Encore une fois, la ville de Mouzaïa a été plongée dans l’émoi et la consternation, mercredi dernier, après l’annonce d’un crime crapuleux perpétré en plein jour, au centre-ville, devant de nombreux témoins.
Il était 16h30, lorsque B. L., 31 ans, souffrant de troubles psychiques et qui venait juste de sortir de prison, rencontre au boulevard du 1er Novembre 1954 A. M. Samir, âgé de 41 ans, lui aussi épileptique et souffrant de troubles mentaux. Selon des témoins, les deux hommes, qui se connaissaient déjà, s’échangent quelques insanités verbales, fait banal, puisque tous les deux sont connus par la population pour leur état de santé mentale et leur humeur agressive. Mais le ton monte entre les deux protagonistes, alors B. L., dans un moment de furie extrême, sort de sous son manteau un objet tranchant (des témoins parlent de faucille) et assène plusieurs coups mortels à la tête et au dos de A. M. S qui s’affaisse sur le sol, gisant dans une mare de sang.
Il a fallu une vingtaine de minutes avant que la victime ne soit transportée et admise au pavillon des urgences de la polyclinique de Mouzaïa, qui se trouve pourtant à une centaine de mètres du lieu du drame.
Le médecin de garde du service n’a pu que constater le décès, car la victime avait perdu beaucoup de sang. Ce qui lui a été fatal. Transporté à la morgue d’El Affroun, le corps sera par la suite transféré au CHU de Blida pour une autopsie.
Quant à l’auteur du crime, «le mangeur de morceaux de verre» comme l’appellent les habitants de Mouzaïa, et qui n’était pas à son premier forfait, il a été arrêté par les services de sécurité après une cavale qui n’a duré que quelques minutes pour être présenté au procureur du tribunal d’El Affroun. Cet énième drame à Mouzaïa pose de nouveau le problème de la prise en charge médicale de nombreux malades mentaux, dangereux parfois, errant en plein centre-ville et qui nécessitent de la part des autorités locales et des services sociaux concernés une attention particulière.
El Watan
Il était 16h30, lorsque B. L., 31 ans, souffrant de troubles psychiques et qui venait juste de sortir de prison, rencontre au boulevard du 1er Novembre 1954 A. M. Samir, âgé de 41 ans, lui aussi épileptique et souffrant de troubles mentaux. Selon des témoins, les deux hommes, qui se connaissaient déjà, s’échangent quelques insanités verbales, fait banal, puisque tous les deux sont connus par la population pour leur état de santé mentale et leur humeur agressive. Mais le ton monte entre les deux protagonistes, alors B. L., dans un moment de furie extrême, sort de sous son manteau un objet tranchant (des témoins parlent de faucille) et assène plusieurs coups mortels à la tête et au dos de A. M. S qui s’affaisse sur le sol, gisant dans une mare de sang.
Il a fallu une vingtaine de minutes avant que la victime ne soit transportée et admise au pavillon des urgences de la polyclinique de Mouzaïa, qui se trouve pourtant à une centaine de mètres du lieu du drame.
Le médecin de garde du service n’a pu que constater le décès, car la victime avait perdu beaucoup de sang. Ce qui lui a été fatal. Transporté à la morgue d’El Affroun, le corps sera par la suite transféré au CHU de Blida pour une autopsie.
Quant à l’auteur du crime, «le mangeur de morceaux de verre» comme l’appellent les habitants de Mouzaïa, et qui n’était pas à son premier forfait, il a été arrêté par les services de sécurité après une cavale qui n’a duré que quelques minutes pour être présenté au procureur du tribunal d’El Affroun. Cet énième drame à Mouzaïa pose de nouveau le problème de la prise en charge médicale de nombreux malades mentaux, dangereux parfois, errant en plein centre-ville et qui nécessitent de la part des autorités locales et des services sociaux concernés une attention particulière.
El Watan
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