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30% du PIB mondial généré désormais par des « géographies à risques »

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  • 30% du PIB mondial généré désormais par des « géographies à risques »

    Agence Ecofin) - Le cabinet de conseil britannique Control Risks Group souligne que 30 % du PIB mondial provient désormais des géographies les plus instables sur le plan politique ou sécuritaire, mais qui sont aussi les plus dynamiques en termes de croissance économique. Ces tensions sont aussi accentués pas l’essor de la classe moyenne qui s’exprime de plus en plus sous forme de grèves, d’émeutes et de revendications de reformes égalitaires. « La proportion de la production mondiale assurée par des pays que nous classons à risque moyen et élevé a doublé en dix ans à 30% » ont expliqué la semaine dernière les experts de Control Risks.

    Le Soudan, le Nigeria, l’Algérie, la Libye, l’Egypte, la Centrafrique, le Mali, le Niger, la Somalie sont jugés comme les pays les plus risqués en Afrique. Au Moyen Orient on compte la Palestine, le Liban, l’Iran, l’Irak, la Syrie l’Afghanistan, le Pakistan, le Yemen, etc.

    Sous l’angle du kidnapping d’expatriés, la proportion d'enlèvements en Amérique latine a diminué de moitié depuis 2005, mais le Mexique demeure en tête du peloton. L'Asie et le Pacifique subissent les enlèvements contre rançon les plus importants en 2013 avec 35% des cas mondiaux contre 31% en 2012. En Afrique, les risques demeurent notamment au Nigeria, où l'écrasante majorité des incidents qui ont lieu dans le delta du Niger, producteur de pétrole. Au Moyen Orient, l'enlèvement contre rançon est devenu un problème commun en Syrie et au Liban qui occupe le 6eme rang mondial.

    Concernant la sécurité des corridors maritimes stratégiques, Control Risks met l'accent sur les risques structurels au niveau de la Corne de l’Afrique, du golfe de Guinée et de l’Asie du sud-est.

  • #2
    N'importe quoi ! je vois pas ce que l'Algérie fait dans cette liste. A part la prise d'otage d'In Amenas magistralement géré par l'ANP, rien à signaler, hamdoullah rien à signaler à l'horizon.

    D'ailleurs les IDE en Algérie, supérieurs aux voisins non cités (Maroc et Tunisie) montrent que ce sentiment n'est pas partagé par les investisseurs.

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