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L’impuissance des services de contrôle

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  • L’impuissance des services de contrôle

    Le nombre d’agents que comptent les directions de contrôle à travers le pays est insignifiant en le comparant au nombre des commerçants. Boukahnoun, qui intervenait dans le cadre du forum d’El-Bahdja, prend l’exemple de la wilaya d’Alger, qui compte 120.339 commerçants avec seulement 150 agents, soit un agent pour 800 commerçants. «Nos agents n’arrivent pas à contrôler tous les commerçants, certains parmi ces derniers n’ont pas été contrôlés depuis 2 ans car nos agents prennent beaucoup de temps pour contrôler cette population commerciale qui est beaucoup plus importante par rapport à nos effectifs» affirme-t-il en précisant que ses services ont focalisé beaucoup plus leur intervention sur les stocks de marchandises des chambres froides, la pêcherie, les boulangeries et particulièrement dans les unités de production. A cela s’ajoute les contrôles au niveau des ports et aéroports, pour les produits importés.

    Mais qu’en est-il des marchandises vendues par des «commerçants» n’ayant pas un registre de commerce et qui échappent le plus souvent aux mailles du contrôle? Le représentant du ministère du Commerce atteste que le contrôle se fait occasionnellement avec l’aide des forces de l’ordre au niveau des marchés informels. Mais cela ne veut pas dire, selon l’intervenant, qu’il n’y a pas de contrôle. Il affirme sur la base de statistiques que ses services ont effectué 33.000 interventions où ils ont relevé 17.500 infractions au niveau d’Alger, en 2005. Il a précisé que dans certains cas des commerces ont cessé leur activités durant une période allant de 10 jours à un mois. Pour renforcer le contrôle, Boukahnoun préconise des solutions durables. Il a indiqué, dans ce sens, que le ministère du Commerce prévoit un programme national de recrutement sur 3 ans. Il a précisé que 1.500 agents de contrôle vont être recrutés d’ici l’année 2008.

    Mais est-ce que cela suffit? Certainement pas. En effet, les responsables du ministère du Commerce veulent associer davantage les 60 associations de protection des consommateurs. Le même responsable s’est insurgé contre certains responsables locaux qui ne jouent pas le jeu et qui tardent à réaliser les marchés au profit «des commerçants» non enregistrés. «On constate que certains responsables locaux ne sont pas intéressés par l’idée de créer des marchés». Pourtant, poursuit Boukahnoun «la décision a été prise depuis 2004, nous avons même débloqués de l’argent pour leur construction, on n’arrive pas à comprendre où réside le problème». Et d’ajouter que le ministère du Commerce avait décidé de créer 67 marchés rien qu’à Alger. Certains ont vu le jour mais d’autres attendent.

    source : le quotidien d'oran
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