Annonce

Réduire
Aucune annonce.

produits de large consommation Une hausse des prix injustifiée

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • produits de large consommation Une hausse des prix injustifiée

    Les prix des produits laitiers de production locale ont connu, ces derniers jours, une nouvelle flambée. Des majorations de 5 à 30 DA ont été pratiquées sur les prix de plusieurs marques de yaourt et autres dérivés du lait. Certains fromages ont connu une majoration allant jusqu’à 30 DA. Plusieurs marques de lait en poudre ont subi aussi des augmentations, tout comme les produits laitiers issus de l’importation.



    Selon les commerçants, cette flambée a été répercutée par les producteurs et importateurs en conséquence à la dévaluation du dinar. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) dénonce cependant le recours systématique à l’augmentation des prix. Par la voix de son porte-parole, M. Boulenouar, l’UGCAA appelle le ministère du Commerce à sévir contre certains producteurs qui produisent des yaourts et autres dérivés du lait en puisant dans la matière première destinée à la production du lait en sachet et qui est subventionnée par l’Etat.
    «C’est intolérable, plusieurs producteurs n’ont pas hésité à répercuter la hausse du coût de la poudre importée alors que pour la production de yaourts ou de fromages, ils détournent la poudre destinée à la fabrication du lait en sachet de 25 DA», révèle M. Boulenouar sans citer de noms. Le détournement des produits laitiers atteint des proportions alarmantes, prévient l’UGCAA. «Même si les chiffres relatifs aux quantités exactes détournées de ce circuit ne sont pas évaluées avec précision, nous avons pu réaliser une estimation à près de 35%, c’est-à-dire que près d’un tiers de la poudre destinée à la fabrication du lait en sachet est utilisé pour la confection des dérivés», précise M. Boulenouar qui dénonce le manque de contrôle en la matière.

    Les consommateurs sont ainsi appelés à débourser plus pour payer des produits que l’Etat subventionne. Un durcissement du contrôle ou une révision des mécanismes de soutien à cette filière sont nécessaires.
    Les prix des fruits et légumes sont hors de portée. Bien que les étals soient achalandés avec l’arrivée de produits fraîchement cueillis, les prix sont toujours exorbitants, d’après des ménagères et des chefs de famille interrogés au niveau des marchés de la capitale. Le chou-fleur, la carotte sont quasiment inaccessibles, «bien qu’ils soient des légumes de saison», remarque une ménagère en fixant le prix affiché (120 DA/kg). Les poivrons, les haricots verts dépassent les 160 DA, tout comme la courgette qui est cédée à 160 DA au minimum. La pomme de terre coûte 50 DA, soit une dizaine de dinars de plus qu’il y a quelques semaines. Selon les commerçants, l’augmentation des prix des légumes est due à leur indisponibilité, «contrairement à ce qu’avance le ministère de l’Agriculture». La défaillance du réseau de distribution et la désorganisation du marché et des chambres froides sont citées comme autres facteurs favorisant la hausse des prix des produits frais. 

    Fatima Arab

    elwatan.com
Chargement...
X