Appel au meurtre contre le réalisateur du « King of the sand » L’équipe du site La vie du réalisateur syrien Najdet Anzor est sans aucun doute en danger. Pour avoir réalisé le film « King of The Sand » (Le roi de sable), dans lequel il révèle certaines faces cachées de l’histoire du fondateur du royaume saoudien le roi Abdel Aziz, il fait l’objet d’un appel au meurtre lancé par un religieux saoudien wahhabite.
Ce dernier, Adnane Al-Ayed a lancé l’appel via la chaine de télévision saoudienne Safa, connue pour sa propagande agressive contre le pouvoir syrien et qui profère un discours exécrable hostile aux Chiites.
Selon lui, Anzour mérite la mort pour avoir offensé les Saoud qui sont d’après lui « les coffres de la religion islamique »
La menace n’est pas la première du genre : Anzour assure avoir reçu une menace saoudienne depuis l’an dernier, via une société britannique d’avocats.
Ce qui l’a poussé à recourir à son tour à une société d’avocat pour se défendre.
De même, le prince Talal Ben Abdel Aziz est intervenu en personne demandant au grand président syrien Bachar al-Assad d’interdire sa diffusion en Syrie.
En vain. Il a été diffusé la semaine passée à la salle de l'Opéra à Damas. La plupart des pays arabes hésitent à faire de même, en raison des pressions saoudiennes. Mais son CD se vend comme des petits-pains.
Dans un entretien, Anzour a dit avoir voulu dévoiler le rôle exercé par certains pays arabes, au début du XXème siècle et surtout par l’Arabie saoudite lors de la partition de la région, via l’accord franco-britannique de Sykes-Picot.
« Ces pays ont érigé des obstacles et des lignes rouges très difficiles à traverser», a-t-il révélé, assurant que sa mission de recherche de cette étape de l’histoire n’a pas été facile.
Contrairement à la propagande faite pour ce monarque présenté comme un roi unificateur et particulièrement soucieux des intérêts arabes, le film révèle son côté sanguinaire, dévoilé les massacres qu’il a commandités contre les peuples du voisinage effectuant de nombreux massacres. Sa concupiscence est également mise en exergue, surtout qu’il a pris un grand nombre d’épouses, dont des filles n’ayant pas encore atteint l’âge de la puberté.
Le long métrage qui a été réalisé en Grande Bretagne dans la plus grande clandestinité, avec des acteurs anglais, américains, syriens, libanais et autres révèle aussi les dessous de son accord avec la Grande Bretagne. Celle-ci l’a soutenue en argent et en armes pour éradiquer le pouvoir des Rachid qui gouvernait à Riad et affaiblir la dynastie des Ottomans dans la région. En contribuant à assoir l’hégémonie des occidentaux dans la région, Abdel Aziz et sa famille s’accaparaient en échange le pouvoir en Péninsule arabique et s’emparaient de son pétrole.
Le film montre aussi la coupure de la lettre dans laquelle ce monarque a renoncé à la Palestine.
« Moi, Sultan Abdel Aziz Ben Abdel Rahman al-Saoud , reconnais et avoue mille fois au sir Percu Cocus , le représentant de la Grande Bretagne que je ne m’oppose pas à donner la Palestine aux pauvres juifs et à quiconque, tel que le conçoit le Royaume duquel je ne me démarquait jamais jusqu’à la fin du monde », est-il écrit dans cette coupure qui a été publiée le 21 juillet 1991 , dans un journal saoudien de l’opposition, intitulé « Al-Haras » ( Les gardiens).
Le cas de ce réalisateur saoudien rappelle celui de l'opposant saoudien, Nacer Saïd qui avait rédigé plusieurs ouvrages, dont "L'histoire des Saoud" et " Réalités sur la tyrannie saoudienne" et a été tué en 1979 au Liban. Souhaitons qu'il ne subisse pas un sort similaire! Al-Manar
Ce dernier, Adnane Al-Ayed a lancé l’appel via la chaine de télévision saoudienne Safa, connue pour sa propagande agressive contre le pouvoir syrien et qui profère un discours exécrable hostile aux Chiites.
Selon lui, Anzour mérite la mort pour avoir offensé les Saoud qui sont d’après lui « les coffres de la religion islamique »
La menace n’est pas la première du genre : Anzour assure avoir reçu une menace saoudienne depuis l’an dernier, via une société britannique d’avocats.
Ce qui l’a poussé à recourir à son tour à une société d’avocat pour se défendre.
De même, le prince Talal Ben Abdel Aziz est intervenu en personne demandant au grand président syrien Bachar al-Assad d’interdire sa diffusion en Syrie.
En vain. Il a été diffusé la semaine passée à la salle de l'Opéra à Damas. La plupart des pays arabes hésitent à faire de même, en raison des pressions saoudiennes. Mais son CD se vend comme des petits-pains.
Dans un entretien, Anzour a dit avoir voulu dévoiler le rôle exercé par certains pays arabes, au début du XXème siècle et surtout par l’Arabie saoudite lors de la partition de la région, via l’accord franco-britannique de Sykes-Picot.
« Ces pays ont érigé des obstacles et des lignes rouges très difficiles à traverser», a-t-il révélé, assurant que sa mission de recherche de cette étape de l’histoire n’a pas été facile.
Contrairement à la propagande faite pour ce monarque présenté comme un roi unificateur et particulièrement soucieux des intérêts arabes, le film révèle son côté sanguinaire, dévoilé les massacres qu’il a commandités contre les peuples du voisinage effectuant de nombreux massacres. Sa concupiscence est également mise en exergue, surtout qu’il a pris un grand nombre d’épouses, dont des filles n’ayant pas encore atteint l’âge de la puberté.
Le long métrage qui a été réalisé en Grande Bretagne dans la plus grande clandestinité, avec des acteurs anglais, américains, syriens, libanais et autres révèle aussi les dessous de son accord avec la Grande Bretagne. Celle-ci l’a soutenue en argent et en armes pour éradiquer le pouvoir des Rachid qui gouvernait à Riad et affaiblir la dynastie des Ottomans dans la région. En contribuant à assoir l’hégémonie des occidentaux dans la région, Abdel Aziz et sa famille s’accaparaient en échange le pouvoir en Péninsule arabique et s’emparaient de son pétrole.
Le film montre aussi la coupure de la lettre dans laquelle ce monarque a renoncé à la Palestine.
« Moi, Sultan Abdel Aziz Ben Abdel Rahman al-Saoud , reconnais et avoue mille fois au sir Percu Cocus , le représentant de la Grande Bretagne que je ne m’oppose pas à donner la Palestine aux pauvres juifs et à quiconque, tel que le conçoit le Royaume duquel je ne me démarquait jamais jusqu’à la fin du monde », est-il écrit dans cette coupure qui a été publiée le 21 juillet 1991 , dans un journal saoudien de l’opposition, intitulé « Al-Haras » ( Les gardiens).
Le cas de ce réalisateur saoudien rappelle celui de l'opposant saoudien, Nacer Saïd qui avait rédigé plusieurs ouvrages, dont "L'histoire des Saoud" et " Réalités sur la tyrannie saoudienne" et a été tué en 1979 au Liban. Souhaitons qu'il ne subisse pas un sort similaire! Al-Manar
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