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Les revenus des agriculteurs vont chuter en 2013
Les agriculteurs devraient connaître un repli généralisé de leurs revenus en 2013, les céréaliers pâtissant du retournement des cours et les éleveurs ne parvenant pas à relever la tête, selon les prévisions publiées jeudi 12 décembre par Agreste.
Le revenu avant impôts des agriculteurs devrait ainsi s'établir à 29.400 euros en moyenne en 2013, en baisse de 18,7% par rapport au record de l'année dernière (36.100 euros), et de 15% par rapport à la moyenne des trois dernières années, historiquement élevées.
"L'année 2013 est marquée par un retournement des cours internationaux des matières premières agricoles et celui consécutif des prix français des céréales, oléagineux et des protéagineux", rapporte l'Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture.
En conséquence, le revenu des céréaliers est le plus touché, en chute de 57,3% à 24.200 euros en moyenne, pour la première fois inférieur à la moyenne de l'ensemble des exploitations françaises.
Les résultats des agriculteurs "grandes cultures" (betteraves, pommes de terre) devraient eux aussi chuter de 49,3% pour s'établir à 31.800 euros en moyenne.
De leur côté, les viticulteurs bénéficient cette année d'une demande dynamique, et voient leur revenu progresser de 32,9%, à 52.600 euros en moyenne.
Pour ce qui est des éleveurs, déjà mal en point les années précédentes, leur situation se dégrade encore un peu plus. Le volume de la plupart des productions animales est en baisse et les coûts de l'alimentation pèsent encore sur la rentabilité.
Hausse modeste pour les éleveurs de bovins
Les volaillers sont particulièrement touchés : leur revenu est en chute de 36,6% à 20.800 euros en moyenne, tout comme celui des producteurs de viande bovine, à 19.800 euros (-8,0%).
Les éleveurs d'ovins et caprins (-5,9% à 17.600 euros) et les éleveurs porcins (-11,2% à 40.500 euros) ne sont pas épargnés non plus.
Seul l'élevage bovin laitier devrait connaître au final une hausse modeste de ses résultats de 3,6%, à 25.100 euros en moyenne. Le secteur profite de la hausse des cours au niveau mondial.
En 2012, le revenu moyen des agriculteurs français avait atteint son plus haut niveau en 25 ans grâce à une hausse spectaculaire du cours des céréales.
Ce record masquait néanmoins de grandes disparités dans la profession, pouvant aller du simple au double entre des céréaliers favorisés par la hausse des prix et des éleveurs souffrant du coût des matières premières agricoles.
Challenges
Le revenu avant impôts des agriculteurs devrait ainsi s'établir à 29.400 euros en moyenne en 2013, en baisse de 18,7% par rapport au record de l'année dernière (36.100 euros), et de 15% par rapport à la moyenne des trois dernières années, historiquement élevées.
"L'année 2013 est marquée par un retournement des cours internationaux des matières premières agricoles et celui consécutif des prix français des céréales, oléagineux et des protéagineux", rapporte l'Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture.
En conséquence, le revenu des céréaliers est le plus touché, en chute de 57,3% à 24.200 euros en moyenne, pour la première fois inférieur à la moyenne de l'ensemble des exploitations françaises.
Les résultats des agriculteurs "grandes cultures" (betteraves, pommes de terre) devraient eux aussi chuter de 49,3% pour s'établir à 31.800 euros en moyenne.
De leur côté, les viticulteurs bénéficient cette année d'une demande dynamique, et voient leur revenu progresser de 32,9%, à 52.600 euros en moyenne.
Pour ce qui est des éleveurs, déjà mal en point les années précédentes, leur situation se dégrade encore un peu plus. Le volume de la plupart des productions animales est en baisse et les coûts de l'alimentation pèsent encore sur la rentabilité.
Hausse modeste pour les éleveurs de bovins
Les volaillers sont particulièrement touchés : leur revenu est en chute de 36,6% à 20.800 euros en moyenne, tout comme celui des producteurs de viande bovine, à 19.800 euros (-8,0%).
Les éleveurs d'ovins et caprins (-5,9% à 17.600 euros) et les éleveurs porcins (-11,2% à 40.500 euros) ne sont pas épargnés non plus.
Seul l'élevage bovin laitier devrait connaître au final une hausse modeste de ses résultats de 3,6%, à 25.100 euros en moyenne. Le secteur profite de la hausse des cours au niveau mondial.
En 2012, le revenu moyen des agriculteurs français avait atteint son plus haut niveau en 25 ans grâce à une hausse spectaculaire du cours des céréales.
Ce record masquait néanmoins de grandes disparités dans la profession, pouvant aller du simple au double entre des céréaliers favorisés par la hausse des prix et des éleveurs souffrant du coût des matières premières agricoles.
Challenges