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exploitation minière dans le sud-ouest : Deux nouvelles sociétés sur le terrain

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  • exploitation minière dans le sud-ouest : Deux nouvelles sociétés sur le terrain

    Deux nouvelles sociétés sur le terrain
    03 déc. 2013 Créées en partenariat avec Sonatrach et Manadjim Aldjazair

    Deux nouvelles sociétés chargées de l’exploitation minière dans le sud-ouest du pays viennent d’être créées.

    En effet, le groupe pétrolier et gazier Sonatrach a signé avec le groupe minier public Manadjim Aldjazair (Manal), à Alger, les pactes d’actionnariat relatifs à la création de ces deux nouvelles sociétés, selon APS. Il s’agit de la Société nationale du fer et de l’acier (FERAAL) dont le capital social de départ fixé à 200 millions de DA est détenu à hauteur de 55% par Sonatrach, 25% par MANAL et 20% par le groupe public de sidérurgie Sider

    Cette société aura pour mission d’assurer l’étude, l’exploitation, le transport, la transformation et la commercialisation du minerai de fer et de ses dérivés issus des gisements de fer de Gar Djebilet et Mechri Abdelaziz dans la wilaya de Tindouf. Elle prendra en charge les besoins de l’industrie sidérurgique algérienne en matières premières et des produits semi-finis qu’elle doit satisfaire.

    Les responsables des groupes signataires de ces pactes ont fait savoir que ce projet, qui devrait assurer une production annuelle de 2,5 millions de tonnes, nécessite un investissement d’un montant de 15 milliards de dollars, ajoutant que ce projet devrait générer 15.000 à 25.000 emplois directs et indirect.

    Concernant la deuxième société minière qui vient d’être créée, elle a été baptisée «Société nationale de la baryte» (BARYTAL). Sa mission est d’assurer l’approvisionnement en barytine des filiales de Sonatrach opérant dans le domaine du forage pétrolier. Son capital est fixé à 200 millions de DA. BARYTAL est détenue par trois filiales de Sonatrach à hauteur de 60% à savoir l’ENSP (20%), l’ENTP (20%) et l’ENAFOR (20%).

    Les 40% qui restent sont détenus par le groupe MANAL à travers sa filiale ENOF. Elle est chargée de l’étude, du développement, de l’exploitation et de la commercialisation de la barytine du gisement de Draïssa, situé dans la wilaya de Béchar et des autres substances minérales entrant dans la composition des fluides de forage provenant des différents gisements. Ce projet qui demande un investissement estimé à 3 milliard de DA, devrait générer 200 emplois durant la phase exploitation.

    La cérémonie de signature de ces pactes a eu lieu en présence des ministres de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, et du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounes. A cette occasion, M. Yousfi a souligné «l’importance des enjeux liés à la mise en œuvre de ces deux projets» dont la réalisation sera complètement assurée par des entreprises algériennes.

    «Il s’agit de maîtriser les technologies nécessaires pour la conduite des deux projets, mais aussi assurer les ressources nécessaires en eau et en gaz naturel», a-t-il indiqué. Il a noté que la production issue des gisements de fer et d’acier sera transportée par un système de pipe line vers le Nord.

    Pour sa part, le ministre de l’Industrie a estimé que la création de ces deux nouvelles sociétés minières est «un pas important dans la mise en place d’une industrie nationale de sidérurgie forte et capable de contribuer à la croissance du pays et au développement local». D’ailleurs la production nationale en sidérurgie ne représente que 20% des besoins internes avec un volume de 700.000 tonnes par an, alors que la demande actuelle en la matière est estimée à trois 3 millions de tonnes.

    Lahcene Brahmi
    Dernière modification par jawzia, 06 décembre 2013, 11h47.
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