TSA - lundi, 09 décembre 2013 16:05
Les entreprises publiques ont englouti 10 milliards de dollars depuis 2009
Achira Mammeri
Amar Beyounes, ministre de l’Industrie est formel : « Le processus de privatisation des entreprises publiques a échoué ». Le ministre qui intervenait, ce lundi 9 décembre, au Conseil de la nation à l’occasion d’une séance consacrée aux questions orales, a reconnu qu’à l’exception de quelques opérations de concession réussies au profit des opérateurs privés nationaux et étrangers, « le processus de privatisation lancé entre 1995 et 2001 n’a pas donné les résultats escomptés ».
Les raisons ? « L’absence d’un plan de redressement du tissu industriel et la concurrence féroce des sociétés étrangères, amenant, dans plusieurs cas, les entreprises algériennes à réduire leur production ».
Le ministre de l’industrie est revenu, par les chiffres, sur le programme de développement du secteur industriel algérien, privé et public entamé en 2009. Un programme dans lequel le gouvernement a injecté, selon le ministre, 800 milliards de dinars (10 milliards de dollars) pour l’appui aux entreprises. Le fonds spécial pour la réhabilitation des entreprises ayant la capacité de réaliser des projets en partenariat a été doté de 400 milliards de dinars.
Toujours selon les chiffres du ministre, le secteur industriel algérien compte 860 entreprises publiques, qui emploient 278 000 travailleurs avec un chiffe d’affaires qui avoisine 800 milliards de DA. A ce chiffre, il faut rajouter 345 entreprises affiliées aux 18 SGP employant 92 000 travailleurs.
Amar Benyounes estime que le deuxième plan de développement commence à donner ses fruits. Selon lui, « plusieurs entreprises algériennes ont lancé des appels d’offre pour l’acquisition de matériel d’équipement nécessaires à relancer leur activités, tandis que d’autres le feront dans un avenir très proche ».
Ce même plan a permis de relancer quelques filiales telles que les cimenteries. Selon le ministre, la production de ciment va atteindre les 20 millions de tonnes annuellement. La production d’acier est en hausse aussi depuis la reprise du complexe d’El Hadjar.
Le ministre a reconnu aussi que le problème du foncier industriel freine les investissements. Il a annoncé que le groupe de travail mis en place lors de la dernière Tripartite rendra son rapport dans une semaine. Amara Benyounes a déjà catégoriquement écarté la possibilité de céder ce foncier au profit du secteur de l’habitat, dans le cadre des différents projets de logement lancés récemment.
Les entreprises publiques ont englouti 10 milliards de dollars depuis 2009
Achira Mammeri
Amar Beyounes, ministre de l’Industrie est formel : « Le processus de privatisation des entreprises publiques a échoué ». Le ministre qui intervenait, ce lundi 9 décembre, au Conseil de la nation à l’occasion d’une séance consacrée aux questions orales, a reconnu qu’à l’exception de quelques opérations de concession réussies au profit des opérateurs privés nationaux et étrangers, « le processus de privatisation lancé entre 1995 et 2001 n’a pas donné les résultats escomptés ».
Les raisons ? « L’absence d’un plan de redressement du tissu industriel et la concurrence féroce des sociétés étrangères, amenant, dans plusieurs cas, les entreprises algériennes à réduire leur production ».
Le ministre de l’industrie est revenu, par les chiffres, sur le programme de développement du secteur industriel algérien, privé et public entamé en 2009. Un programme dans lequel le gouvernement a injecté, selon le ministre, 800 milliards de dinars (10 milliards de dollars) pour l’appui aux entreprises. Le fonds spécial pour la réhabilitation des entreprises ayant la capacité de réaliser des projets en partenariat a été doté de 400 milliards de dinars.
Toujours selon les chiffres du ministre, le secteur industriel algérien compte 860 entreprises publiques, qui emploient 278 000 travailleurs avec un chiffe d’affaires qui avoisine 800 milliards de DA. A ce chiffre, il faut rajouter 345 entreprises affiliées aux 18 SGP employant 92 000 travailleurs.
Amar Benyounes estime que le deuxième plan de développement commence à donner ses fruits. Selon lui, « plusieurs entreprises algériennes ont lancé des appels d’offre pour l’acquisition de matériel d’équipement nécessaires à relancer leur activités, tandis que d’autres le feront dans un avenir très proche ».
Ce même plan a permis de relancer quelques filiales telles que les cimenteries. Selon le ministre, la production de ciment va atteindre les 20 millions de tonnes annuellement. La production d’acier est en hausse aussi depuis la reprise du complexe d’El Hadjar.
Le ministre a reconnu aussi que le problème du foncier industriel freine les investissements. Il a annoncé que le groupe de travail mis en place lors de la dernière Tripartite rendra son rapport dans une semaine. Amara Benyounes a déjà catégoriquement écarté la possibilité de céder ce foncier au profit du secteur de l’habitat, dans le cadre des différents projets de logement lancés récemment.
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