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Adieu Mandela : L'Algérie perd plus qu'un ami

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    Adieu Mandela : L'Algérie perd plus qu'un ami


    le 06.12.13
    Nelson Mandela s'est éteint hier soir à l'âge de 95 ans. Si son combat contre le régime d’Apartheid en Afrique du Sud est connu de tous, peu de personnes sont au fait de la relation que Mandela entretenait avec l’Algérie. Avec l’aide de Nourredine Djoudi, ancien Ambassadeur algérien en Afrique du Sud et du musée national de l’Armée, El Watan Week-End revient en images sur cette relation de l’ombre.

    Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid, est mort à l’âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg, a annoncé hier soir le président sud-africain Jacob Zuma en direct à la télévision publique. «Notre cher Madiba aura des funérailles d’Etat», a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seraient en berne à partir de vendredi et jusqu’aux obsèques. Premier Président noir d’Afrique du Sud entre 1994 et 1998, Prix Nobel de la paix en 1993 pour sa lutte acharnée contre le régime d’Apartheid ; les faits d’armes de Nelson Mandela sont loin d’être un secret. Sa résilience pendant sa détention aux prisons de Robben Island puis de Pollsmoor, longue de 27 ans, en a fait un modèle de détermination et d’abnégation.
    Pourtant, c’est en Algérie que «Madiba» (ndlr : surnom qu’il tient de sa tribu d’origine) reçoit sa première formation militaire en 1961 aux côtés de l’ALN, il est dirigé par le général Mohammed Lamari. La collaboration entre Mandela et Lamari devient une collaboration entre l’ANC et l’Algérie nouvellement indépendante. En effet, le premier Président algérien, Ahmed Ben Bella va offrir son aide logistique et financière à la lutte sud-africaine. Raison qui amène de nombreux soldats sud-africains à se former auprès de l’armée algérienne. «Mandela était convaincu que seule l'Algérie avait démontré sa capacité à mener avec succès une guerre de libération en Afrique contre une armée coloniale puissante, membre de l'OTAN et alliée objectif du régime d'apartheid. A bien des égards, disait-il, les conditions de domination coloniale et de l'apartheid étaient identiques», affirme Nourredine Djoudi, qui a été interprète de Nelson Mandela en Algérie lors de sa venue en 1960, avant d’être nommé Ambassadeur algérien en Afrique du Sud.
    Engagement
    Par ailleurs, la 29e assemblée générale de l’ONU de 1974 présidée par l’Algérie et son représentant Abdelaziz Bouteflika a proposé et obtenu l’exclusion de l’Afrique du Sud de cette même assemblée, et ce jusqu’en 1991, date qui met fin à l’Apartheid. L’Algérie s’est en effet pleinement engagée en faveur du combat mené par Nelson Mandela. Ce dernier a ainsi tenu à effectuer sa première visite officielle après sa libération à Alger, en Mai 1990. Visite pleine d’émotions dont se souvient Nourredine Djoudi : «Lors de sa première visite, après sa libération et avant son élection, sa première demande en arrivant à l'aéroport Houari Boumediene a été formulée ainsi: "Où sont les officiers qui m'ont formé ?" Il entendait par là Chérif Belkacem, et moi-même.» Un signe de reconnaissance qui est davantage marquée par la phrase qu’a prononcé Nelson Mandela «lors du meeting de la salle du Comité Olympique» pour reprendre les termes de N. Djoudi. «Madiba» a affirmé «c’est l’Algérie qui a fait de moi un homme», un homme qui aura marqué l’Histoire de son empreinte, probablement à jamais, par sa détermination, son amour pour sa nation et ses valeurs, qui, aujourd’hui encore, continuent de structurer la société sud-africaine.

    Amrane Mahfoud Medjani

  • #2
    Qu'il repose en paix !

    Mandela, ce grand homme, restera graver dans nos mémoires.

    Il a marqué à jamais toute l'humanité par sa résistance au colonialisme et à l'injustice de l'occupant, par sa grande sagesse, et par sa patience à toute épreuve....


    Repose en paix Monsieur MANDELA !

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    • #3
      merci pour la superbe photo de Madiba.
      A quelques jours près deux hommes ont rejoint le Créateur, ayant passé 95 longues années sur cette terre, l'un en semant les germes de la liberté, combattant inlassable de la liberté, Mandela est parti triomphant, regretté par la majorité des hommes. L'autre, une crevure de tortionnaire, dont la lâcheté n'a d'égal que son cynisme, le général Aussararesse est allé rejoindre son maitre le Diable, en enfer.
      Nous autres Algériens nous nous enorgueillissant d'avoir été les compagnons de lutte de N. Mandela. De l'avoir soutenu et armé son ANC, comme d'avoir combattu et vaincu la bête immonde qu'était ce supplétif du mal.
      Les peuples comme les éléphants ont deux choses en commun, les cimetières et la mémoire, nous ne pouvons oublier qu'à une époque pas très lointaine, un certain régime royal a vendu son âme au diable et déroulé le tapis rouge aux barbouzes de l'Apartheid, pour quelques véhicules blindées PANHARD, livrés par Pretoria. Comme dit l'adage maghrébin : le buffle laboure avec son semblable.
      Repose en paix Madiba nous n'aurons cesse avant d'avoir libéré jusqu'au dernier pouce de cette terre africaine, de la domination coloniale d'ou qu'elle vienne, fussent-ils des nôtres...
      Dernière modification par stetch, 06 décembre 2013, 17h34. Motif: fautes

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