Mardi, une petite fille pakistanaise prenait la parole devant des membres du Congrès américain à Washington. Venue du Waziristân, une région montagneuse du nord-ouest du Pakistan, Nabila Rahman a quitté pour la première fois son pays pour raconter la peur, les larmes, la mort. Il y a une semaine, les drones tueurs de Barack Obama ont assassiné sa grand-mère.
C’était le 24 octobre 2012, la veille de l’Aïd-al-Adha (…). Nabila récoltait des légumes dans un champ attenant à la maison de sa grand-mère, avec sa petite sœur Asma, âgée de 5 ans, et six cousins. (…) Quand soudain, «deux clics» ont retenti, selon le récit de l’adolescent. «J’ai vu deux lumières brillantes tomber là où ma grand-mère se tenait. Puis tout est devenu noir», poursuit sa sœur.
Leur mamie, âgée de 67 ans, a été projetée à 20 mètres et est morte sur le coup. Zubair, lui, a reçu des éclats d’obus dans la jambe gauche, et a dû être opéré à deux reprises déjà. Sa famille a dû contracter un prêt pour payer les soins. Quant à Nabila, elle été blessée à la main. «J’ai essayé de la bander mais le sang n’arrêtait pas de couler.». En mai dernier, après bien des dénégations, l’administration du prix Nobel de la paix américain, Barack Obama, avouait publiquement avoir tué le jeune Abdurrahman, 16 ans, ainsi que son cousin et des civils qui comme lui se trouvaient dans un restaurant, où le garçon déjeunait. Son tort : être le fils de son père.
Seif-Eddine
Mercredi 11 Décembre 2013
Réflexion
C’était le 24 octobre 2012, la veille de l’Aïd-al-Adha (…). Nabila récoltait des légumes dans un champ attenant à la maison de sa grand-mère, avec sa petite sœur Asma, âgée de 5 ans, et six cousins. (…) Quand soudain, «deux clics» ont retenti, selon le récit de l’adolescent. «J’ai vu deux lumières brillantes tomber là où ma grand-mère se tenait. Puis tout est devenu noir», poursuit sa sœur.
Leur mamie, âgée de 67 ans, a été projetée à 20 mètres et est morte sur le coup. Zubair, lui, a reçu des éclats d’obus dans la jambe gauche, et a dû être opéré à deux reprises déjà. Sa famille a dû contracter un prêt pour payer les soins. Quant à Nabila, elle été blessée à la main. «J’ai essayé de la bander mais le sang n’arrêtait pas de couler.». En mai dernier, après bien des dénégations, l’administration du prix Nobel de la paix américain, Barack Obama, avouait publiquement avoir tué le jeune Abdurrahman, 16 ans, ainsi que son cousin et des civils qui comme lui se trouvaient dans un restaurant, où le garçon déjeunait. Son tort : être le fils de son père.
Seif-Eddine
Mercredi 11 Décembre 2013
Réflexion
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