Annonce

Réduire
Aucune annonce.

OMC: L’Algérie traîne et tergiverse

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • OMC: L’Algérie traîne et tergiverse

    OMC: L’Algérie traîne et tergiverse

    le 08.12.13 | 10h00
    L’accord conclu hier à Bali, en Indonésie, entre les membres de l’OMC va-t-il alourdir davantage le processus d’accession de l’Algérie à cette organisation ?


    Considéré comme une petite avancée dans le processus de Doha, qui vise une vaste libéralisation des échanges commerciaux, cet accord, qualifié par d’aucuns de «Doha light», est intervenu au moment où l’Algérie semble avoir à nouveau changé de cap dans la conduite de son dossier de candidature à l’OMC. Intervenant lors de la conférence de Bali, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a en effet appelé, officiellement, les membres et le secrétariat de l’OMC «à plus de diligence dans le traitement de son dossier d’adhésion». L’Algérie qui, depuis déjà près de vingt ans, peine à présenter une candidature convaincante aux autres membres de l’organisation, risque pourtant de voir s’endurcir davantage les conditions de son adhésion à mesure que l’OMC avance vers des accords de libéralisation plus vastes du commerce mondial.


    L’adhésion risque d’être complexe

    Ce qui est sûr, nous explique Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), c’est que «plus on met de temps pour y adhérer, plus les conditions de cette accession risquent d’être strictes». Selon lui, il s’agit d’un dossier complexe, qui continue à faire l’objet de profondes divergences. Pour certains, explique notre interlocuteur, il n’est pas opportun pour l’Algérie, qui ne produit que du pétrole et du gaz, d’adhérer à une organisation qui prône une libéralisation sans limite du commerce.


    Pour d’autres, avance-t-il, «l’Algérie ne peut plus continuer à rester à l’écart du système mondial du commerce. Et si elle veut défendre ses intérêts économiques, elle doit être à l’intérieur de l’OMC». Rappelant que nombre d’exigences peuvent être faites à l’Algérie pour accélérer son adhésion, dont notamment la levée de certaines mesures réglementaires, le président du FCE souligne, en définitive, que l’OMC a surtout besoin d’une meilleure visibilité sur les choix économiques des pays qui souhaitent y adhérer.


    Dans ce même ordre d’idées, l’économiste et expert en commerce international Mouloud Hedir souligne, pour sa part, que la principale entrave à l’aboutissement du processus d’accession de l’Algérie à l’OMC est surtout le manque de cohérence dans ses orientations économiques et réglementaires. Estimant que l’accord conclu à Bali reste tout à fait «limité», Mouloud Hedir impute les lenteurs observées pour l’adhésion de l’Algérie à l’OMC à des questions liées surtout à la volonté politique de ses dirigeants.

    Akli Rezouali

    El Watan

  • #2
    @Hibiscus


    Algérie !!!!!!!
    Une preuve de la Liberté d opinion et d expression

    A coté , il en rêve ..
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

    Chargement...
    X