Le vent de folie qui s’empare de l’organisation, de la gestion et du fonctionnement des pouvoirs publics poussent des commis de l’Etat à se départir de leur obligation de réserve pour porter à la connaissance de l’opinion des abus qui les insupportent, quitte à prendre quelques risques.
Le rapport de la Cour des comptes vient de révéler les malversations massives et récurrentes dont se sont rendus coupables des ministres qui n’ont pas pour autant été inquiétés. L’explication à cette impunité peut trouver, en partie, son explication dans l’exemple donné par Bouteflika lui-même. Algérie-Express a pu savoir que le chef de l’Etat s’est fait mettre à disposition une cagnotte de 3 milliards de dollars sur laquelle il est le seul unique décideur et dont les mouvements ne sont accessibles à personne. Les traces écrites sur la destinée de ces fonds sont très fragmentaires voire inexistantes.
Tous les pays disposent de caisses noires qui servent à financer des opérations spéciales dont les coûts, souvent imprévisibles, ne sont pas budgétisés. Néanmoins, les procédures présidant à leur usage tout n’étant pas publiques n’en sont pas pour autant opaques. La comptabilité des sommes débloquées par le chef de l’Etat est tenue à jour et il est aisé, si la nécessité devait s’en ressentir, de faire, par le biais d’une commission d’enquête parlementaire par exemple, l’inventaire de ces dépenses. Par ailleurs, les enveloppes dégagées pour le financement de ce type de subventions représentent, sauf exception majeure ( guerre, annexion d’une province ou d’un pays…) un ratio dérisoire par rapport au budget global de l’Etat.
Selon nos sources, la caisse noire algérienne est comparable à celles dont se sont dotés des dictateurs comme Mobutu ou Marcos.
Ali Graichi
Le rapport de la Cour des comptes vient de révéler les malversations massives et récurrentes dont se sont rendus coupables des ministres qui n’ont pas pour autant été inquiétés. L’explication à cette impunité peut trouver, en partie, son explication dans l’exemple donné par Bouteflika lui-même. Algérie-Express a pu savoir que le chef de l’Etat s’est fait mettre à disposition une cagnotte de 3 milliards de dollars sur laquelle il est le seul unique décideur et dont les mouvements ne sont accessibles à personne. Les traces écrites sur la destinée de ces fonds sont très fragmentaires voire inexistantes.
Tous les pays disposent de caisses noires qui servent à financer des opérations spéciales dont les coûts, souvent imprévisibles, ne sont pas budgétisés. Néanmoins, les procédures présidant à leur usage tout n’étant pas publiques n’en sont pas pour autant opaques. La comptabilité des sommes débloquées par le chef de l’Etat est tenue à jour et il est aisé, si la nécessité devait s’en ressentir, de faire, par le biais d’une commission d’enquête parlementaire par exemple, l’inventaire de ces dépenses. Par ailleurs, les enveloppes dégagées pour le financement de ce type de subventions représentent, sauf exception majeure ( guerre, annexion d’une province ou d’un pays…) un ratio dérisoire par rapport au budget global de l’Etat.
Selon nos sources, la caisse noire algérienne est comparable à celles dont se sont dotés des dictateurs comme Mobutu ou Marcos.
Ali Graichi
Commentaire