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Les islamophilistes, tontons flingueurs de la bureaucratie française 5/6

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  • Les islamophilistes, tontons flingueurs de la bureaucratie française 5/6

    Autre exemple: Michel Samaha, l’ancien ministre libanais, ancien interface entre la France et la Syrie, inculpé de tentative de subversion pro syrienne au Liban: «Pour décrypter la nature exacte de l’agenda de René Naba dans la crise syrienne, il suffit, sans se laisser induire en erreur par quelques pages destinées à brouiller les pistes, d’aller à l’essentiel On le trouve dans les paragraphes que, sous le titre "Un procès politique sous habillage juridique", l’intéressé a naguère consacré à la défense de Michel Samaha. L’ancien ministre phalangiste libanais, chargé par Bachar al Assad de sa promotion médiatique, venait d’être arrêté en août 2012, en flagrant délit de participation à une terrifiante entreprise de manipulation, ourdie avec l’aval des plus hautes personnalités du régime par les services syriens».
    En fait Glassman Leverrier pratique la dissimulation en ce que le titre exact de ce papier est :xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Le texte traitait des distorsions dans le fonctionnement du Tribunal Spécial sur le Liban chargé de juger les assassins de l’ancien premier ministre Rafic Hariri. En dix pages, deux volets, il abordait d’une manière marginale le cas de Michel Samaha, consacrant trois paragraphes à cette affaire, en pointant le discours disjonctif des pouvoirs publics dans cette affaire libanaise, notamment le jeu trouble d’un agent triple Milad Kfouri.
    H – Grandeur et décadence d’un journal au-dessus de tout soupçon

    S’exonérant de toute considération déontologique, sans doute du fit de son auguste hébergement, il donnera libre cours à son travail de désinformation. En une curieuse conception de l’information, Le Monde refusera aux cibles de son graphomane anonyme un droit de réponse, pourtant justifié par des attaques injustifiées.
    Comble d’incohérence de la part d’un journal détenu par le grand capital, bénéficiant néanmoins d’une subvention publique annuelle de 16 millions d’euros pour 2012, dans un pays sous pression fiscale extrême, qui refuse au contribuable qui le subventionne le droit d’exposer son point de vue, c’est à dire d’user de sa liberté d’expression pour laquelle il consent une aide directe au journal qui s’arroge la liberté de diffamer quiconque déplait à sa ligne éditoriale. Tout au long de cette séquence, «un œil sur la Syrie» aura été un regard torve d’un borgne politique; un intellectualoïde dévoyé dans un islamophilisme inconsidéré, dont les dérives lui vaudront le sobriquet infamant de «stakhanoviste de l’intoxication». xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
    Au diapason du Quai d’Orsay, son hébergeur, le Monde, un journal jadis prestigieux en pâtira inexorablement. La «Grandeur et décadence d’un journal au-dessus de tout soupçon» sera décrite, avec une précision méticuleuse, par Ahmad Ben Saada (professeur de physique-Canada), titulaire du prix «Raymond Gervais» pour l’excellence en pédagogie décerné par l’association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (APSQ) en Novembre 2010.
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    Ainsi que par: xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxx
    Le Monde pourrait d’ailleurs connaitre un sérieux problème de crédibilité si l’information de Seymour Hersh (New Yorker) venait à être confirmée. Selon le journaliste américain, l’administration Obama aurait caché que le Front Al-Nosra pouvait produire du gaz sarin, pour mieux blâmer le régime syrien. Les autorités américaines estiment que l’accusation n’est pas étayée.
    Dans un long article publié par la London Review of Books, Seymour Hersh -récompensé dans le passé pour sa couverture du massacre de My Lai pendant la guerre du Vietnam ou encore celle du scandale de la prison d'Abou GhraÏb en Irak- a accusé l’administration Obama de «manipulation délibérée du renseignement» dans l’affaire des armes chimiques syriennes.
    Des responsables de l’administration ont fait part de leur scepticisme devant cet article que des journaux américains auraient refusé de publier car ils le jugeaient insuffisamment étayé.
    Sans aller jusqu’à affirmer que le régime de Bachar al-Assad n’est pas responsable de l’attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas, Seymour Hersh soutient que les accusations de Barack Obama le 10 septembre ne s’appuyaient selon lui pas sur des renseignements interceptés en temps réél mais sur une analyse des communications a posteriori.
    III – A l’attention de la génération de la relève journalistique: La Syrie, le Trafalgar de la France au XXI me siècle.

    La Syrie a été le Trafalgar de la France au XXI me siècle, tant sur le plan diplomatique que sur le plan médiatique. Pour prévenir la répétition d’un tel naufrage, il importe que soient clairement réaffirmés les fondamentaux du combat politique et de la déontologie journalistique
    1: Le placement de la campagne anti syrienne sous l’égide de Bernard Henry Lévy et de Bernard Kouchner, en juillet 2011, en association avec les Frères Musulmans, sans tenir compte de la profonde révulsion qu’inspire dans le Monde arabe le duo du Darfour partitionniste du Sud Soudan, a constitué une erreur criminelle en ce qu’il a durablement détourné d’opposants historiques de la structure off-shore.
    2: Le parrainage ostentatoire de la France à une opposition dirigée par des universitaires syriens salariés de l’administration française a obéré son discours moral et humaniste en ce que l’opération est apparue au sein de larges couches d‘une opinion syrienne farouchement nationaliste comme la mise en selle d’ «arabes de service», sous tutelle de l’ancien pouvoir colonial, pour des équipées hégémoniques occidentales en terre arabe. Erreur imputable au premier chef à une psychorigidité nourrie d’une nostalgie de grandeur sous tendant un retour du refoulé d’un passif colonial non purgé.
    3: Le parachutage de binationaux franco syriens à la tête de l’opposition syrienne, sans ancrage sur le terrain, de surcroit opérant depuis Paris, a justifié l’appellation «opposition offshore» en ce que cet attelage est apparu comme un remake du vieux schéma des «exilés de Coblence», ces fameux monarchistes qui se sont alliés aux ennemis de la France pour vaincre la Révolution.
    4: Les piètres performances de cet attelage de même que les rivalités internes ont achevé de le déconsidérer. Souvenons-nous de la tonitruante déclaration de Bourhane Ghalioune annonçant prématurément la rupture des relations stratégiques entre la Syrie et l’Iran, sans consultation préalable du peuple syrien.
    5: La fonction d’un bi national n’est pas d’être le porte-voix de son pays d’accueil, ni son porte-serviette, mais d’assumer avec vigueur la fonction d’interface exigeant et critique. Un garde-fou à des débordements préjudiciables du pays d’origine et du pays d’accueil. Dans l’intérêt bien compris des deux camps, le partenariat binational se doit de se faire, sur un pied d’égalité et non sur un rapport de subordination de l’ancien colonisé, le faisant apparaître comme le supplétif de son ancien colonisateur. De la même manière, le devoir d’un intellectuel progressiste est de faire conjuguer Islam et progressisme et non de provoquer l’abdication intellectuelle des progressistes devant un islamisme basique, invariablement placé sous les fourches caudines israélo-américaines.René Naba
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