Le porte-parole du ministère algérien des AE a indiqué, dimanche dernier, que son pays avait décidé du gel des relations bilatérales avec le Maroc et particulièrement de boycotter toute réunion de caractère politique qui se tiendrait dans le Royaume.
Cette décision serait motivée par l’indignation ressentie à Alger après la condamnation à une peine de deux mois de prison avec sursis du jeune Marocain qui avait descendu de sa hampe le drapeau figurant au fronton du consulat général d’Algérie à Casablanca.
Les dirigeants de notre voisin de l’Est auraient peut-être souhaité que ce jeune, qui ignore sans doute les termes de la Convention de Vienne, fût condamné à une lourde peine de prison, « pour l’exemple » comme l’avait réclamé à cor et à cri la presse de ce pays.
Les autorités marocaines, qui ont « le sang beaucoup moins chaud », ont eu l’intelligence de ramener ce geste à sa juste valeur, celle d’un acte sans portée, ni conséquence, d’un citoyen lambda emporté par sa fougue patriotique !
Le pouvoir algérien, qui ne demandait pas moins que « d’être associé » à l’enquête judiciaire menée contre cet individu, a choisi lui aussi « l’escalade », sans appréhender qu’il atteignait, par cette décision de gel des relations bilatérales, le sommet du ridicule…
On laissera donc le Président Bouteflika et ses services se parer faussement du drap de la vertu outragée, alors que la politique de soutien systématique et multiforme de l’Algérie officielle aux séparatistes du Polisario, menée sans discontinuité depuis près de quarante ans, est à l’origine de ce geste, certes déplacé, du jeune Marocain.
D’ailleurs, le Maroc et son peuple, malgré le préjudice subi depuis si longtemps, ont toujours veillé à prévenir l’irréparable, en refusant la surenchère et l’exploitation outrancière d’incidents de parcours qui n’ont pas manqué de se produire en plusieurs occasions.
Geler les relations entre l’Algérie et le Maroc, pour un geste malheureux, mais totalement isolé, c’est comme si l’on se proposait d’abattre une mouche avec un missile nucléaire et la réaction d’Alger nous ramène à un proverbe que nos voisins connaissent sans doute : « les funérailles battent leur plein et l’on enterre un rat »…
On remarquera, en outre, que le gel décrété par le Palais de la Mouradia n’est en réalité que l’affirmation officielle d’une attitude que le pouvoir algérien observe depuis longtemps déjà puisque chaque initiative émanant de Rabat et destinée à raviver la flamme du dialogue bilatéral ou l’apurement du contentieux se perd immanquablement dans les méandres du discours hypocrite et faussement ingénu des responsables algériens.
Aujourd’hui, au moins, les choses sont claires. Alger officialise la brouille qui, de facto, devient donc de jure.
Mais, le gel ne nous fera ni chaud, ni froid, parce que la relation bilatérale, par la faute du pouvoir algérien, était déjà glaciale…
Et le froid, c’est bien connu, annihile les sensations, voire les sentiments…
Alors, brrr, brrr, brrr !
Fahd YATA lnt.ma
Cette décision serait motivée par l’indignation ressentie à Alger après la condamnation à une peine de deux mois de prison avec sursis du jeune Marocain qui avait descendu de sa hampe le drapeau figurant au fronton du consulat général d’Algérie à Casablanca.
Les dirigeants de notre voisin de l’Est auraient peut-être souhaité que ce jeune, qui ignore sans doute les termes de la Convention de Vienne, fût condamné à une lourde peine de prison, « pour l’exemple » comme l’avait réclamé à cor et à cri la presse de ce pays.
Les autorités marocaines, qui ont « le sang beaucoup moins chaud », ont eu l’intelligence de ramener ce geste à sa juste valeur, celle d’un acte sans portée, ni conséquence, d’un citoyen lambda emporté par sa fougue patriotique !
Le pouvoir algérien, qui ne demandait pas moins que « d’être associé » à l’enquête judiciaire menée contre cet individu, a choisi lui aussi « l’escalade », sans appréhender qu’il atteignait, par cette décision de gel des relations bilatérales, le sommet du ridicule…
On laissera donc le Président Bouteflika et ses services se parer faussement du drap de la vertu outragée, alors que la politique de soutien systématique et multiforme de l’Algérie officielle aux séparatistes du Polisario, menée sans discontinuité depuis près de quarante ans, est à l’origine de ce geste, certes déplacé, du jeune Marocain.
D’ailleurs, le Maroc et son peuple, malgré le préjudice subi depuis si longtemps, ont toujours veillé à prévenir l’irréparable, en refusant la surenchère et l’exploitation outrancière d’incidents de parcours qui n’ont pas manqué de se produire en plusieurs occasions.
Geler les relations entre l’Algérie et le Maroc, pour un geste malheureux, mais totalement isolé, c’est comme si l’on se proposait d’abattre une mouche avec un missile nucléaire et la réaction d’Alger nous ramène à un proverbe que nos voisins connaissent sans doute : « les funérailles battent leur plein et l’on enterre un rat »…
On remarquera, en outre, que le gel décrété par le Palais de la Mouradia n’est en réalité que l’affirmation officielle d’une attitude que le pouvoir algérien observe depuis longtemps déjà puisque chaque initiative émanant de Rabat et destinée à raviver la flamme du dialogue bilatéral ou l’apurement du contentieux se perd immanquablement dans les méandres du discours hypocrite et faussement ingénu des responsables algériens.
Aujourd’hui, au moins, les choses sont claires. Alger officialise la brouille qui, de facto, devient donc de jure.
Mais, le gel ne nous fera ni chaud, ni froid, parce que la relation bilatérale, par la faute du pouvoir algérien, était déjà glaciale…
Et le froid, c’est bien connu, annihile les sensations, voire les sentiments…
Alors, brrr, brrr, brrr !
Fahd YATA lnt.ma
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