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Écrit par Katherine Junger
Mardi, 17 Décembre 2013
Le voile se lève sur la disparition du fondateur du Polisario, El Ouali Mostafa Sayed.
Il ne serait donc pas mort en 1976 lors d’affrontements en Mauritanie, comme une version officielle l’a laissé entendre ! Mais assassiné par les services algériens. Mais sa mort avait été orchestrée et organisée par le président Boumediene, et ses intimes, Abdelaziz Bouteflika, Kasdi Merbah, à l’époque patron des services de renseignements, Mohamed Messaadia, Slimane Hoffman, lors d’une réunion tenue à au palais « El Mouradia » à Alger.
L’information vient d’être publiée 38 ans après cette mystérieuse conspiration qui avait pour objet d’éliminer le fondateur du polisario qui avait annoncé son intention de vouloir négocier avec le Maroc une solution du conflit du Sahara Occidental.
C’est un site électronique mauritanien, du nom de « Akhbar Annass » qui vient de s’en faire l’écho, se basant sur des indiscrétions filtrées des archives des Renseignements militaires algériens, après l’assassinat à son tour, le 21 août 1993, de Kasdi Merbah, qui fut Premier ministre de Chadli Bendjedid.
El Ouali Mostafa Sayed a vécu entre Taroudant, sa ville natale, Marrakech et Rabat où il a fait ses études à la faculté de droit. Il était partisan du dialogue avec le Maroc et voulait rompre avec la stratégie séparatiste que lui imposaient tour à tour Boumediene et le colonel Kadhafi.
Deux mois avant sa mort, il avait confié à son compagnon Maa al-Aïnine, qu’il souhaitait accélérer une normalisation avec le gouvernement marocain et qu’il voulait en informer Messaadia, membre du Comité central du FLN algérien et chargé du polisario au sein du parti.
On apprend aussi qu’une rencontre décisive avait eu lieu entre le défunt chef du Polisario et Yazid Zerhouni, numéro deux du SR algérien quelques semaines après la bataille d’Amgala, fin février 1976, au cours de laquelle l’armée algérienne était ouvertement impliquée, qu’elle avait perdue face aux Forces Armées Royales et où un grand nombre de soldats algériens avaient été faits prisonniers. Yazid Zerhouni, est un fidèle de Bouteflika qui l’a nommé après son élection en 1999, ministre de l’Intérieur.
La réunion restreinte de Boumediene, Bouteflika, Messâadia, Slimane Hoffman et Kasdi Merbah devait programmer à la fois l’assassinat du fondateur du polisario, la réorganisation des structures du Polisario. Seul Kasdi Merbah avait eu l’imprudence d’exprimer ses réserves sur ce plan diabolique, demandant un peu de temps pour vérifier la véracité des intentions d’El Ouali de se rapprocher du Maroc. Il en payera le prix plus tard ! Boumediene avait insisté pour que l’opération soit menée en terre mauritanienne de préférence et ordonné que des funérailles officielles lui soient réservées. Slimane Hoffman avait présenté à cette réunion un rapport sur les tentatives de rapprochement du leader du polisario avec le Maroc, et mis au point une tactique et des procédures pour l’éliminer et le remplacer par Mohamed Abdelaziz Marrakchi, fidèle et docile au pouvoir algérien. Boumediene aurait alors chargé le « général manchot », Aâttailia, proche d’El Ouali Mostafa Sayed de commettre le crime et d’orchestrer les « obsèques nationales, mort sur le champ de bataille et martyr » !
Mardi, 17 Décembre 2013
Le voile se lève sur la disparition du fondateur du Polisario, El Ouali Mostafa Sayed.
Il ne serait donc pas mort en 1976 lors d’affrontements en Mauritanie, comme une version officielle l’a laissé entendre ! Mais assassiné par les services algériens. Mais sa mort avait été orchestrée et organisée par le président Boumediene, et ses intimes, Abdelaziz Bouteflika, Kasdi Merbah, à l’époque patron des services de renseignements, Mohamed Messaadia, Slimane Hoffman, lors d’une réunion tenue à au palais « El Mouradia » à Alger.
L’information vient d’être publiée 38 ans après cette mystérieuse conspiration qui avait pour objet d’éliminer le fondateur du polisario qui avait annoncé son intention de vouloir négocier avec le Maroc une solution du conflit du Sahara Occidental.
C’est un site électronique mauritanien, du nom de « Akhbar Annass » qui vient de s’en faire l’écho, se basant sur des indiscrétions filtrées des archives des Renseignements militaires algériens, après l’assassinat à son tour, le 21 août 1993, de Kasdi Merbah, qui fut Premier ministre de Chadli Bendjedid.
El Ouali Mostafa Sayed a vécu entre Taroudant, sa ville natale, Marrakech et Rabat où il a fait ses études à la faculté de droit. Il était partisan du dialogue avec le Maroc et voulait rompre avec la stratégie séparatiste que lui imposaient tour à tour Boumediene et le colonel Kadhafi.
Deux mois avant sa mort, il avait confié à son compagnon Maa al-Aïnine, qu’il souhaitait accélérer une normalisation avec le gouvernement marocain et qu’il voulait en informer Messaadia, membre du Comité central du FLN algérien et chargé du polisario au sein du parti.
On apprend aussi qu’une rencontre décisive avait eu lieu entre le défunt chef du Polisario et Yazid Zerhouni, numéro deux du SR algérien quelques semaines après la bataille d’Amgala, fin février 1976, au cours de laquelle l’armée algérienne était ouvertement impliquée, qu’elle avait perdue face aux Forces Armées Royales et où un grand nombre de soldats algériens avaient été faits prisonniers. Yazid Zerhouni, est un fidèle de Bouteflika qui l’a nommé après son élection en 1999, ministre de l’Intérieur.
La réunion restreinte de Boumediene, Bouteflika, Messâadia, Slimane Hoffman et Kasdi Merbah devait programmer à la fois l’assassinat du fondateur du polisario, la réorganisation des structures du Polisario. Seul Kasdi Merbah avait eu l’imprudence d’exprimer ses réserves sur ce plan diabolique, demandant un peu de temps pour vérifier la véracité des intentions d’El Ouali de se rapprocher du Maroc. Il en payera le prix plus tard ! Boumediene avait insisté pour que l’opération soit menée en terre mauritanienne de préférence et ordonné que des funérailles officielles lui soient réservées. Slimane Hoffman avait présenté à cette réunion un rapport sur les tentatives de rapprochement du leader du polisario avec le Maroc, et mis au point une tactique et des procédures pour l’éliminer et le remplacer par Mohamed Abdelaziz Marrakchi, fidèle et docile au pouvoir algérien. Boumediene aurait alors chargé le « général manchot », Aâttailia, proche d’El Ouali Mostafa Sayed de commettre le crime et d’orchestrer les « obsèques nationales, mort sur le champ de bataille et martyr » !
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