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Les islamophilistes, tontons flingueurs de la bureaucratie française 2/6

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  • Les islamophilistes, tontons flingueurs de la bureaucratie française 2/6

    La propulsion au poste de porte-parole de l’opposition syrienne de Basma Kodmani, chercheuse à l’IFRI (Institut Français de Relations Internationales), le fortin atlantiste de la pensée stratégique de la diplomatie française, de surcroît ancienne directrice de la branche régionale de la Ford Foundation au Caire, et auditrice assidue au Forum de Bilderberg, la plateforme décisionnelle des cosmocrates de la trilatérale (Etats-Unis, Europe, Japon) a été perçue par des franges de l’opinion arabe comme une volonté de conférer un halo de modernité à une opposition largement dominée par les «Frères Musulmans». Une caution moderniste à une alliance rétrograde. La controverse dont elle a fait l’objet a témoigné de la vive prévention que sa personne suscitait, en même temps que de l’ampleur du déchirement de la classe politique et intellectuelle arabe à l’égard du drame syrien et des enjeux que sous-tend la conquête de Damas tant au plan de la stratégie régionale qu’au niveau de l’imaginaire collectif arabe.
    Personnage public et médiatique, elle a eu droit à plusieurs portraits dans la presse internationale à sa prise de fonction en tant que porte-parole de l’opposition syrienne. Certains textes ont été élogieux, d’autres plus réservés. Cela a été le cas au Royaume Uni où une critique de l’opposition syrienne off-shore a ainsi été faite dans le très sérieux quotidien britannique «the Guardian» sans susciter la moindre réaction hostile des confrères de l’auteur du papier. Le jeu normal de la démocratie. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxx
    Mais il en a été différemment en France, où la corporation politico médiatique se déchainera contre l’auteur d’un portrait de celle qui était destinée à faire office d’ «oriflamme de la Liberté guidant le monde obscurantiste arabe». Texte sévère et antérieur au texte du journal britannique. Pourquoi une telle véhémence? Sans doute en raison du fait que le défaut de la cuirasse a été pointé et révélé, par contrecoup, l’amateurisme de ses concepteurs. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx C- François Burgat: La chute d’une idole
    Crédité d’une analyse lucide du phénomène islamiste algérien, dans la décennie 1990, FBurgat, en état de lévitation jubilatoire au déclenchement du «printemps arabe», en 2011, avec la montée en puissance des Frères Musulmans, se vivra comme l’équivalent laïc du très controversé Mufti de l’Otan, Cheikh Youssef Al Qaradawi. Il se laissera fasciner par la posture de l’oracle que des courtisans intéressés l’ont invité avec empressement à camper pour la satisfaction de leurs propres desseins.
    Une posture qui lui sera fatale tant en Tunisie, qu’en Libye, qu’en Syrie, trois pays qui relevaient de son domaine de spécialisation. Jadis islamologue de renom, il se distinguera dans la bataille du «printemps arabe» par quatre faits d’armes peu glorieux: Son attaque oblique contre le site oumma.com, son principal hébergeur, son analyse tortueuse de la Syrie, sa déroute intellectuelle tunisienne et sa carbonisation en Libye.
    L’attaque menée par l’intellectuel français contre le site oumma.com, via un journal algérien, a surpris bon nombre d’observateurs en ce qu’elle a manqué d’élégance. Par sa violence, elle est apparue comme d’une grande perfidie pour quiconque connait les liens d’amitié et l’hospitalité dont l’universitaire a constamment bénéficié dans les colonnes du site. Empruntant le procédé de l’attaque oblique, la marque des personnes à qui fait défaut l’élégance du courage, FBurgat s’est dévoyé et s’est dévoilé, manquant aux règles les plus élémentaires de la courtoisie et de la confraternité, de même qu’aux règles de la loyauté dans le combat politique. Sans doute saisi par la panique qui s’est emparée des cercles atlantistes devant les revers consécutifs de ses protégés de l’opposition syrienne off-shore. Un comportement indigne d’un universitaire supposé être de renom. François Burgat a reproché à Oumma.com ce que précisément il lui est reproché: son alignement inconditionnel et absolu aux thèses islamo atlantistes, sans la moindre tolérance pour une opinion divergente.
    L’attaque de François Burgat lequotidienalgerie.org/2013/06/09/oumma-com-un-site-sous-influence
    La réplique d’oumma.com à la «calomnie fielleuse» de FBurgat oumma.com/17010/reponse-aux-mensonges-ehontes-de-francois-burgat
    D – La Libye, la Tunisie et la Syrie, points d’orgue de la défragmentation mentale de François Burgat.
    FBurgat soutiendra, contre toute évidence, qu’«Après la chute de Kadhafi, la marche des modérés vers le pouvoir» a été amorcée, développant en cela une thèse identique à celle de Bernard Henry Lévy, le parrain originel de l’opposition off-shore syrienne, alors que les quatre faits majeurs de la Libye post Kadhafi auront été des actes hostiles à leurs libérateurs: Attentats contre deux pays occidentaux alliés de la Libye (l’assassinat de l’ambassadeur américain à Benghazi et l’attentat contre l’ambassade de France à Tripoli); Enlèvement du premier ministre libyen, ami des occidentaux, et, sur fond de talibanisation du Mali par les organisations caritatives du Qatar du type Ansar Eddine, et de prolifération de l’arsenal libyen du Sahel à la Syrie, la transformation du sud de la Libye en quartier général d’AQMI, la branche Maghreb d’Al Qaida; Ce qui a contraint la France de lancer l’opération Serval pour stabiliser un pays qui relève de sa chasse gardée et déstabilisé, paradoxalement, par son ami privilégié, le Qatar, alors que les Etats Unis tenteront de donner un coup d’arrêt à la dérive libyenne, en menant un raid aérien pour la capture d’un chef djihadiste, Abou Anas Al Libye, responsable des attentats anti américains de Tanzanie et du Kenya dans la décennie 1990. www atlantico.fr/decryptage/mouammar-kadhafi-libye-islamistes-167316.htlm
    Son aveuglement lui a valu d’ailleurs dans certains cercles intellectuels le sobriquet de «Burgat-Burka», en signe de dérision à son alignement inconditionnel aux Frères Musulmans. Replié en Jordanie après sa déconfiture intellectuelle, doté néanmoins d’un substantiel pactole de deux millions d’euros, -une subvention du Conseil Européen des Relations Extérieures, en guise sans doute de bonus pour services rendus par ce conférencier de l’Otan à la cause atlantiste-, FBurgat, d’une manière répétitive, tantôt sur son mur de lamentation Facebook, tantôt dans des articles de presse, inonde la planète de ses jérémiades, déversant sa haine sur ces censeurs. Sa mauvaise foi aussi.
    Ainsi sur son Facebook en date 22 juin 2013, le message suivant: François Burgat - Pierre: le débat ici n’est pas sur la Libye mais sur le rôle que joue René Naba, l’ami défenseur de Michel Samaha, le directeur de la com de Bachar Al Assad, depuis le début des printemps arabes. Pour Naba la Libye (de Lokerbie) était mieux que celle d’aujourd’hui. Cela en dit très long sur la réalité de son rôle dans la crise syrienne, objet de mes attentions du moment qui m’a valu la diatribe que Naba a posté contre moi sur son site, et que Palestine Solidarité a eu l’épouvantable mauvais gout de reprendre à son compte !:-)
    Naba Lockerbie ? et Non Moussa Koussa, l’ancien chef des services de renseignements libyéen, exfiltré par les occidentaux durant l’offensive de l’Otan contre la Libye, en mars 2011, et rallié au Prince Bandar Ben Sultan le chef des services de renseignements saoudiens, le financier de vos amis djihadistes de Syrie?
    Coutumier de la diversion, François Burgat accuse donc un de ses contradicteurs, le signataire de ce papier, d’être un suppôt des dictateurs arabes Mouammar Kadhafi (Libye) et Bachar Al Assad (Syrie), sans la moindre argumentation, feignant d’oublier que sa cible aura été l’auteur de deux ouvrages critiques sur la Libye bien avant que le guide libyen ne plante sa tente dans le périmètre de l’Elysée, de surcroît le premier journaliste de l’espace francophone à avoir édité un ouvrage dénonçant l’affairisme syro libanais du temps de la primature Rafic Hariri, avec la bienveillance de la France chiraquienne, alors que François Burgat, officiant en tant directeur de l’Institut français de Damas, ne s’est jamais hasardé à la moindre production sur cette scandaleuse situation.
    Ah la belle prudence de la recherche pour la préservation de postes rémunérateurs… Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.
    Sur la Libye, des titres sans ambiguïté, qui laissent apparaître FBurgat pour un hâbleur, voire un bonimenteur ou pire un menteur.
    renenaba.com/kadhafi-le-fossoyeur-de-la-cause-nationale-arabe/ xxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Sur l’affairisme triangulaire entre Jacques Chirac-Rafic Hariri et le vice-président Syrien de l’époque Abdel Halim Khaddam, qui a gangréné la vie publique des trois pays France, Syrie et Liban, CF. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Récidiviste, il brandira, tel un trophée, un texte de son compère Leverrier Glasman paru le 29 octobre 2013 dans Le Monde, qu’il relayera, jubilatoire, à ses ouailles.Rene Naba
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