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Présidentielle 2014 : Le jour où Bouteflika pourrait annoncer sa candidature…

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  • Présidentielle 2014 : Le jour où Bouteflika pourrait annoncer sa candidature…

    Le Président Abdelaziz Bouteflika annoncera le 19 ou 20 janvier prochain sa candidature, selon Ennahar.
    Désigné candidat du FLN le 16 novembre dernier, le Chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, devrait annoncer sa candidature le 19 ou 20 janvier prochain. C’est ce qu’a révélé, le quotidien arabophone Ennahar, dans son édition du mercredi, qui affirme que le Président candidat, qui brigue un quatrième mandat, s’appuiera sur plusieurs formations politiques, à savoir le FLN, RND et le Taj d’Amar Ghoul, ainsi que ses habituels comités de soutien.
    Affaibli, Abdelaziz Bouteflika se fait rare en public. Depuis son accident vasculaire, le Président a réduit son activité au strict minimum. En huit mois, il a assisté seulement aux séances protocolaires avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, son vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, et quelques personnalités étrangères.
    Où sont les candidats ?
    Malgré son état de santé, c’est en lui que plusieurs partis et personnalités politiques, au pouvoir, appuient la candidature du Président sortant pour un quatrième mandat. Ce-dernier n’a toujours pas soufflé mot à ce sujet. Une opacité qui paralyse la scène politique algérienne. A moins de cinq mois de l’élection présidentielle, aucun prétendant sérieux, représentant une alternative réelle et concrète, ne s’est officiellement déclaré candidat. C’est le cas du candidat malheureux de 2004, l’ancien secrétaire générale du FLN, Ali Benflis. Même si ses comités de soutien, qui se font de plus en plus nombreux à travers le territoire national, sont déjà en ordre de bataille.
    Le feu vert des médecins
    Dernier suspense entourant la candidature d’Abdelaziz Bouteflika : la présence du Chef de l’État le jour de l’annonce officielle de sa candidature. Le quotidien Ennahar ne dit pas si le Président de la République va, lui-même, animer le rendez-vous du 19 ou 20 janvier. Néanmoins, toujours selon Ennahar, Abdelaziz Bouteflika aurait reçu le feu vert de ses médecins pour reprendre un rythme normal. Est-ce une réalité ou s’agit-il seulement d’une propagande distillée par son entourage afin de pérenniser cette opacité ? En tous cas, il est clair que le cercle présidentiel n’est pas prêt de lâcher prise. Quitte à ce que Bouteflika n’anime pas un seul meeting durant la campagne…
    Elyas Nour
    Algerie.Focus
    Dernière modification par mohoo, 12 décembre 2013, 19h15.

  • #2
    Campagne autour du bilan de Bouteflika
    Objectif : reconduction ou sortie honorable ?



    Les partis et organisations qui s’égosillent à appeler Bouteflika à se représenter pour un 4e mandat se mêlent les échéances quant à la déclaration solennelle de candidature de ce dernier. Dans leurs incertitudes, désormais criantes, ils prophétisent à convenance, avançant calendrier sur calendrier, avec un espoir mordant que l’homme, handicapé par sa maladie, retrouve vite un peu de sa harangue.


    Le Front de libération nationale (FLN) et à sa suite le Tadjamou Amel Djazaïr (TAJ) et le Mouvement populaire national (MPA) n’en finissent pas de leurs suppliques à l’endroit de Bouteflika pour qu’il brigue le quatrième mandat d’affilée. Ils le font avec d’autant plus d’enthousiasme qu’ils soulèvent l’interrogation autour de la velléité prêtée à ce dernier de vouloir toujours concourir, lui que la maladie a éloigné de la vie politique publique depuis bientôt 9 mois. Il a été seriné que Bouteflika annoncerait sa candidature au courant du mois de décembre.

    Mais comme aucun signe n’est venu, entre-temps, appuyer leur assertion, à laquelle quelques médias ont assuré un certain écho, ils repoussent l’échéance. A présent, c’est pour la mi-janvier qu’ils donnent rendez-vous. Pour l’après-convocation du corps électoral, prédisent-ils, pour y mettre une once de précision.

    Thuriféraires invétérés, ils ne se découragent point, même s’il leur faut passer par bien des contorsions langagières pour expliquer comment ils comptent faire descendre dans l’arène politique leur candidat qu’un AVC force à une convalescence durable.

    Entre son évacuation au Val-de-Grâce le 27 avril 2013 et aujourd’hui, Bouteflika, qui a regagné le pays le 16 juillet, après plus de 80 jours de soins, ne s’est rendu qu’à une seule activité publique ayant nécessité un déplacement. C’était lorsqu’il réunit le Conseil des ministres, le seul de l’année, au demeurant, aux fins d’examiner et entériner la loi de finances 2014.

    Les activités du chef de l’Etat se sont réduites aux audiences qu’il accorde, au besoin, à son Premier ministre et au chef d’état-major, sinon à quelques officiels étrangers en visite en Algérie. Quant aux déplacements à l’étranger, il faisait longtemps déjà que Bouteflika en avait réduit drastiquement la cadence. Pour se consoler de n’avoir pas pu être présent aux obsèques de Nelson Mandela, auxquelles ont pris part quasiment tous les chefs d’Etat, il a convoqué le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah pour la présentation, à nouveau, d’un compte-rendu sur la situation sécuritaire dans le pays.


    La campagne, un exercice souhaitable mais pas nécessaire

    Cette convalescence prolongée dans le temps n’est pas pour rasséréner les quémandeurs d’un mandat supplémentaire de Bouteflika. Comment peuvent-ils plaider pour une candidature qui risque fort de ne pas pouvoir mener campagne électorale le moment venu ? La réponse, pour eux, semble toute trouvée.

    On les surprend à déjà suggérer que Bouteflika n’a pas besoin de s’impliquer personnellement dans la campagne électorale.

    A leurs yeux, il n’est point obligé de se plier à un tel exercice, tant est qu’ils sont là pour plaider sa cause et que, par ailleurs, son bilan parle pour lui. Aussi se mettent-ils déjà à vernir un bilan que d’aucuns savent sujet à caution, sinon pour le moins controversé. Ils vont, ce faisant, à la suite du gouvernement qui, de proche en proche, a fini par ouvertement faire de ses déplacements dans les wilayas une escale de campagne électorale.

    Abdelmalek Sellal et nombre de ministres insistent, là où ils se rendent, sur les réalisations de Bouteflika, citant en prime la réconciliation nationale qui, selon eux, est la plus salutaire des œuvres du chef de l’Etat, tant est qu’elle a fait recouvrer la paix au pays.

    Cette frénésie à vouloir attribuer à Bouteflika une sorte d’œuvre messianique les a même poussés à commettre la morbide juxtaposition, voire l’assujettissement des grands mérites du défunt Nelson Mandela à ceux de Bouteflika.

    On a insisté, en effet, pour rappeler les visites de Mandela aux camps de l’ALN en 1961, que le régime d’Apartheid a été chassé de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, lorsque justement Bouteflika présidait cette assemblée.
    Cette stratégie de campagne, qui tend à faire feu de tout bois, poursuivrait d’automatiser la reconduction par l’exposé du bilan.

    Elle pourrait aussi se lire comme un effort d’aménagement d’une voie de sortie honorable pour un homme dont la maladie a contrarié toutes les ambitions.


    Le Soir d'Algérie
    12.12.13
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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    • #3
      On les surprend à déjà suggérer que Bouteflika n’a pas besoin de s’impliquer personnellement dans la campagne électorale.
      Depuis deux ans qu'il n'a pas adressé un message au peuple, aucune allocution au sujet de l'état de la nation ... même pas de vœux ou de condoléances.
      La rue algérienne est loin d'être contente de la maigreur des résultats de ses mandats à répétitions.
      Allah yestar.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        La charte ne me permet de dire exactement ce que je pense.
        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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        • #5
          jy crois pas ...mais si bouteflika annonce sa canditature cest du nimporte quoi....

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          • #6
            jy crois pas ...mais si bouteflika annonce sa canditature cest du nimporte quoi....
            Non seulement je n'y crois pas, mais je ne vois pas du tout comment ils peuvent nous fourguer cette n-ième candidature ?!

            Par "ils", je veux dire que ce n'est plus lui qui décide.

            Ca crève les yeux !
            Dernière modification par absent, 14 décembre 2013, 16h54.

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            • #7
              Par "ils", je veux dire que ce n'est plus lui qui décide.
              cest clair quil decide de plus rien vu son etat...

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              • #8
                salam

                on viendrait presque a souhaiter sa mort
                a3oudou billah

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                • #9
                  Le problème c'est khalida et les autres , que vont-ils faire si boutef n’annoncerait pas sa candidature , comme boutef , eux aussi veulent mourir sur la chaise du pouvoir , ils ne considèrent pas que leur job c'est du CDD mais du CDI.

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                  • #10
                    Il a la santé pour mener une campagne ? oeilfermé :22:

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