Tweet
En Algérie, même si les diagnostics sont faits, la prise en charge complète des malades atteints de cancers de la prostate et de la vessie notamment, fait défaut. C’est ce qu’ont précisé hier, les animateurs du 4e congrès d’oncologie, évoquant la prise en charge en radiothérapie qui fait défaut en raison des rendez vous éloignés.
Le quatrième congrès d’oncologie organisé hier par la Société algérienne d’oncologie, l’Association médicale arabe contre le cancer et l’Ecole arabe d’oncologie, a permis, selon le professeur Bounedjar de mettre en évidence la prévalence de cancers tels que ceux de la vessie, de la prostate et du rein.
Ainsi, et pour ce qui est du cancer de la vessie, qui vient en quatrième position dans les cancers qui touchent les hommes, le premier facteur de risque est la cigarette. Selon les statistiques de l’INSP pour l’année 2010, et pour ce qui est de la prévalence, il y a 20 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
Par ailleurs, et des 400 000 nouveaux cas de cancer par an, celui de la vessie vient en troisième position avec 6 000 nouveaux cas par an. Pour ce qui est du cancer de la prostate, l’incidence est de 18 cas pour 100 000 habitants.
Pour ce qui est du traitement de ces pathologies lourdes, le traitement, s’il passe par la chirurgie pour la vessie, pour les cas de stades avancés la chimiothérapie est nécessaire. Ainsi, les deux cancers urologiques figurent parmi les cinq premiers les plus fréquents en Algérie.
Pour ce qui est de leurs prévalences dans les pays arabes, c’est selon les pays, explique le professeur Bounedjar.
Pour ce qui est du dépistage du cancer de la prostate, les hommes de cinquante ans et plus doivent faire un dosage de la PSA toutes les deux années pour que la maladie soit dépistée à temps.
Le spécialiste mettra par ailleurs en évidence la difficulté d’assurer la radiothérapie aux malades en raison de nombre réduit de places disponibles.
Toutefois et selon lui, les cinq nouveaux centres annoncés par le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière pour l’année 2015 pourraient permettre une meilleure prise en charge des malades.
A la fin de l’année 2014, les centres de Sidi Bel-Abbès et deTlemcen seront livrés, a rappelé l’intervenant. Le congrès, selon le professeur Bounedjar, secrétaire général de la Société algérienne d’oncologie, permet aux professionnels d’échanger leurs expériences et d’assurer une formation continue dans la spécialité particulièrement pointue qu’est l’oncologie. 300 participants étaient présents au congrès et représentant sept pays, dont la France, la Belgique, le Liban et l’Égypte.
F.-Zohra B. - Alger ( Le Soir)
Le quatrième congrès d’oncologie organisé hier par la Société algérienne d’oncologie, l’Association médicale arabe contre le cancer et l’Ecole arabe d’oncologie, a permis, selon le professeur Bounedjar de mettre en évidence la prévalence de cancers tels que ceux de la vessie, de la prostate et du rein.
Ainsi, et pour ce qui est du cancer de la vessie, qui vient en quatrième position dans les cancers qui touchent les hommes, le premier facteur de risque est la cigarette. Selon les statistiques de l’INSP pour l’année 2010, et pour ce qui est de la prévalence, il y a 20 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
Par ailleurs, et des 400 000 nouveaux cas de cancer par an, celui de la vessie vient en troisième position avec 6 000 nouveaux cas par an. Pour ce qui est du cancer de la prostate, l’incidence est de 18 cas pour 100 000 habitants.
Pour ce qui est du traitement de ces pathologies lourdes, le traitement, s’il passe par la chirurgie pour la vessie, pour les cas de stades avancés la chimiothérapie est nécessaire. Ainsi, les deux cancers urologiques figurent parmi les cinq premiers les plus fréquents en Algérie.
Pour ce qui est de leurs prévalences dans les pays arabes, c’est selon les pays, explique le professeur Bounedjar.
Pour ce qui est du dépistage du cancer de la prostate, les hommes de cinquante ans et plus doivent faire un dosage de la PSA toutes les deux années pour que la maladie soit dépistée à temps.
Le spécialiste mettra par ailleurs en évidence la difficulté d’assurer la radiothérapie aux malades en raison de nombre réduit de places disponibles.
Toutefois et selon lui, les cinq nouveaux centres annoncés par le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière pour l’année 2015 pourraient permettre une meilleure prise en charge des malades.
A la fin de l’année 2014, les centres de Sidi Bel-Abbès et deTlemcen seront livrés, a rappelé l’intervenant. Le congrès, selon le professeur Bounedjar, secrétaire général de la Société algérienne d’oncologie, permet aux professionnels d’échanger leurs expériences et d’assurer une formation continue dans la spécialité particulièrement pointue qu’est l’oncologie. 300 participants étaient présents au congrès et représentant sept pays, dont la France, la Belgique, le Liban et l’Égypte.
F.-Zohra B. - Alger ( Le Soir)