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Quand Bernard Lugan défendait l’Apartheid

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  • Quand Bernard Lugan défendait l’Apartheid


  • #2
    Un historien au service des plus vils !!!

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    • #3
      son nom ne sonne pas très marocain
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        Grand défenseur de l'Apartheid et ... de la marocanité du SO !

        Comme quoi ...

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        • #5
          Pas de makhzani pour commenter l'intervention de leur grand historien de référence !

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          • #6
            Même l'animateur est abasourdi.
            l'Algérie n'a pas d'histoire, l'apartheid est chose magnifique, le Sahara est marocain ... que de bêtises.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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            • #7
              l'Algérie n'a pas d'histoire, l'apartheid est chose magnifique, le Sahara est marocain
              La litanie des FAistes Marocains

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              • #8
                Grand défenseur de l'Apartheid et ... de la marocanité du SO !

                Comme quoi ...
                Jawzia
                C'est ta lecture propre mon cher , une lecture biaisée par ta marocophobie évidente car cet historien qui est reconnu comme chercheur par l'ONU et bien d'autres organismes connait mieux que toi le continent africain.

                Il dit seulement que la centralisation de l'AFS était une erreur car l'AFS ne se résume pas en un seul pays et qu'il fallait opter pour le fédéralisme qui respecte les spécificités des minorités ( Banthoustans avec les zoulous etc..etc..) .

                Ci après pour une meilleure compréhension l'approche de cet historien qui ne limite pas sa conception uniquement à l'Afrique du sud mais à tous les pays africains car pour lui la démocratie à l’européenne ne doit pas être calquée en Afrique.

                C'est même un anti colonialiste farouche qui s'attaque aux organismes internationaux comme le FMI et la BM..

                On peut ne pas être d'accord avec lui mais parler de défenseur de l'Apartheid est fort de café mais cela ne m’étonne nullement.

                Tous ceux qui ne suivent pas la version algérienne ne peuvent être que mauvais .


                Le professeur Bernard Lugan, historien français, spécialiste de l’Afrique: «L’Afrique a besoin d’une démocratie à l’africaine»


                Article paru dans Week-End | 8 September, 2013 -


                Vous vous présentez comme étant un africaniste. Que signifie ce terme?

                — C’est quelqu’un qui s’intéresse non à l’Afrique, mais aux Afriques. Parce que l’Afrique n’existe pas. Quand vous parlez de l’Afrique du Sud et du Maroc, de Madagascar et du Ghana, ce sont des pays, des mondes totalement différents. Donc, l’africaniste est quelqu’un qui essaye d’avoir une vision globale, mais fondée sur une approche régionale. Le grand problème, surtout en France, c’est que les africanistes sont souvent des connaisseurs de petits territoires.

                Comment êtes-vous devenu africaniste avec une vision globale?

                — J’ai passé mon enfance en Afrique du Nord, plus précisément au Maroc. Ensuite, je suis allé en France où j’ai fait mes études. En 1971, je suis retourné en Afrique pour travailler dans la coopération.

                Votre vision est, sans aucun doute, originale puisque vous avez déclaré que “la colonisation n’était qu’une petite parenthèse dans l’histoire de l’Afrique.” Ce que les historiens africains trouvent plutôt fort comme jugement.

                — Ils peuvent trouver ça fort et ça dépend de quels historiens vous parlez. Qu’est-ce qu’un historien sinon un homme de la longue durée, surtout quand il s’agit de l’Afrique. Je dis que la colonisation est un éclair dans l’histoire de l’Afrique puisque la période coloniale, par rapport à l’histoire de l’empire du Ghana, ne représente pas grand-chose.

                Mais il y quand même une énorme différence entre l’historien global et les nombreux descendants de ceux qui ont subi la colonisation en Afrique!

                — C’est, en fin de compte, la différence entre l’historien que je suis et le journaliste que vous êtes. Vous avez le réflexe immédiat et émotionnel du journaliste. Moi, je suis l’historien sans émotion.

                Êtes-vous capable de comprendre l’émotion que suscite encore la colonisation?

                — Oui, mais j’essaye de m’en dégager. Vous, vous pensez à la résurrection des âmes, moi je fais l’autopsie, ce n’est pas la même chose. C’est difficile mais j’essaye au maximum de répudier l’émotionnel. Je suis comme Beaumarchais, je ne blâme ni ne loue: je raconte. Et c’est déjà très difficile.

                Quand vous déclarez que Nelson Mandela a tout raté et n’a rien fait, c’est de l’autopsie historique ou de la provocation tout court? En tout cas, je peux vous garantir que des millions d’être humains ne sont pas d’accord avec vous.

                — Mais je suis capable de démontrer la vérité de cette déclaration. Nelson Mandela n’a jamais été au pouvoir. Il est une icône, un symbole, mais ce n’est pas un personnage historique au sens gouvernemental. Il arrive au pouvoir en 1994, mais il n’est pas seul parce qu’il y a De Klerk qui est encore là pour deux ans. Quand De Klerk se retire, Mandela laisse le pouvoir à M’Beki, ce qui fait que Mandela n’a jamais réellement dirigé l’Afrique du Sud. On ne peut pas juger du bilan de Mandela puisqu’il n’a jamais régné.

                Votre interprétation historique se tient. Mais dire que Mandela n’a rien fait, tout de même! C’est quand même grâce à lui que l’Afrique du Sud a pu sortir, plutôt bien, de la période de l’apartheid! On ne peut pas dire qu’il n’a rien fait!

                — Alors là, c’est une tout autre histoire. Mandela est une image, une icône, un saint laïc, tout ce que vous voulez. Mais je ne suis pas sur ce terrain-là. Moi, je suis sur le terrain du concret. Cependant, je reconnais que dire que Mandela n’a rien fait est peut-être un peu abrupt. Il n’a rien fait dans le domaine gouvernemental, mais il est évident qu’il a eu un rôle essentiel en Afrique du Sud. Il a donné une image rassurante à un processus qui risquait de devenir explosif. En donnant cette image, il a permis à toute une fraction de la population et de la classe politique blanche sud-africaine de jouer le jeu. S’il y avait eu quelqu’un de plus extrémiste et de plus dur que Mandela, la radicalisation politique aurait probablement dégénéré en guerre civile en Afrique du Sud.

                Vous étiez en faveur de l’établissement d’un état afrikaner en Afrique du Sud?

                Je considère que la nouvelle Afrique du Sud résumée en un seul pays est un État artificiel et une erreur politique. Je ne dis pas qu’il fallait faire dix pays indépendants, mais je suis pour une approche fédéraliste à la place d’un État artificiel. L’Afrique du Sud est, au départ, une création coloniale anglaise. Les Anglais ont écrasé systématiquement tous les peuples qui s’opposaient à leur projet politique qui était de mettre sur pied une grande fédération d’Afrique australe allant jusqu’à la Zambie. Ils ont écrasé les Xhosa, puis les Zoulus et ensuite les Afrikaneers pour créer un État qui rassemble des peuples qui ont leur histoire, leur civilisation, leurs traditions. Le problème de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, et c’est la grande erreur post marxiste de l’ANC, c’est d’avoir une vision unitaire du pays alors que tout est fédéral là-bas. Je suis convaincu que l’évolution ira vers le fédéralisme en Afrique du Sud. C’est dans ce sens que je suis pour un État afrikaner et un autre xhsoa, un troisième zoulou, etc, au sein d’une fédération sud africaine. Je crois qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les peuples et je ne partage pas les convictions de Léon Blum qui disait qu’il était du devoir des races supérieures d’apporter la civilisation aux races inférieures.

                (......)

                Comment envisagez-vous l’avenir de l’Afrique?

                — Je vous corrige: il faut dire des Afriques parce qu’il n’y en a pas une seule. C’est une question très difficile. Si les pays du G20 continuent à vouloir imposer une philosophie individualiste sur des sociétés qui sont communautaires, nous allons forcément aggraver la catastrophe. La démocratie à l’occidentale, celle du one man one vote, est profondément destructrice en Afrique. Parce que les pays d’Afrique ont de fortes structures communautaires qui font leur force. Dans ces pays, l’élection ne résulte pas d’un choix politique pour un parti, mais de l’appartenance ethnique, de la caste, de la religion. La démocratie africaine, c’est l’ethno mathématique – formule qui m’a été beaucoup reproché. Dans la logique africaine, les minoritaires seront toujours battus par les majoritaires. Si nous continuons à imposer le système fondé sur l’individu dans une société communautaire, nous allons à la catastrophe. La démocratie à l’occidentale est à l’origine du génocide du Rwanda. Là-bas, les Tutsis sont à 15% et dirigeaient le pays avant l’indépendance, et les Hutus étaient à 85%. Puis, les Belges et l’Église ont dit qu’il n’était pas moral que 15% de la population dominent les 85% restants. On a imposé le suffrage universel, les Hutus ont remporté les élections et les Tutsis se sont fait massacrer ou ont dû quitter le pays.

                (.....)

                Donc, la démocratie n’est pas la solution politique pour l’Afrique?

                — Pas la démocratie en tant que telle, mais en tant que plaquage de la démocratie occidentale. Une démocratie à l’africaine serait tout à fait valable.

                Que faut-il qu’elle fasse pour accélérer le processus?

                — Qu’elle se débarrasse des élites formées en Occident pour les remplacer par des gens formés chez elle. Elle a besoin de Sankara, de Shaka Zulu, de vrais chefs africains, pas de commis du FMI et de la Banque mondiale.

                Peut-on dire, pour terminer cette interview, que les nouveaux colonisateurs de l’Afrique sont le FMI et la Banque mondiale?

                La réponse est évidemment oui. Et cette colonisation est encore plus dure que la précédente parce qu’elle n’a même pas l’alibi moral. Elle a uniquement comme justificatif de se remplir les poches.
                Dernière modification par Serpico, 09 décembre 2013, 20h50.

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                • #9
                  Euh je l'ai écouté, ce n'est pas ce qu'il a dit... Le syndrome des titres trompeurs ça suffit...
                  Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                  • #10
                    si si, il trouve que l'Afrique du sud et ses bantoustans allait mieux à l'époque de l'apartheid...
                    C'est quelque peu comme le discours de certains pieds noirs ou harkis qui trouvent que l'Algérie française était mieux que l'actuelle.
                    C'est des foutaises.
                    Dernière modification par Bachi, 09 décembre 2013, 21h13.

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                    • #11
                      Non il dit qu'il y aurait du avoir un partage équitable du territoire en états fédéraux sur la base de l'éthnie, et pas un fantasme gauchiste de melting pot. Il dit clairement ce n'est pas parce que je dis qu'un russe de 1960 vivait mieux qu'un russe sous Eltsine que je suis pour l'URSS...
                      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                      • #12
                        Euh je l'ai écouté, ce n'est pas ce qu'il a dit... Le syndrome des titres trompeurs ça suffit...mkh
                        C'est ce qu'il répète dans l'interview de façon plus évidente en rejetant la notion de race supérieure contrairement au titre de Jawzia.
                        Je suis convaincu que l’évolution ira vers le fédéralisme en Afrique du Sud. C’est dans ce sens que je suis pour un État afrikaner et un autre xhsoa, un troisième zoulou, etc, au sein d’une fédération sud africaine.
                        Je crois qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les peuples et je ne partage pas les convictions de Léon Blum qui disait qu’il était du devoir des races supérieures d’apporter la civilisation aux races inférieures
                        .
                        Dernière modification par Serpico, 09 décembre 2013, 21h32.

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                        • #13
                          Non, tu as mal pigé...
                          Tout de suite après, il fait l'éloge des bantoustans...
                          Sais-tu ce que c'est ?
                          des réserves pour mieux vivre l'apartheid

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                          • #14
                            Oui je sais ce que sont les bantoustans, mais il n'a pas dit ça comme ça... Après ce type est une crapule je le connais et je connais son animosité envers l'Algérie... Mais là il n'a rien dit de choquant... L'Afrique du Sud est réellement en perdition, elle a des entreprises à la pointe qui font illusion mais le pays est un enfer à ciel ouvert!
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                            • #15
                              Je ne sais pas mais si tu penses que des Soweto à grande échelle pour parquer les noirs aux côtés de territoires pour les blancs est une bonne "approche" ... je reste dubitatif.

                              De plus, les banthoustan ne sont pas des territoires naturels mais une création du régime de l'Apartheid pour y parquer la population noire.

                              Voilà ce que défend ce vil historien.

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