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Bonsoir, quels sont les raisons d'un tel limogeage ?
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Le ministre de la Santé et de la Population a mis, hier, fin aux fonctions du directeur général du CHU d’Oran, le Pr Attar Abderahmane, en poste depuis 19 mois, avons-nous appris de source officielle. La décision, qui ne précise pas le ou les motifs du limogeage, a étonné le concerné dans la mesure où elle lui est parvenue hier à 10h et datée du 27 septembre, alors que le ministre était à la Cour suprême pour la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire.
Elle a été remise au Pr Attar au siège de la direction de wilaya de la santé par le directeur des ressources humaines du ministère en présence du SG de la wilaya. Se déclarant soulagé, le dix-neuvième directeur général du CHU d’Oran se dit tout de même choqué par la forme avec laquelle on a mis fin à sa fonction.
Il regrette surtout le fait qu’il n’aurait pas l’occasion de présenter le bilan de son expérience, avec ses réussites et ses échecs, à la tête du plus important centre hospitalier de toute l’Algérie. Mais pour certains proches du Pr Attar, le ministre de la Santé ne lui aurait jamais pardonné son entêtement le 16 juin 2005.
Ce jour-là, refusant une humiliation de son ministre, le Pr Attar rappela à ce dernier qu’il est l’unique professeur dans sa spécialité de Maghnia jusqu’à Chlef. Evoquant quelques-unes de ses réussites dans le domaine de la rationalisation de la gestion, il dit : «J’ai ramené la consommation du carburant de 110 000 litres en 2004 à seulement 24 000 litres en 2005.» Quant au téléphone, «j’ai fait baisser la facture annuelle de 1,4 milliard en 2004 à 150 millions de centimes en 2005».
Concernant la dette du CHU d’Oran, le plus gros budget au niveau national, «elle était de 110 milliards et elle est actuellement de 5 milliards de centimes. Avec les 20 milliards que l’EHS doit au CHU d’Oran, je crois que je peux prétendre à l’établissement de l’équilibre».
Et de conclure : «dans mon livre qui sortira incessamment, je m’étalerai sur mon expérience et surtout sur mon projet de restructuration de la mastodonte qu’est le CHU d’Oran. Je crois que c’est ce projet qui n’a jamais été du goût du ministre.»
Ziad Salah
28 septembre 2006 Le Jeune Indépendant
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Le ministre de la Santé et de la Population a mis, hier, fin aux fonctions du directeur général du CHU d’Oran, le Pr Attar Abderahmane, en poste depuis 19 mois, avons-nous appris de source officielle. La décision, qui ne précise pas le ou les motifs du limogeage, a étonné le concerné dans la mesure où elle lui est parvenue hier à 10h et datée du 27 septembre, alors que le ministre était à la Cour suprême pour la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire.
Elle a été remise au Pr Attar au siège de la direction de wilaya de la santé par le directeur des ressources humaines du ministère en présence du SG de la wilaya. Se déclarant soulagé, le dix-neuvième directeur général du CHU d’Oran se dit tout de même choqué par la forme avec laquelle on a mis fin à sa fonction.
Il regrette surtout le fait qu’il n’aurait pas l’occasion de présenter le bilan de son expérience, avec ses réussites et ses échecs, à la tête du plus important centre hospitalier de toute l’Algérie. Mais pour certains proches du Pr Attar, le ministre de la Santé ne lui aurait jamais pardonné son entêtement le 16 juin 2005.
Ce jour-là, refusant une humiliation de son ministre, le Pr Attar rappela à ce dernier qu’il est l’unique professeur dans sa spécialité de Maghnia jusqu’à Chlef. Evoquant quelques-unes de ses réussites dans le domaine de la rationalisation de la gestion, il dit : «J’ai ramené la consommation du carburant de 110 000 litres en 2004 à seulement 24 000 litres en 2005.» Quant au téléphone, «j’ai fait baisser la facture annuelle de 1,4 milliard en 2004 à 150 millions de centimes en 2005».
Concernant la dette du CHU d’Oran, le plus gros budget au niveau national, «elle était de 110 milliards et elle est actuellement de 5 milliards de centimes. Avec les 20 milliards que l’EHS doit au CHU d’Oran, je crois que je peux prétendre à l’établissement de l’équilibre».
Et de conclure : «dans mon livre qui sortira incessamment, je m’étalerai sur mon expérience et surtout sur mon projet de restructuration de la mastodonte qu’est le CHU d’Oran. Je crois que c’est ce projet qui n’a jamais été du goût du ministre.»
Ziad Salah
28 septembre 2006 Le Jeune Indépendant
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