Cela ne peut être que benefique à l'Algerie de diversifier ses partenaires economiques .
L'article ci dessous qui evalue quelque peu l'influence des entreprises chinoises en Algerie est tiré du journal La voie de l'Oranie de ce jour et dont le titre est perché ci dessus .
L'article ci dessous qui evalue quelque peu l'influence des entreprises chinoises en Algerie est tiré du journal La voie de l'Oranie de ce jour et dont le titre est perché ci dessus .
Elle renforce sa présence économique en Algérie
La Chine surclasse les Européens
Malgré l’éloignement géographique et les différences culturelles, la Chine est devenue, en quelques années, l’un des principaux partenaires économiques de l’Algérie. Cette présence ne se limite pas seulement aux échanges commerciaux...
En moins de trois ans, les Chinois ont réussi à investir en Algérie le BTP, les NTIC et, depuis peu, le secteur des mines et de l’énergie. Sur le plan commercial, d’après les statistiques des Douanes algériennes (CNIS), la Chine s’est hissée, en 2005, au 3e rang des pays fournisseurs de l’Algérie après l’Italie et la France. Mais au delà du fait que les produits «made in China» sont, de plus en plus, prisés par les Algériens contrairement à ceux du «made in Taiwan», tenus, eux, dans la plus grande suspicion, la tendance des Chinois va en direction, aujourd’hui, des investissements «lourds», voire même stratégiques. Ainsi, dans le BTP, grâce à plus de 55.000 logements, les Algériens ont eu le loisir de découvrir les réalisations de China State Construction & Engineering Corporation (CSCEC) présente dans plus de 21 wilayas du pays.
Plusieurs sociétés chinoises sont, ainsi, engagées dans des projets dits structurants, de grandes infrastructures comme les barrages, les ports, etc. Last but not least, deux tronçons de l’autoroute Est-Ouest (359km et 169km) ont été attribués à deux groupements d’entreprises chinoises à savoir CITIC et CRCC. Dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les Chinois fournissent des équipements et des solutions de réseau de transmission personnalisés (fixe ou mobile), de communication de données, des logiciels ainsi que des terminaux. Deux équipementiers chinois ont notamment pignon sur rue à Alger. Il s’agit de ZTE et de Huawei Technologies. L’irruption de ces groupes chinois en Algérie aura largement damé le pion, dans le domaine des NTIC, à des concurrents européens. Dans les hydrocarbures, la China National Petroleum Corporation (CNPC) a investi en Algérie, en juillet 2003, 350 millions de dollars pour un projet intégré, se composant, en amont, du développement des gisements et en aval, la réalisation et l’exploitation d’une raffinerie de pétrole brut à Adrar d’une capacité de 600.000 tonnes par an. Quant à la société chinoise des hydrocarbures Sinopec, celle-ci est engagée, depuis octobre 2002, dans le développement du gisement pétrolier de Zarzaitine (Hassi Messaoud) pour un montant global de 525 millions de dollars. Dans le domaine minier, les Chinois sont actuellement vivement intéressés pour exploiter certains gisements algériens. Non contents d’explorer, déjà, 2 titres miniers à Bechar, en plus, de la réouverture de la mine Zinc-plomb d’El Abed dans la wilaya de Tlemcen dévolue récemment au Bureau chinois de l’exploration et de l’exploitation des ressources minérales et géologiques de la Province de Henan, les Chinois évoquent encore avec insistance le gisement de fer géant de Gara Djebilet dans la région de Tindouf. A rappeler enfin que, depuis l’indépendance, l’Algérie a conclu et développé avec la Chine de nombreux accords de coopération économique, commerciale, scientifique et technique. En fait, la Chine s’est toujours présentée en Algérie notamment pour des raisons historiques comme un véritable partenaire stratégique.
Mohamed-Chérif Lachichi
La Chine surclasse les Européens
Malgré l’éloignement géographique et les différences culturelles, la Chine est devenue, en quelques années, l’un des principaux partenaires économiques de l’Algérie. Cette présence ne se limite pas seulement aux échanges commerciaux...
En moins de trois ans, les Chinois ont réussi à investir en Algérie le BTP, les NTIC et, depuis peu, le secteur des mines et de l’énergie. Sur le plan commercial, d’après les statistiques des Douanes algériennes (CNIS), la Chine s’est hissée, en 2005, au 3e rang des pays fournisseurs de l’Algérie après l’Italie et la France. Mais au delà du fait que les produits «made in China» sont, de plus en plus, prisés par les Algériens contrairement à ceux du «made in Taiwan», tenus, eux, dans la plus grande suspicion, la tendance des Chinois va en direction, aujourd’hui, des investissements «lourds», voire même stratégiques. Ainsi, dans le BTP, grâce à plus de 55.000 logements, les Algériens ont eu le loisir de découvrir les réalisations de China State Construction & Engineering Corporation (CSCEC) présente dans plus de 21 wilayas du pays.
Plusieurs sociétés chinoises sont, ainsi, engagées dans des projets dits structurants, de grandes infrastructures comme les barrages, les ports, etc. Last but not least, deux tronçons de l’autoroute Est-Ouest (359km et 169km) ont été attribués à deux groupements d’entreprises chinoises à savoir CITIC et CRCC. Dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), les Chinois fournissent des équipements et des solutions de réseau de transmission personnalisés (fixe ou mobile), de communication de données, des logiciels ainsi que des terminaux. Deux équipementiers chinois ont notamment pignon sur rue à Alger. Il s’agit de ZTE et de Huawei Technologies. L’irruption de ces groupes chinois en Algérie aura largement damé le pion, dans le domaine des NTIC, à des concurrents européens. Dans les hydrocarbures, la China National Petroleum Corporation (CNPC) a investi en Algérie, en juillet 2003, 350 millions de dollars pour un projet intégré, se composant, en amont, du développement des gisements et en aval, la réalisation et l’exploitation d’une raffinerie de pétrole brut à Adrar d’une capacité de 600.000 tonnes par an. Quant à la société chinoise des hydrocarbures Sinopec, celle-ci est engagée, depuis octobre 2002, dans le développement du gisement pétrolier de Zarzaitine (Hassi Messaoud) pour un montant global de 525 millions de dollars. Dans le domaine minier, les Chinois sont actuellement vivement intéressés pour exploiter certains gisements algériens. Non contents d’explorer, déjà, 2 titres miniers à Bechar, en plus, de la réouverture de la mine Zinc-plomb d’El Abed dans la wilaya de Tlemcen dévolue récemment au Bureau chinois de l’exploration et de l’exploitation des ressources minérales et géologiques de la Province de Henan, les Chinois évoquent encore avec insistance le gisement de fer géant de Gara Djebilet dans la région de Tindouf. A rappeler enfin que, depuis l’indépendance, l’Algérie a conclu et développé avec la Chine de nombreux accords de coopération économique, commerciale, scientifique et technique. En fait, la Chine s’est toujours présentée en Algérie notamment pour des raisons historiques comme un véritable partenaire stratégique.
Mohamed-Chérif Lachichi
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