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Pourquoi le fric des Algériens à l’étranger préfère l’informel ?

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  • Pourquoi le fric des Algériens à l’étranger préfère l’informel ?

    1,08 milliard d’euros transférés par les Algériens à l’étranger, de France surtout, en 2012. Le chiffre se rapporte à l’argent qui suit les circuits bancaires. Une partie, sans doute plus importante, des transferts s’effectue par le circuit informel. Des chiffres, en dollars, ont déjà été avancés portant les transferts « formels » des Algériens pour 2011 à 1,8 milliard de dollars contre 2,1 milliards pour la Tunisie et 6,8 milliards pour le Maroc.
    La performance marocaine qui fait des transferts des MRE (Marocains résidants à l’étranger) un élément important des finances du pays est liée à une politique très activité menée par l’Etat et les banques. Les Marocains, qui résident à l’étranger, trouvent des banques marocaines sur place pour faire des dépôts ou des transferts. En Algérie, où parfois des responsables ont la dent dure à l’égard des Algériens résidant à l’étranger – alors que les fuites des capitaux de l’Algérie vers l’étranger est un vrai problème – on oublie que rien n’est sérieusement fait pour « capter » ces fonds potentiels.
    Au contraire, le système fonctionne de telle manière qu’il est préférable de changer l’argent dans l’informel, à l’étranger contre des dinars en Algérie. Il a été question de créer une banque algérienne qui ciblerait la communauté algérienne à l’étranger. Le constat avait été fait en août dernier par Belkacem Sahli, secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger : les sommes qui transitent par le canal bancaire ne sont pas « au niveau souhaité ». De fait, les transferts vers l’Algérie sont les plus faibles du Maghreb. Et les pratiques des banques algériennes ne sont guère incitatives avec des prélèvements dans les transferts de compte à compte qui peuvent aller jusqu’à 15%.
    Il faut voir la politique des banques marocaines en direction des MRE pour comprendre à quel point cela n’est guère incitatif. Et les Algériens qui vivent à l’étranger n’ignorent rien des pratiques des banques marocaines et ils sont enclins, qui peut le leur reprocher, à ne pas comprendre le « traitement » qui leur est fait. Pour améliorer les chiffres des transferts, la recette ne relève pas du miracle : il faut créer un climat de confiance et être incitatif. A défaut, ceux qui ont de l’argent en France n’ont pas de problème à le «placer » contre des dinars chez les nombreux Algériens qui voyagent ou chez les hommes d’affaires qui se constituent des comptes à l’extérieur. L’argent des immigrés est important sans doute, mais il n’est pas le plus significatif quand on observe le chiffre de près de 95 milliards de dollars de fiscalité non recouvrée en Algérie lancé, hier, par la Cour des comptes.
    par Lena Azizi
    Mercredi, 11 Décembre 2013
    le reporters dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Ouais! On se demande bien pourquoi!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Et pourquoi les Algériens en Algérie préfèrent acheter des produits étrangers? .... et il y a plein d'autre questions du même genre

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