Djamel est arrivé à 9 mois sur le territoire français, avec sa mère et son père lui même fils de harki. Vous me direz qu'étant fils de harki, son père devrait être Français permettant au petit Djamel de bénéficier du droit du sang. Malheureusement, les choses n'ont pas été aussi simple, étant donné que Monsieur Ammarkhodja a du délaissé sa nationalité française pour pouvoir épouser la femme qu'il aime en Algérie là où sont nés Djamel et son grand frère. C'est donc 9 mois après la venu du petit Djamel que la famille Ammarkhodja est revenue en France et a donné naissance à 7 autres enfants tous Français.
Djamel a donc grandi sous l'institution et les écoles de la République française, qu'il s'agisse de sa maternelle, sa primaire ou de son collège. Mais la vie se complique pour l'intéressé et il tombe dans les déboires de beaucoup d'autres jeunes à l'époque, à savoir délinquance et marginalisation. Cela s'aggrave lorsque suite à une bagarre de rue, Djamel commet un crime avec lequel il vivra jusqu'à la fin de sa vie ; il a 16 ans au moment des faits et est par la suite incarcéré jusqu'à ses 23 ans. Mais malgré le fait qu'il ait payé sa dette à l'Etat, il est menacé d'expulsion sous la pratique de la DOUBLE PEINE ! Un arrêté, en effet, était lancé en l'an 2000 et n'a depuis cessé de le poursuivre.
Djamel a perdu ses droits, sa carte de résidence ainsi que tout moyen d'être reconnu par la société dans laquelle vous, moi et les autres citoyens vivons ! Il ne pouvait ni travailler correctement, ni s'insérer, ni même se former. Il bénéficiait tout de même de la protection de sa ville de résidence mais ses difficultés à entrer dans la vie active l'ont amené à se lancer dans des délits mineurs pour lesquels il a également été condamné.
Surprise, Abdelkader Ammarkhodja, l'accusé, n'est pas présent lors de l'audience. En effet, il est emmené via un avion privé à Marseille où un bateau pour Alger l'attend (départ prévu le 17 décembre 2013) !
Il ne parle pas l'Arabe, ni même le dialecte algérien et n'a que quelques notions de Kabyle. En l'expulsant vers un pays, qu'il n'a jamais vraiment connu, dont il ne sait rien, qu'il n'a pas visité depuis ses 10 ans, dans lequel il ne connaît personne !
Une Pétition circule pour empêcher cette expulsion mais il semblerait que le dénommé soit déjà dans un bateau provenant de Marseille en direction d'Alger.
L'Algérie serait-elle devenue la poubelle de l'Europe pour que même un enfant d'harki soit expulsé vers l'Algérie alors que ses parents ont préféré la France ?
Djamel a donc grandi sous l'institution et les écoles de la République française, qu'il s'agisse de sa maternelle, sa primaire ou de son collège. Mais la vie se complique pour l'intéressé et il tombe dans les déboires de beaucoup d'autres jeunes à l'époque, à savoir délinquance et marginalisation. Cela s'aggrave lorsque suite à une bagarre de rue, Djamel commet un crime avec lequel il vivra jusqu'à la fin de sa vie ; il a 16 ans au moment des faits et est par la suite incarcéré jusqu'à ses 23 ans. Mais malgré le fait qu'il ait payé sa dette à l'Etat, il est menacé d'expulsion sous la pratique de la DOUBLE PEINE ! Un arrêté, en effet, était lancé en l'an 2000 et n'a depuis cessé de le poursuivre.
Djamel a perdu ses droits, sa carte de résidence ainsi que tout moyen d'être reconnu par la société dans laquelle vous, moi et les autres citoyens vivons ! Il ne pouvait ni travailler correctement, ni s'insérer, ni même se former. Il bénéficiait tout de même de la protection de sa ville de résidence mais ses difficultés à entrer dans la vie active l'ont amené à se lancer dans des délits mineurs pour lesquels il a également été condamné.
Surprise, Abdelkader Ammarkhodja, l'accusé, n'est pas présent lors de l'audience. En effet, il est emmené via un avion privé à Marseille où un bateau pour Alger l'attend (départ prévu le 17 décembre 2013) !
Il ne parle pas l'Arabe, ni même le dialecte algérien et n'a que quelques notions de Kabyle. En l'expulsant vers un pays, qu'il n'a jamais vraiment connu, dont il ne sait rien, qu'il n'a pas visité depuis ses 10 ans, dans lequel il ne connaît personne !
Une Pétition circule pour empêcher cette expulsion mais il semblerait que le dénommé soit déjà dans un bateau provenant de Marseille en direction d'Alger.
L'Algérie serait-elle devenue la poubelle de l'Europe pour que même un enfant d'harki soit expulsé vers l'Algérie alors que ses parents ont préféré la France ?
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