Ahmed Rami,
Totalement falsifiée par la propagande mensongére du régime dictatoriale stupide qui étoufe notre pays, l'histoire du Maroc contemporain demeure méconnue des Marocains, au point de devenir un ensembles de grandes énigmes. Et nombre d'évènements importants de notre histoire sont restés trop longtemps tabous.
Sans hypocrisie ou peur de la police de la pensé ou du terrorisme intellectuel qui paralysent nos libertés, voici un petit tour d'horizon de quelques événements et sujets tabous de l´histoire du régime "alaouite" régnant aujourd´hui au Maroc: 1.D'origine, ce sont des Grands
La vérité est que le premier des Alaouites était un grand voleur et chef de bande, un condottiere famélique. Ce fut un grand voleur, un chef de bande qui avait besoin de contrôler la route de Sijilmassa - Fez pour écouler les produits venant du Soudan et y acheter produits et denrées introuvables aux marchés du désert. Et, pour mieux impunément voler, de la contrôler par la force!
La fortune et le pouvoir de la famille "alaouite" - qui ont usurpé le pouvoir au Maroc - ne proviennent donc pas de quelque noble origine ou de la "descendance du prophète Mohammed par sa fille Fatima qui a épousé Ali", d'où le nom d'"Alaouite" qu'ils ont escroqué et dont faussement ils se parent. Cette qualité de "chérif" (c'est-à-dire de "descendant du prophète") est mensongèrement et fallacieusement partagée, avec eux, par des centaines d'individus au Maroc et érigée en un mythe fabriqué de toute pièce et qui peut même être "attestée" par des actes d'"adoul" (notaires) qui peuvent facilement et fort bien s'acheter!
Ces chefs de bande de grands voleurs sortis de du Tafilalt, depuis le milieu du XVème siècle, infligeront leur autorité dès 1666. Leur chef "Moulay" Ali Chérif, suivi ensuite successivement par ses trois fils: "Moulay Chrif", "Moulay" M'hammed, Moulay Rachid et Moulay Ismaïl réussiront à prendre, par la force, le contrôle des voies de communication transsahariennes et évolueront progressivement vers le Nord jusqu'à l'occupation totale du pays.
2. "Il peut faire sauter une tête d'un coup de sabre" !
M'hammed Ben Ali Chérif s'est proclamé "sultan" de Tafilalet en 1640, suivi ensuite par "Moulay" Rachid.
La fortune volée et la "puissance" usurpée, fondée sur la violence, de la famille "royale" «alaouite» au pouvoir au Maroc – bases originales de son pouvoir - ne provient donc pas de quelque noble origine dont faussement elle se pare.
Totalement falsifiée par la propagande mensongére du régime dictatoriale stupide qui étoufe notre pays, l'histoire du Maroc contemporain demeure méconnue des Marocains, au point de devenir un ensembles de grandes énigmes. Et nombre d'évènements importants de notre histoire sont restés trop longtemps tabous.
Sans hypocrisie ou peur de la police de la pensé ou du terrorisme intellectuel qui paralysent nos libertés, voici un petit tour d'horizon de quelques événements et sujets tabous de l´histoire du régime "alaouite" régnant aujourd´hui au Maroc:
voleurs et bandits de grand chemin
Contrairement à ce qu'a voulu faire croire Hassan II dans son livre "Le Défi ", les Alaouites n'ont pas succédé à la dynastie précédente.
Ils ont, en réalité, conquis le Maroc, et s'y sont comportés en pays conquis, comme tous les occupants et conquérants.
Ses aïeux étaient de petits chefs de bande sortis de leur tanière du Tafilalt.
Hassan II a faussement présenté leur accession au pouvoir dans une espèce de logique de succession, les "Alaouites" "succédant dans l'ordre et le bien-être général aux dynasties telles celles des Almoravides, des Almohades et des Mérinides"...
Ses aïeux étaient de petits chefs de bande sortis de leur tanière du Tafilalt.
Hassan II a faussement présenté leur accession au pouvoir dans une espèce de logique de succession, les "Alaouites" "succédant dans l'ordre et le bien-être général aux dynasties telles celles des Almoravides, des Almohades et des Mérinides"...
La vérité est que le premier des Alaouites était un grand voleur et chef de bande, un condottiere famélique. Ce fut un grand voleur, un chef de bande qui avait besoin de contrôler la route de Sijilmassa - Fez pour écouler les produits venant du Soudan et y acheter produits et denrées introuvables aux marchés du désert. Et, pour mieux impunément voler, de la contrôler par la force!
La fortune et le pouvoir de la famille "alaouite" - qui ont usurpé le pouvoir au Maroc - ne proviennent donc pas de quelque noble origine ou de la "descendance du prophète Mohammed par sa fille Fatima qui a épousé Ali", d'où le nom d'"Alaouite" qu'ils ont escroqué et dont faussement ils se parent. Cette qualité de "chérif" (c'est-à-dire de "descendant du prophète") est mensongèrement et fallacieusement partagée, avec eux, par des centaines d'individus au Maroc et érigée en un mythe fabriqué de toute pièce et qui peut même être "attestée" par des actes d'"adoul" (notaires) qui peuvent facilement et fort bien s'acheter!
Ces chefs de bande de grands voleurs sortis de du Tafilalt, depuis le milieu du XVème siècle, infligeront leur autorité dès 1666. Leur chef "Moulay" Ali Chérif, suivi ensuite successivement par ses trois fils: "Moulay Chrif", "Moulay" M'hammed, Moulay Rachid et Moulay Ismaïl réussiront à prendre, par la force, le contrôle des voies de communication transsahariennes et évolueront progressivement vers le Nord jusqu'à l'occupation totale du pays.
2. "Il peut faire sauter une tête d'un coup de sabre" !
M'hammed Ben Ali Chérif s'est proclamé "sultan" de Tafilalet en 1640, suivi ensuite par "Moulay" Rachid.
La fortune volée et la "puissance" usurpée, fondée sur la violence, de la famille "royale" «alaouite» au pouvoir au Maroc – bases originales de son pouvoir - ne provient donc pas de quelque noble origine dont faussement elle se pare.
La qualité essentielle officiellement proclamée du "sultan" Moulay M'hammed (ancêtre de la lignée d'Hassan II, et de Mohamed VI) c'est son:
"exceptionnelle vigueur physique ".
"Il peut faire sauter une tête d'un coup de sabre",
"galoper 60 kilomètres par jour ".
Autrement dit: un boucher, un tueur.
"Il va courir et batailler partout " dit le très officiel manuel d'histoire du Maroc. C'est vraiment tout ce qu'on en peut dire.
Le premier «grand homme» de cette famille qui se dit "alaouite" se comporte en grand voleur et bandit de grand chemin qui amasse son butin, caravane par ci, caravane par là, et finit par se nommer tout seul "sultan du Tafilalet ".
C'est déjà un progrès énorme, mais l'on se prend à regretter que la famille n'en soit pas restée là. Quand il sorte des limites de son canton pour tenter de s'installer en maître sur la route Sijilmassa - Fez, vieux passage des caravanes sahariennes, il trouve sur son chemin le grand maître de la Zaouia de Dila qui régnait alors au cœur et sur le cœur du Maroc.
"exceptionnelle vigueur physique ".
"Il peut faire sauter une tête d'un coup de sabre",
"galoper 60 kilomètres par jour ".
Autrement dit: un boucher, un tueur.
"Il va courir et batailler partout " dit le très officiel manuel d'histoire du Maroc. C'est vraiment tout ce qu'on en peut dire.
Le premier «grand homme» de cette famille qui se dit "alaouite" se comporte en grand voleur et bandit de grand chemin qui amasse son butin, caravane par ci, caravane par là, et finit par se nommer tout seul "sultan du Tafilalet ".
C'est déjà un progrès énorme, mais l'on se prend à regretter que la famille n'en soit pas restée là. Quand il sorte des limites de son canton pour tenter de s'installer en maître sur la route Sijilmassa - Fez, vieux passage des caravanes sahariennes, il trouve sur son chemin le grand maître de la Zaouia de Dila qui régnait alors au cœur et sur le cœur du Maroc.
3. La Zaouia de Dila face aux parasites alaouites
Il faut dire tout de suite un mot de cette Zaouia qui a correspondu à un âge d'or, d'autant plus séduisant et regrettable que les brutaux, sinistres et funestes Alaouites allaient surgir pour tout détruire. "Zaouia" est un terme difficile à rendre, car il désigne beaucoup plus qu'un monastère: la Zaouia est un centre de rayonnement religieux et économique qui émane, à son origine, de l'action bienfaisante d'un saint. Si l'on veut absolument établir une comparaison avec l'Occident chrétien, disons que Dila (près de Kenitra) a eu pour le Maroc l'importance de Cluny, en Bourgogne, pour la France, au temps de sa splendeur, le goût du luxe en moins. La Zaouia de Dila ne vivait pas sur le pays, en parasite comme les "alaouites", elle vivait avec le pays, pour le pays, au rythme de ses aspirations. Elle était un organe vital du Maroc, hautement légitime, nécessaire et admise.
Bien gérés, au mieux des intérêts de la communauté, terres et troupeaux de la Zaouia lui donnent une base économique solide et durable pour pratiquer l'hospitalité et exercer la bienfaisance. La Zaouia ne perçoit pas d'impôts, ne pressure donc pas le pays, mais au contraire redistribue sans compter et indistinctement les fruits du travail communautaire à ceux qui en ont besoin. Tel est le véritable sens de la "umma" ou "communauté" musulmane dont l'avarice des sultans alaouites tirera prétexte pour razzier à leur seul profit les ressources de la terre marocaine.
La Zaouia est alors l'âme du pays: son résultat est fantastique: le pays vit comme une république islamique, sans souverain, dans une honnête aisance matérielle; il n'y a plus d'indigents (qui seront la marque du nouveau régime).Son prestige devient très vite fabuleux. On accourt de tout le Maroc. La Zaouia de Dila est un centre de rassemblement, car elle donne et ne prend pas. Ses éléments les plus en vue donnent l'exemple d'une vie exemplaire. Une religion sans haine, une pratique religieuse attentive, mais sans bigoterie, l'Islam, en un mot, dans toute sa vertu. A partir de 1603, on y vient en pèlerinage. Maîtres et étudiants y retrouvent EN PAIX les préoccupations élevées de la foi et de la culture. Dila arbitre les conflits. On l'écoute: la force de la raison et de l'exemple. On ne croit pas une canaille couronnée qui rend la justice. Les décisions de la Zaouia ne sont jamais discutées. Le poids moral et la solidité de ses partisans vont arrêter un temps le rezzou de Moulay M'hammed, "sultan du tafilalet" et homme sans foi ni loi. L'Alaouite recule mais se cramponne sur une zone où l'influence de la Zaouia ne s'étend malheureusement pas: l'Oriental. Après 1650, il prend Oujda et Tlemcen Mais au premier froncement de sourcils des Turcs qui ne s'étaient pas méfiés de ce pilleur de caravanes, il regagne ses bases de Tafilalt."Il n'entreprend plus que de simples razzias". Dès leurs modestes débuts, les Alaouites mettent clairement en évidence leurs moyens d'action: la violence pour s'imposer, le pillage pour se maintenir. Attitude parfaitement négative qui mettra le pays à feu et à sang et le laissera exsangue lorsque l'Occident impérialiste et fortement industrialisé, appuyé, dans le cas de la France, sur les intrigues de l'Alliance Israélite Universelle prétextant une aide à apporter à la communauté juive locale,- (l'équivalent des intrigues des négociants juifs de la Régence d'Alger, les frères Bacri, vraie cause de l'intervention armée de la France, sans compter des raisons analogues en Tunisie) - effectuera sa grande poussée en avant. Et encore les premier Alaouites, avaient -ils, au moins, une qualité: la hardiesse au feu qui en eussent fait d'excellents officiers subalternes. Les suivants seront de vraies lavasses: cruels encore, mais lâches et pusillanimes.
La Zaouia est alors l'âme du pays: son résultat est fantastique: le pays vit comme une république islamique, sans souverain, dans une honnête aisance matérielle; il n'y a plus d'indigents (qui seront la marque du nouveau régime).Son prestige devient très vite fabuleux. On accourt de tout le Maroc. La Zaouia de Dila est un centre de rassemblement, car elle donne et ne prend pas. Ses éléments les plus en vue donnent l'exemple d'une vie exemplaire. Une religion sans haine, une pratique religieuse attentive, mais sans bigoterie, l'Islam, en un mot, dans toute sa vertu. A partir de 1603, on y vient en pèlerinage. Maîtres et étudiants y retrouvent EN PAIX les préoccupations élevées de la foi et de la culture. Dila arbitre les conflits. On l'écoute: la force de la raison et de l'exemple. On ne croit pas une canaille couronnée qui rend la justice. Les décisions de la Zaouia ne sont jamais discutées. Le poids moral et la solidité de ses partisans vont arrêter un temps le rezzou de Moulay M'hammed, "sultan du tafilalet" et homme sans foi ni loi. L'Alaouite recule mais se cramponne sur une zone où l'influence de la Zaouia ne s'étend malheureusement pas: l'Oriental. Après 1650, il prend Oujda et Tlemcen Mais au premier froncement de sourcils des Turcs qui ne s'étaient pas méfiés de ce pilleur de caravanes, il regagne ses bases de Tafilalt."Il n'entreprend plus que de simples razzias". Dès leurs modestes débuts, les Alaouites mettent clairement en évidence leurs moyens d'action: la violence pour s'imposer, le pillage pour se maintenir. Attitude parfaitement négative qui mettra le pays à feu et à sang et le laissera exsangue lorsque l'Occident impérialiste et fortement industrialisé, appuyé, dans le cas de la France, sur les intrigues de l'Alliance Israélite Universelle prétextant une aide à apporter à la communauté juive locale,- (l'équivalent des intrigues des négociants juifs de la Régence d'Alger, les frères Bacri, vraie cause de l'intervention armée de la France, sans compter des raisons analogues en Tunisie) - effectuera sa grande poussée en avant. Et encore les premier Alaouites, avaient -ils, au moins, une qualité: la hardiesse au feu qui en eussent fait d'excellents officiers subalternes. Les suivants seront de vraies lavasses: cruels encore, mais lâches et pusillanimes.
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