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Algérie : Les Algériens et le rêve canadien

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  • Algérie : Les Algériens et le rêve canadien

    Bonjour, la débandade continue, il est temps pour le gouvernement de faire appel aux cadres étrangers pour freiner l'hémoragie et sauver le pays, faire appel aux cadres étrangers n'est pas un crime messieurs les députés, bon nombre d'entre eux sont d'origines algériennes, vous ne récolteraient ce que vous sémerez.

    Les élus ont abrogé l’article 59 du projet de loi de finances autorisant les personnes de nationalité étrangère d’exercer la profession d’expert comptable ou de commissaire aux comptes en Algérie.
    -----------------------------------------------------------------------

    L’Algérie est confrontée depuis quelques années à une immigration de ses citoyens de plus en plus importante vers le Canada, et la plupart d’entre eux avaient une situation plus ou moins stable ici.

    Le Canada est devenu, ces dernières années, la destination privilégiée des Algériens emballés par l’idée de s’installer ailleurs.

    Après le durcissement des lois régissant l’émigration en Europe en général et en France en particulier, beaucoup se sont rabattus sur ce pays de l’Amérique du Nord qui offre encore la possibilité aux étrangers d’y émigrer en toute légalité.

    Selon Salim Aggar, chargé des relations publiques à l’ambassade du Canada à Alger, la communauté algérienne établie au Canada s’élève à un peu plus de 50 000 personnes. Elle est considérée comme l’une des plus importantes communautés arabes au Canada, selon notre interlocuteur. « La plupart des Algériens, soit 80 % environ, résident dans la province francophone du Quebec », précise-t-il encore.

    C’est dire que la langue française parlée dans cette province est pour beaucoup dans le choix porté par nos compatriotes sur le Canada pour réaliser leurs « rêves ».

    Mais quels sont justement ces « rêves » ? Il semble qu’un grand nombre de ceux qui sont partis avaient pour objectif d’avoir un nouveau rythme de vie et de meilleures ressources financières. Mais il y a aussi ceux qui espéraient seulement avoir les « papiers » canadiens pour pouvoir voyager librement et s’installer là où ils veulent. Autrement dit, le Canada pour eux n’est qu’un tremplin pour aller aux USA ou en Europe. Pour d’autres encore, il s’agissait surtout d’offrir à leurs enfants l’occasion de vivre dans un environnement « à même de leur permettre de construire leur avenir et de réussir leur vie ».

    Une chose est sûre en tout cas : les difficultés rencontrées par les uns et les autres ici ont lourdement pesé dans leur décision de partir dans ce pays si lointain qu’est le Canada.

    Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, la plupart d’entre eux avaient une situation plus ou moins stable ici en ce sens qu’ils travaillaient et avaient des revenus réguliers. C’est que pour postuler à l’émigration au Canada, il faut avoir une expérience professionnelle et une certaine somme d’argent.

    Kamel Imarazène
    29 septembre 2006 Infosoir
    Dernière modification par zek, 29 septembre 2006, 08h18.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Bonjour Zek,

    J'ai beaucoup de monde dans mon entourage qui me parle du canada.
    Un vrai Eldorado, "mieux" que la france et facile d'accées.
    La seul chose qui pourrai frêner certain c'est la distance, mais la plupart d'entre eux sont heureux d'être là-bà et ont tous une situation régulière.
    Les roses poussent parmi les épines

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    • #3
      Le rêve canadien

      J'ai beaucoup d'amis qui ont été déçus par le rêve canadien. Le marché de l’emploi est difficilement accessible aux immigrants surtout pour les gens qui veulent travailler dans leurs domaines de compétences. Ils doivent refaire leurs études à cause de problèmes d’équivalences et d'appartenance aux différents ordres qui régissent les métiers. A défaut de trouver un emploi à la hauteur de leurs attentes, beaucoup se contentent du bien aide social versé par le gouvernement et de petits boulots comme le télé-marketing et les call-centers. D’autres s’inscrivent dans des formations de plusieurs années qui à la fin ne mènent pas forcément au marché du travail. Même les informaticiens qui dans d’autres pays européens peuvent trouver facilement du travail, au Canada et au Québec apparemment s’est difficile pour eux. Je constate même une vague de retour en Algérie pour certains immigrants
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Je constate même une vague de retour en Algérie pour certains immigrants.
        Refusant de vivre aux crochets des aides sociales canadiennes pour causes difficultés de trouver un poste relevant de ses compétences je connais quelqu'un qui est dans ce cas!!
        une amie, de retour du Canada, m'as dit qu'elle connaissait des personnes qui sont là bas depuis vingt ans et qui ne sont jamais entrés dans une maison canadienne!!! c'est dire le communautarisme là bas!!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          posté par Shadok
          J'ai beaucoup d'amis qui ont été déçus par le rêve canadien. Le marché de l’emploi est difficilement accessible aux immigrants surtout pour les gens qui veulent travailler dans leurs domaines de compétences. Ils doivent refaire leurs études à cause de problèmes d’équivalences et d'appartenance aux différents ordres qui régissent les métiers. A défaut de trouver un emploi à la hauteur de leurs attentes, beaucoup se contentent du bien aide social versé par le gouvernement et de petits boulots comme le télé-marketing et les call-centers. D’autres s’inscrivent dans des formations de plusieurs années qui à la fin ne mènent pas forcément au marché du travail. Même les informaticiens qui dans d’autres pays européens peuvent trouver facilement du travail, au Canada et au Québec apparemment s’est difficile pour eux. Je constate même une vague de retour en Algérie pour certains immigrants
          Tu as tout dit, je crois bien...
          Ce n'est pas tous les qualifiés qui se retrouvent dans de petits boulots. Beaucoup finissent par trouver un poste dans leur domaine.
          C'est triste quand je vois tous ces nouveaux arrivants, ingénieurs, médecins, avocats, architrectes etc... venir à l'université perdre leur temps à prendre des cours dont généralement, ils n'ont aucun besoin.
          Il semble que le gouvernement du Québec va apporter des améliorations, forcer les différents ordres à être moins corporatistes...

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