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Pourquoi le PADS soutient les manifestations contre le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse mais n'est pas prêt à se ranger derrière l'opposition libérale
31 janvier 2011
Cher ami,
Vous nous demandez si nous appelons à marcher ou non contre Bouteflika.
La réponse à votre question est contenue dans notre déclaration.
La pointe de notre combat n'est pas dirigée contre Bouteflika seulement mais contre tout le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste, exploiteuse et ses alliés, y compris parmi les partis et organisations de l'opposition ultra-libérale.
Face au désastre provoqué par la politique économique ultra-libérale mise en oeuvre depuis 20 ans, à la misère, à la détresse sociale indicible des travailleurs et des jeunes, aux inégalités qui n'ont pas de précédent depuis 50 ans, face aux conséquences de cette politique, les partisans du capitalisme cherchent à sauver ce système tout en en ravalant la façade et en sacrifiant sans état d'âme ceux qui l'ont incarné depuis des années et sont de ce fait complètement discrédités.
Nous soutenons toute action, toute manifestation, toute grève dirigées contre ce régime et ses choix de classe. Nous dénonçons toute entrave à la liberté d'expression des travailleurs et des progressistes. Quand nous en avons les moyens, nous organisons nos propres initiatives, fussent-elles d'envergure limitée, sous des mots d'ordre clairs pour la réalisation des aspirations de classe des masses laborieuses. Quand nos forces ne nous le permettent pas, nous nous adressons aux travailleurs entraînés dans les marches organisées par les partis bourgeois ou petits-bourgeois pour qu'ils impriment à ces marches leurs revendications politiques et économiques de classe.
Cependant, le PADS ne marchera pas derrière les partisans de l'ultra-libéralisme et amis des magnats de l'huile et du sucre, affameurs du peuple et exploiteurs sans vergogne des travailleurs. Il ne marchera pas derrière ceux qui se concertent avec l'ambassadeur des USA pour obtenir son appui dans leur course au pouvoir après avoir conféré avec les responsables des services de sécurité algériens. Il ne marchera pas sous la banderole agitée par ceux qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de chercher à gagner la sympathie de Cohn-Bendit, ancien partisan de la libération de Ali Belhadj, au plus fort des massacres commis par les terroristes du FIS, et député européiste enragé, viscéralement hostile à tout peuple aspirant à se libérer de la tutelle des grandes puissances impérialistes.
Le PADS marchera avec les travailleurs, les jeunes, les petits fellahs, les intellectuels démocrates progressistes et humanistes, les cadres honnêtes et patriotes de l'Etat et de l'économie, pour un changement radical de régime, pour que soit enfin instaurée la république démocratique et populaire rêvée par les masses populaires et esquissée dans le Programme de Tripoli et le programme du PCA à la veille de la proclamation de l'indépendance de l'Algérie après une guerre de libération lourde de sacrifices.
Nous ne tromperons par les travailleurs et les jeunes par des mots d'ordre suivistes qui les pousseraient à se mettre à la remorque des partisans du capitalisme dits d'opposition, à servir de chair à canon pour favoriser la réalisation de leurs objectifs de rééquilibrage des forces en présence au sein du régime, sans rupture avec le système capitaliste, quels que soient les bavardages sur le "changement de régime". Les travailleurs conscients ne veulent pas servir de forces d'appoint pour une "Révolution sans révolution" comme celle que l'impérialisme cherche à imposer en Tunisie après avoir lâché la marionnette Ben Ali vomie par le peuple. Nous les mettrons en garde pour qu'ils ne soient pas les jouets des forces de l'ultra libéralisme et les instruments inconscients du plan des puissances impérialistes qui considèrent que le moment est venu de prendre complètement le contrôle de l'Algérie par l'intermédiaire d'hommes de paille totalement soumis à leurs visées et encore plus réactionnaires que les gens du régime.
Il serait criminel de cacher au peuple et aux travailleurs que les dirigeants de l'opposition ralliée à l'ultra libéralisme agissent de concert avec les pays impérialistes et jouent sur tous les tableaux pour arriver à leurs fins: exercer le pouvoir pour gérer "loyalement" un territoire selon les voeux des pilleurs impérialistes, les règles et les critères qu'ils ont définis pour le monde entier afin de soutirer le maximum de profits des pays pris dans leur filet. Il serait impardonnable de notre part de ne pas éveiller la vigilance des travailleurs pour qu'ils ne tombent pas dans le piège de leurs ennemis de classe déguisés en amis compatissant à leur détresse, sous prétexte que l'heure est d'abord à la lutte pour la démocratie et que les objectifs que nous poursuivons seront débattus plus tard grâce aux "acquis de la démocratie". Les comploteurs ultra libéraux nous disent en substance: "battons-nous pour la levée de l'état d'urgence, pour la démocratie et c'est elle qui fournira ensuite aux travailleurs le cadre le plus favorable à l'expression de leurs revendications". Beaux discours et belles proclamations sauf que leur contenu est mystificateur. Depuis la sanglante manipulation d'octobre 1988, la grande masse du peuple a appris que la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse a toujours agi sous le drapeau des "réformes démocratiques" pour renforcer son influence, son pouvoir, mettre la main sur les richesses créées par le pays depuis 50 ans, plonger les travailleurs dans un moyen âge social, en un mot effectuer une contre-révolution d'une envergure inimaginable au point que, dans un pays qui a accumulé tant de pétro-dollars, des milliers de jeunes et de travailleurs se sont suicidés depuis le début des années 1990 qui ont sonné le glas des acquis du développement et de l'édification nationale économique et social enregistrés après l'indépendance. Nous ne séparons pas la forme démocratique de gouvernement de son contenu de classe. Nous ne séparons pas le combat démocratique de la lutte pour mettre en échec les complots des pays impérialistes. Démocratie populaire en faveur de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, des couches intermédiaires vivant de leur travail et écrasées elles aussi par le système impérialiste-compradore ou démocratie bourgeoise inféodée à ce système? Telle est la question posée à l'étape actuelle des luttes.
Nous alertons les travailleurs sur le profond travail d'infiltration effectué par l'impérialisme dans notre pays avec l'assentiment de tous les clans du régime, y compris de ceux qui ont pu considérer qu'il fallait leur faire des concessions pour desserrer la pression lors de la lutte contre le terrorisme islamiste. Nous disons aux travailleurs et aux progressistes: "Attention! Le pays impérialistes ont tissé des liens très étendus avec de nombreuses associations et organisations pour les embrigader et en faire les instruments de réalisation de leur plan expansionniste. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour déjouer leurs plans! C'est maintenant qu'il faut vous battre pour arracher les libertés d'expression sans servir de masse de manoeuvre à ceux qui vous chantent le doux refrain de la démocratie pour vous berner!" Le fait que le pays n'est plus depuis quelques années sous le joug des puissances financières grâce à la quasi extinction de la dette extérieure ne plaît absolument pas à ces puissances qui craignent par dessus que la proie Algérie s'échappe de leurs griffes à la faveur d'un sursaut patriotique.
Pourquoi le PADS soutient les manifestations contre le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse mais n'est pas prêt à se ranger derrière l'opposition libérale
31 janvier 2011
Cher ami,
Vous nous demandez si nous appelons à marcher ou non contre Bouteflika.
La réponse à votre question est contenue dans notre déclaration.
La pointe de notre combat n'est pas dirigée contre Bouteflika seulement mais contre tout le régime de la bourgeoisie compradore, affairiste, exploiteuse et ses alliés, y compris parmi les partis et organisations de l'opposition ultra-libérale.
Face au désastre provoqué par la politique économique ultra-libérale mise en oeuvre depuis 20 ans, à la misère, à la détresse sociale indicible des travailleurs et des jeunes, aux inégalités qui n'ont pas de précédent depuis 50 ans, face aux conséquences de cette politique, les partisans du capitalisme cherchent à sauver ce système tout en en ravalant la façade et en sacrifiant sans état d'âme ceux qui l'ont incarné depuis des années et sont de ce fait complètement discrédités.
Nous soutenons toute action, toute manifestation, toute grève dirigées contre ce régime et ses choix de classe. Nous dénonçons toute entrave à la liberté d'expression des travailleurs et des progressistes. Quand nous en avons les moyens, nous organisons nos propres initiatives, fussent-elles d'envergure limitée, sous des mots d'ordre clairs pour la réalisation des aspirations de classe des masses laborieuses. Quand nos forces ne nous le permettent pas, nous nous adressons aux travailleurs entraînés dans les marches organisées par les partis bourgeois ou petits-bourgeois pour qu'ils impriment à ces marches leurs revendications politiques et économiques de classe.
Cependant, le PADS ne marchera pas derrière les partisans de l'ultra-libéralisme et amis des magnats de l'huile et du sucre, affameurs du peuple et exploiteurs sans vergogne des travailleurs. Il ne marchera pas derrière ceux qui se concertent avec l'ambassadeur des USA pour obtenir son appui dans leur course au pouvoir après avoir conféré avec les responsables des services de sécurité algériens. Il ne marchera pas sous la banderole agitée par ceux qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de chercher à gagner la sympathie de Cohn-Bendit, ancien partisan de la libération de Ali Belhadj, au plus fort des massacres commis par les terroristes du FIS, et député européiste enragé, viscéralement hostile à tout peuple aspirant à se libérer de la tutelle des grandes puissances impérialistes.
Le PADS marchera avec les travailleurs, les jeunes, les petits fellahs, les intellectuels démocrates progressistes et humanistes, les cadres honnêtes et patriotes de l'Etat et de l'économie, pour un changement radical de régime, pour que soit enfin instaurée la république démocratique et populaire rêvée par les masses populaires et esquissée dans le Programme de Tripoli et le programme du PCA à la veille de la proclamation de l'indépendance de l'Algérie après une guerre de libération lourde de sacrifices.
Nous ne tromperons par les travailleurs et les jeunes par des mots d'ordre suivistes qui les pousseraient à se mettre à la remorque des partisans du capitalisme dits d'opposition, à servir de chair à canon pour favoriser la réalisation de leurs objectifs de rééquilibrage des forces en présence au sein du régime, sans rupture avec le système capitaliste, quels que soient les bavardages sur le "changement de régime". Les travailleurs conscients ne veulent pas servir de forces d'appoint pour une "Révolution sans révolution" comme celle que l'impérialisme cherche à imposer en Tunisie après avoir lâché la marionnette Ben Ali vomie par le peuple. Nous les mettrons en garde pour qu'ils ne soient pas les jouets des forces de l'ultra libéralisme et les instruments inconscients du plan des puissances impérialistes qui considèrent que le moment est venu de prendre complètement le contrôle de l'Algérie par l'intermédiaire d'hommes de paille totalement soumis à leurs visées et encore plus réactionnaires que les gens du régime.
Il serait criminel de cacher au peuple et aux travailleurs que les dirigeants de l'opposition ralliée à l'ultra libéralisme agissent de concert avec les pays impérialistes et jouent sur tous les tableaux pour arriver à leurs fins: exercer le pouvoir pour gérer "loyalement" un territoire selon les voeux des pilleurs impérialistes, les règles et les critères qu'ils ont définis pour le monde entier afin de soutirer le maximum de profits des pays pris dans leur filet. Il serait impardonnable de notre part de ne pas éveiller la vigilance des travailleurs pour qu'ils ne tombent pas dans le piège de leurs ennemis de classe déguisés en amis compatissant à leur détresse, sous prétexte que l'heure est d'abord à la lutte pour la démocratie et que les objectifs que nous poursuivons seront débattus plus tard grâce aux "acquis de la démocratie". Les comploteurs ultra libéraux nous disent en substance: "battons-nous pour la levée de l'état d'urgence, pour la démocratie et c'est elle qui fournira ensuite aux travailleurs le cadre le plus favorable à l'expression de leurs revendications". Beaux discours et belles proclamations sauf que leur contenu est mystificateur. Depuis la sanglante manipulation d'octobre 1988, la grande masse du peuple a appris que la bourgeoisie compradore, affairiste et exploiteuse a toujours agi sous le drapeau des "réformes démocratiques" pour renforcer son influence, son pouvoir, mettre la main sur les richesses créées par le pays depuis 50 ans, plonger les travailleurs dans un moyen âge social, en un mot effectuer une contre-révolution d'une envergure inimaginable au point que, dans un pays qui a accumulé tant de pétro-dollars, des milliers de jeunes et de travailleurs se sont suicidés depuis le début des années 1990 qui ont sonné le glas des acquis du développement et de l'édification nationale économique et social enregistrés après l'indépendance. Nous ne séparons pas la forme démocratique de gouvernement de son contenu de classe. Nous ne séparons pas le combat démocratique de la lutte pour mettre en échec les complots des pays impérialistes. Démocratie populaire en faveur de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse, des couches intermédiaires vivant de leur travail et écrasées elles aussi par le système impérialiste-compradore ou démocratie bourgeoise inféodée à ce système? Telle est la question posée à l'étape actuelle des luttes.
Nous alertons les travailleurs sur le profond travail d'infiltration effectué par l'impérialisme dans notre pays avec l'assentiment de tous les clans du régime, y compris de ceux qui ont pu considérer qu'il fallait leur faire des concessions pour desserrer la pression lors de la lutte contre le terrorisme islamiste. Nous disons aux travailleurs et aux progressistes: "Attention! Le pays impérialistes ont tissé des liens très étendus avec de nombreuses associations et organisations pour les embrigader et en faire les instruments de réalisation de leur plan expansionniste. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour déjouer leurs plans! C'est maintenant qu'il faut vous battre pour arracher les libertés d'expression sans servir de masse de manoeuvre à ceux qui vous chantent le doux refrain de la démocratie pour vous berner!" Le fait que le pays n'est plus depuis quelques années sous le joug des puissances financières grâce à la quasi extinction de la dette extérieure ne plaît absolument pas à ces puissances qui craignent par dessus que la proie Algérie s'échappe de leurs griffes à la faveur d'un sursaut patriotique.
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