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Région Mena : les Etats confrontés à la faible croissance

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  • Région Mena : les Etats confrontés à la faible croissance

    Selon la Banque mondiale, le principal défi pour les pays est d’arriver à attirer les investissements dans les secteurs pourvoyeurs d’emplois. La stabilité politique du Maroc est un point positif, mais pas suffisant.

    La Banque mondiale a livrévendredi 6 décembre une nouvelle étude sur les perspectives de croissance dans la région Mena.

    Réalisée par Shanta Devarajan, économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Mena, l’étude souligne que les Etats de la région vont être confrontés à une croissance faible en 2013, touchant de façon quasi uniforme tous les pays.

    Les Etats confrontés à l’instabilité politique éprouvent encore plus de difficultés à attirer les investissements productifs, alors que les investissements dans les secteurs peu gourmands en main d’œuvre comme l’énergie et les mines sont peu touchés.

    La présentation a été suivie au bureau de Rabat d’une discussion sur la situation macro-économique au Maroc et sur les défis en matière de stabilité et de croissance économique.

    Un constat peu encourageant pour la région

    Selon l’étude, la croissance de la région Mena en 2013 est estimée à 2,8% en moyenne, soit la moitié du niveau de 2012. Mais si en 2012, on constatait une croissance à 2 vitesses, avec une croissance plus forte pour les pays exportateurs de pétrole, en 2013, la faible croissance est plus homogène.

    A cette faible croissance s’ajoute le problème des déficits, notamment budgétaires, qui ont atteint des niveaux propres à créer des difficultés dans la gestion macroéconomique, notamment au Maroc, en Tunisie et en Egypte.

    Plus inquiétant encore, la composition des dépenses publiques a changé, les investissements publics étant en régression au profit des dépenses courantes.

    Enfin, l’étude constate une diminution des investissements directs étrangers (IDE) dans la région Mena, alors que dans les autres régions de monde, on observe une reprise après la diminution des IDE liée à la crise financière mondiale. L’étude explique en partie cette diminution par la plus grande instabilité politique engendrée par les mouvements populaires du Printemps arabe.

    Instabilité politique et IDE

    Le Printemps arabe a entrainé un accroissement de l’instabilité politique
    dans tous les pays de la région. Depuis lors, l’instabilité politique est la seconde contrainte à l’investissement la plus importante identifiée par les entreprises – juste après la corruption – alors qu’elle ne figurait pas parmi les 13 contraintes les plus importantes avant cela.

    Mais si l’étude confirme une relation négative entre la croissance des IDE et l’instabilité politique en moyenne, elle différencie les IDE réalisés dans le secteur extractif et minier, sur lesquels l’instabilité politique n’a que très peu d’effet, des IDE dans le secteur manufacturier non pétrolier et les services commerciaux, très sensibles à l’instabilité. Or, ce sont ces derniers qui sont porteurs d’emplois.

    Par conséquent, l’instabilité politique créée par le Printemps arabe décourage les IDE productifs et porteurs d’emplois. La question qui se pose pour chaque pays est donc de savoir comment attirer les IDE plus productifs pour contribuer davantage à la création d’emplois.

    Le Maroc, l’instabilité politique et les IDE

    Le Maroc, bien qu’étant un cas particulier dans la région Mena, présente en même temps de grandes similitudes avec la moyenne régionale.

    C’est un cas particulier car il a été moins touché par l’instabilité politique, ayant su préserver une certaine paix sociale. De plus, la mise en place de la stratégie Emergence qui a accru la visibilité du pays et développé le champ des possibles, a permis d’attirer des IDE dans le domaine productif. L’exemple marocain montre, selon Shanta Devarajan, que les politiques industrielles doivent changer d’optique pour ne plus raisonner par secteur mais par entreprise, pour étudier les caractéristiques des entreprises qui réussissent.

    Mais le Maroc présente également certaines similitudes avec la moyenne régionale, notamment un chômage élevé chez les jeunes et les femmes, une très lourde intervention de l’Etat, qui n’a pourtant pas donné les résultats attendus, etc. Le fort chômage des jeunes, au Maroc comme dans l’ensemble de la région, a deux causes principales, selon Shanta Devarajan : un problème d’adéquation entre les compétences de la main d’œuvre et le besoin des entreprises (problème d’offre) et un manque d’entreprises qui demandent de la main d’œuvre (problème de demande).

    Mais, c’est le second problème qui est le plus important, l’offre pouvant réagir à la demande, si demande il y a.

    Enfin, pour les experts réunis dans le cadre de cette présentation, il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi les IDE ne créent pas suffisamment d’emplois au Maroc, notamment :

    - Le manque de politique d’incitation, telle que la non-fiscalisation du secteur de l’immobilier qui détourne les capitaux vers l’immobilier plutôt que vers l’industrie ;

    - La recherche-développement quasi nulle ;

    La diminution de la marge de manœuvre financière du gouvernement est un facteur aggravant supplémentaire.

    Source: media24
    Dernière modification par jawzia, 10 décembre 2013, 10h04.

  • #2

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    • #3
      Périmée la vidéo de Mars. Le rapport de la banque mondiale date de quelques jours.

      Enfin, pour les experts réunis dans le cadre de cette présentation, il y a plusieurs raisons qui expliquent pourquoi les IDE ne créent pas suffisamment d’emplois au Maroc, notamment :

      - Le manque de politique d’incitation, telle que la non-fiscalisation du secteur de l’immobilier qui détourne les capitaux vers l’immobilier plutôt que vers l’industrie ;

      - La recherche-développement quasi nulle ;

      La diminution de la marge de manœuvre financière du gouvernement est un facteur aggravant supplémentaire.

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      • #4
        Plus de details et de données:

        La région Mena renouera avec la croissance en 2014 En moyenne 3,8%, prévoit le FMI
        Le Maroc en haut du podium au Maghreb

        La croissance dans la région Mena ralentit en 2013, mais devrait reprendre en 2014 suite à l’amélioration de la situation mondiale et de la reprise de la production pétrolière



        Le malaise des pays émergents et les incertitudes budgétaires et monétaires aux Etats-Unis… autant de facteurs qui ont contraint le Fonds monétaire international (FMI) à revoir ses perspectives. «La croissance mondiale reste faible et ses moteurs changent», ont indiqué les économistes dans le dernier rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale (PEM). Ce rapport vient à quelques jours des assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale qui se déroulent du 11 au 13 octobre à Washington. Le Maroc y participe avec une forte délégation conduite par Najib Boulif, ministre des Affaires générales et de la Gouvernance. Si les prévisions restent moroses pour 2013, elles le seront moins pour 2014 (voir infographie). Le FMI prévoit une croissance moyenne au niveau mondial de 2,9% en 2013, au-dessous des 3,2% observés en 2012 et 3,6% en 2014. «Le raffermissement de l’économie américaine, une réduction appréciable du durcissement budgétaire (sauf au Japon) et des politiques monétaires très accommodantes sont les moteurs de ce redressement attendu», est-il expliqué. Dans la zone euro, la croissance sera freinée par la grande faiblesse des pays de la périphérie. Les pays émergents et les pays en développement devraient connaître une croissance voisine de 5% en 2014: «La politique budgétaire devrait y rester plus ou moins neutre et les taux d’intérêt réels relativement faibles». Un autre constat: «Le chômage demeurera bien trop élevé dans beaucoup de pays avancés et dans divers pays émergents notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord». Le PIB de la région Mena devrait s’accélérer en 2014 (3,8%) contre 2,1% en 2013. «Ceci est possible grâce à un redressement modéré de la production de pétrole», fait savoir le FMI. L’activité hors pétrole restera généralement vigoureuse dans les pays exportateurs de pétrole, grâce en partie à des dépenses publiques élevées. Par contre, beaucoup de pays importateurs de pétrole resteront confrontés à une situation difficile sur le plan sociopolitique et sécuritaire. Par région, l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, connaîtra cette année un taux de croissance de 3,6%, puis de 4,4% l’an prochain, contre 5,1% en 2012. Les pays qui ont été durement affectés par des troubles sociaux devront reprendre du souffle. Ainsi, l’économie de l’Egypte va croître de 1,8% cette année, contre 2,2% l’an dernier, et ce taux devra augmenter à 2,8% en 2014.

        En Tunisie, la croissance semble se reprendre, mais à un rythme beaucoup plus lent. Après un taux de croissance de 3,6% l’an dernier, son économie va croître de 3% cette année, puis de 3,7% en 2014. Au Liban, l’économie est affectée par l’impact du conflit armé en Syrie, son taux de croissance restant inchangé à 1,5% pour 2013 et 2014. Pour rappel, la Banque mondiale avait annoncé, en juin dernier, une bonne croissance dans la région Mena pour 2014. Selon les projections, le taux de croissance du PIB de la région serait de 3,5% pour 2014 et de 4,2% pour 2015, sous réserve que les tensions s’atténuent et que des réformes soient poursuivies (cf. notre édition N° 4052 du 13/06/2013).

        3,8% pour le Maroc en 2014


        Le PIB du Maroc devrait atteindre 5,1% en 2013 contre 2,7% en 2012, selon le FMI qui a publié le 8 octobre ses perspectives de l’économie mondiale. Le Fonds table sur une croissance de 3,8% pour l’année prochaine. «La croissance devrait se ralentir au Maroc en 2014, la production du secteur agricole non irrigué devant retrouver un niveau normal après la récolte exceptionnelle de 2013», d’après les experts du FMI. A noter que le gouvernement table sur un taux de croissance de 4% en 2014. Cela devrait passer notamment par le maintien du niveau de l’investissement public, en donnant la priorité aux projets prêts et ceux en cours d’exécution (cf. notre édition N° 4125 du 02/10/2013, Budget 2014: l’année des réformes).
        Fatim-Zahra TOHRY
        Dernière modification par Hibiscus, 10 décembre 2013, 16h42.

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        • #5
          La région Mena renouera avec la croissance en 2014 En moyenne 3,8%, prévoit le FMI
          Le Maroc en haut du podium au Maghreb
          Ça ne va pas plaire à certains !!

          T'es un vrai rabat-joie Hibiscus !!
          Dernière modification par Serpico, 10 décembre 2013, 18h01.

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          • #6
            T'es un vrai rabat-joie Hibiscus !!
            j'entends cela souvent. Faut que j'arrete je crois, mais il faut dire que c'est tellement facile de corriger des "informations incomplètes"

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            • #7
              les conséquences du non-Maghreb

              dirigeants de pacotilles ! ils se croient encore à l'époque de la guerre froide.

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              • #8
                les seuls dirigeant de pacotilles au nif m3awej sont installé aux club des pins !!

                Au moins les nôtres tendent la main de la fraternité ..mais les harkis qui gouvernent l'algerie joue le jeu de la division comme le leur a inculqué l'ancien colon !!

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