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Une banque pour les exclus en Algérie

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  • Une banque pour les exclus en Algérie

    Il est de plus en plus question d'ouvrir une banque pour les exclus en Algérie. Ce sera sous la forme de coopératives d’épargne et de crédit qui sont à but non lucratif et fonctionnent sur le même principe qu'une mutuelle. Leurs créations a été approuvé au conseil des ministres du 11 et doit être débattu à l'APN mais tout porte à croire que ces banques verront le jour tant cela correspond à une attente certaine.


    ===

    Les coopératives d’épargne et de crédit sont des groupements de personnes physiques qui mettent en commun leur épargne pour sa distribution sous forme de crédits à leurs adhérents à des conditions avantageuses. Elles ont la particularité d’effectuer des opérations commerciales sans avoir de but lucratif. Sorte de mutuelle, la coopérative d’épargne et de crédit est constituée par des associations de travailleurs ou des syndicats, à l’issue d’une assemblée générale réunissant au minimum cent membres et doit demander l’autorisation d’établissement délivrée par Conseil de la monnaie et du crédit (CMC). Selon le projet de loi, les membres d’une coopérative sont les membres fondateurs ainsi que toute autre personne faisant partie d’un même secteur d’activité, d’une même zone géographique ou de toute autre collectivité dont les membres ont les mêmes intérêts.

    Une fois créée par un acte notarié, la coopérative d’épargne et de crédit doit solliciter, avant l’exercice de toute activité, l’agrément de la Banque d’Algérie à qui elle remet la liste de ses dirigeants. La nomination des membres du conseil d’administration et de son directeur général doit être approuvée par le gouverneur de la Banque Centrale.

    L’idée de la coopérative d’épargne et de crédit n’est pas propre à l’Algérie, elle s’apparente au «credit union» d’Amérique du Nord, coopérative destinée aux exclus du système économique, qui n’ont pas la possibilité d’accéder à des services financiers à des coûts économiques avantageux. Elles sont au nombre de 37 000 établissements activant dans 91 pays et totalisant les plus de 112 millions de membres. Elles ont pu collecter un total d’environ 504 milliards de dollars en 2004.

    On dit que, chez nous, sommairement, les coopératives d’épargne et de crédit peuvent être assimilées au système traditionnel d’entraide sociale, appelé «touiza», mais sous une forme plus actuelle et plus sophistiquée. En fait, ce projet fait partie de la réforme du système financier algérien et vise la diversification de ses acteurs en y intégrant les catégories classées «exclues», à cause du faible niveau de leur revenu, de leur culture financière ou encore de leur éloignement géographique, et qui ne peuvent accéder aux services des banques. Elles pourront ainsi bénéficier des services financiers sur la base d’une liste exhaustive d’opérations financières proposée par le projet de loi.

    Toutefois, la porte n’est pas ouverte à tous les exclus, le dispositif de lutte contre le blanchiment empêche l’adhésion à la coopérative de personnes ayant fait l’objet de condamnation pour crime, détournement, escroquerie, banqueroute, infraction à la législation des changes et pour toute infraction liée au trafic de drogue, au blanchiment d’argent et au terrorisme.

    La coopérative d’épargne et de crédit peut octroyer des crédits et ouvrir des comptes au profit des membres de la coopérative, effectuer et recevoir des virements, émettre et gérer des cartes de paiement et d’autres instruments de paiement mais avec l’autorisation du CMC en tant qu’autorité monétaire nationale. Les engagements financiers de la coopérative envers un de ses membres ne peuvent dépasser 2% de ses fonds propres nets, comme l’exigent les règles prudentielles imposées à toute banque. La coopérative d’épargne et de crédit doit adhérer à la Centrale des risques de la Banque d’Algérie et son fonctionnement est soumis au contrôle et à la supervision dans les conditions prévues par le CMC.

    Par La nouvelle république

  • #2
    Il est de plus en plus question d'ouvrir une banque pour les exclus en Algérie. Ce sera sous la forme de coopératives d’épargne et de crédit qui sont à but non lucratif et fonctionnent sur le même principe qu'une mutuelle.
    Une antikhalifa bank quoi!!!Espèrant qu'il ne se feront pas gruger comme les clients de la Khalifa
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      je crois que c'est pas des banque mais c'est des assocaitions.

      au maroc il y a des models d'association pour les micro credit.

      un exmple http://www.zakourafondation.org/ qui fait un bon travaille avec les femmes. et il y en d'autres qui font le meme travaille.

      je crois que c'est un bon model pour l'algerie.

      Commentaire

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