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L’Algérie, un marché porteur pour les entreprises françaises

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  • L’Algérie, un marché porteur pour les entreprises françaises

    Bien que la France se soit maintenue 1er fournisseur et 4e client de l’Algérie en 2012 (part de marché à 12,8%) et à l’issue du premier semestre 2013 (l’Algérie 3e client hors OCDE après la Chine et la Russie), et que les échanges commerciaux dégagent un excédent en faveur de la France (le 3e excédent de la France après le Royaume-Uni et Hong Kong en 2012), la part française de marché en Algérie (15,1% en 2011, 12,8% en 2012 et 11,77% au premier semestre 2013) subit une érosion constante depuis 2000 (25% en 2000), en raison d’une concurrence accrue (Espagne, Italie mais surtout Chine et plus récemment Turquie).

    En 10 ans (2003-2012), la part de marché de la France a ainsi été divisée par deux malgré une hausse régulière de ses exportations (multipliées par 2,6) ; sur la même période la Chine a multiplié ses exportations vers l’Algérie par 30 pour atteindre 12,5% de parts de marché en 2012 (moins de 2% en 2003), l’Italie par 4,1, l’Espagne par 7,8, la Turquie par 4,7 et l’Allemagne par 3,2. L’Algérie demeure toutefois un marché très porteur pour les entreprises françaises dans de nombreux secteurs (agroalimentaire, équipements, travaux publics, grands projets), offrant de nombreux atouts (proximité géographique, linguistique et culturelle et solvabilité financière) en dépit d’un environnement des affaires difficile.

    Dans ce contexte, l’enjeu consiste pour la France à préserver sa part de marché en apportant en premier lieu un soutien particulier aux grands contrats ; en second lieu en œuvrant pour faciliter l’accès au marché et les projets d’investissement et enfin en poursuivant la mobilisation des entreprises françaises, et notamment des plus grandes PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ubifrance qui mobilise chaque année entre 250 et 300 entreprises sur le marché algérien a inscrit un programme ambitieux pour 2014 avec 17 opérations collectives et a organisé le Forum de partenariat du 28 mai 2013.


    Nadjia Bouzeghrane- El Watan

  • #2
    (proximité géographique, linguistique et culturelle et solvabilité financière) en dépit d’un environnement des affaires difficile.
    Il y a en qui sont encore a rêver de l'ancien colonisateur, les français ont gagné en lisant ces phrase leur mission civilisatrice.

    L’Algérie, dommage mais véridique, coulera avec la France. :22:


    Quand à Mme Nadjia Bouzeghrane , j'ai deja vu ces passages via TV5 monde sur l’émission kiosque, quand elle prend la paroles c'est comme à l’écrit un beau ramassis d’âneries.

    Le vide sidérale.

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    • #3
      L’Algérie, un marché porteur pour les entreprises françaises
      "L’Algérie, un marché bénit pour les entreprises françaises" aurait été plus juste!

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      • #4
        Envoyé par wouhou
        Il y a en qui sont encore a rêver de l'ancien colonisateur
        Tu vis chez "l'ancien colonisateur" mais tu reproches à la journaliste le fait de considérer l'Algérie comme étant un marché intéressant pour les groupes français?!

        Tu préfères que les sociétés françaises aillent ouvrir des usines et des filiales en Tunisie et au Maroc au lieu de le faire en Algérie?!

        C'est évident que l'Algérie gagnerait à attirer les investissements français en particulier (et étrangers en général) pour créer des emplois en Algérie mais aussi pour réduire la facture des importations. Hors hydrocarbures, l'Algérie exporte pour moins de 3 milliards $ par an, et importe pour plus de 40 milliards $ par an, soit un déficit commercial hors hydrocarbures énorme de plus de 37 milliards $ (représentant près de 18% du PIB algérien).

        Mais les investisseurs étrangers (y compris français) ne vont pas investir aveuglement en Algérie tant que l'Algérie n'a pas amélioré son climat des affaires en offrant un environnemment optimal et compétitif aux investisseurs (l'Algérie classée 153e dans le classement Doing Business 2014).

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        • #5
          Bonsoir

          Tu préfères que les sociétés françaises aillent ouvrir des usines et des filiales en Tunisie et au Maroc au lieu de le faire en Algérie?!
          moi perso je préfère qu'ils aillent ailleurs avec leurs usines vétustes à la technologie dépassée .

          Le jour où ils proposeront ( un exemple) une usine de fabrication de véhicules électriques ...alors là on discutera .

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          • #6
            Bonjour

            Envoyé par sacrécoeur
            moi perso je préfère qu'ils aillent ailleurs avec leurs usines vétustes à la technologie dépassée .
            L'Algérie importe 100% de ses besoins automobiles et tu veux choisir des usines de voitures électriques alors que non seulement l'Algérie peine à attirer les constructeurs de "voitures classiques", mais en plus, les voitures électriques peinent à s'imposer dans les pays les plus avancés où l'industrie automobile existe depuis très longtemps?!

            Le souci ici est que malheureusement, l'Algérie n'offre pas un environnement attractif et compétitif pour les investisseurs étrangers.

            Si l'Algérie était attractive, Renault par exemple aurait choisit l'Algérie au lieu du Maroc pour y implanter son usine maghrébine. Ainsi, en plus des milliers d'emplois qui auraient été créés par Renault en Algérie, les dizaines de milliers de voitures "Made in Algerie" exportées chaque année par Renault aideront l'Algérie à réduire son déficit commercial hors hydrocarbures.

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            • #7
              Tu vis chez "l'ancien colonisateur
              Pour ta gouverne je ne vis pas chez l'ancien colonisateur mais en face de celui ci.

              La France je l'a vois juste à quelques mètres de ma fenêtre. Le seul lien que je pourrais avoir avec ce pays, ce sont des amis qui y vivent pas loin d’ailleurs de chez moi.
              Tu préfères que les sociétés françaises aillent ouvrir des usines et des filiales en Tunisie et au Maroc au lieu de le faire en Algérie?!
              L’Algérie est trop naïve, la France ne cherche que son intérêt et elle ne viendra jamais investir dans le productif, car elle voit en ce pays un simple marché ou fourguer ses breloques.


              L’Algérie comme je l'ai déjà dit coulera avec la France, elle ne fait que reproduire les erreurs du passés.
              Dernière modification par wouhou, 16 décembre 2013, 10h43.

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              • #8
                Le jour où ils proposeront ( un exemple) une usine de fabrication de véhicules électriques ...alors là on discutera .
                et avec quelle énergie , on ferait fonctionner ces voitures électriques?
                c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

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                • #9
                  Envoyé par wouhou
                  Pour ta gouverne je ne vis pas chez l'ancien colonisateur mais en face de celui ci.
                  T'es gêné d'admettre que tu vis chez "l'ancien colonisateur"?! D'où te vient cette animosité envers la France?! On parle d'économie et non d'histoire!

                  Envoyé par wouhou
                  L’Algérie est trop naïve, la France ne cherche que son intérêt
                  Tous les pays cherchent leurs intérêts. T'en connais beaucoup de pays qui ne cherchent pas leurs intérêts?!

                  Aussi, tous les pays sérieux, y compris les plus puissants, font tout pour attirer les investisseurs étrangers. Par exemple: Les Etats-Unis sont la 1ère puissance économique et sont aussi le pays qui attire le plus d'investissements directs étrangers (167 milliards $ en 2012).

                  Envoyé par wouhou
                  L’Algérie comme je l'ai déjà dit coulera avec la France
                  A te lire, on dirait que l'Algérie est une super puissance économique qui n'a rien à apprendre de la France ou qui doit se moquer de la France!

                  Actuellement, l'Algérie est un pays assez insignifiant sur la scène internationale. Comme indiqué dans ce topic, la marque Algérie vaut 52 milliards $, soit environ 69% des revenus de Sonatrach en 2012 (76 milliards $). C'est dire que l'Algérie a un long chemin à parcourir pour devenir une puissance respectée, et doit tout faire pour se moderniser et attirer les investisseurs étrangers.

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                  • #10
                    L’Algérie est trop naïve, la France ne cherche que son intérêt et elle ne viendra jamais investir dans le productif, car elle voit en ce pays un simple marché ou fourguer ses breloques.
                    Si tu n'arrives pas a voir qu'il n'y a aucune honte a ce qu'un pays defende ses interets, et que, les interets sont parfois et souvent mutuels bien plus qu'ils ne sont conflictuels... La France ou quiconque d'autre viendra investir dans le productif sans aucun probleme, si certaines conditions sont reunies. Si elle refourgue des breloques, les gens acheteront du concurrent. Le probleme de l'Algerie est que ses decideurs sont enfoncés dans une logique d'interets personnels qui n'ont rien a voir avec l'interet du peuple.

                    En tant que pays riche, vous devriez etre le pays qui pourrait tres facilement tout faire pour etre le plus attractif de la region. Si j'etais ministre du commerce en Algerie, et avec tout l'argent qui dort, je donnerais le terrain gratuit, 0 taxe sur 10 ans, contre des chiffres d'emploi garanties de centaines de milliers de jeunes.

                    L'equation que ne comprennent pas ces dirigeants est que si la jeunesse algerienne ne trouve pas de boulot et de dignite, elle mettre le feu au systeme un jour ou l'autre. Paradoxalement et ironiquement, la monarchie marocaine a un tres grand facteur de motivation pour qu'elle performe et fournisse des resultats et de l'emploi, il y va de perennite et de sa continuite. En Algerie, il semble que les dirigeants adoptent sciement la politque du "apres moi le deluge" et semblent vouloir soutirer le maximum qu'ils peuvent avant de prendre le large, au pire des cas...

                    Comme l'a decrit Nassim, il n'y a pas a avoir peur de la mondialisation, ce debat est depasse et est vieux d'au moins 20 ans. L'etat providence, aussi riche soit-il, est voué a l'échec. Le role d'un etat n'est pas de subventionner et de faire de l'assistanat, mais tout simplement a creer les conditions idoines pour le developpement PRIVE d'industries et d'une economie forte. C'est a dire, assainir le cadre legal, mettre en place des strategies sectorielles, avoir des idees ingenieuses pour faire participer tout le monde, former la releve, insuffler une dynamique PME/PMI, donner de la vision a l'interieur et a l'exterieur, etc... L'algerie ne semble pas s'interesser a entamer ces reformes, or, il n'existe pas de raccourcis, et plus le temps passe, plus c'est difficile de rattraper le retard...

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