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Réuni hier à Bruxelles pour sa 11ème session, le conseil d’association Maroc-UE a demandé au royaume d’accélérer les réformes politiques et sociales déjà entreprises. Soucieux de mettre le Maroc dans le même train de développement que l’UE, le conseil qui a adopté le plan d’action pour la mise en oeuvre du statut avancé pour la période 2013 - 2017, a ainsi exhorté le royaume à s’activer pour consolider la justice, finaliser le code de la presse et lutter contre le chômage inquiétant des jeunes. Le Sahara et l’intégration maghrébine n’ont pas eux aussi été laissés de côté. Détails.
Les progrès du royaume en matière de développement économique, social et de justice sont certes à saluer, mais beaucoup de choses restent à faire. C’est en tout cas la conviction du conseil d’association Maroc-UE réuni hier en marge de sa 11ème session à Bruxelles. Durant cette session tenue en présence de Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, le conseil a demandé au royaume de mettre un coup d’accélérateur à ses réformes pour évoluer au rythme de l’Union européenne. Le diagnostic est clair : le Maroc doit s’atteler à réformer sa justice, finaliser le code de la presse et renforcer les mesures prises pour lutter contre la corruption, comme le souligne L’Economiste.
Au cours de leur réunion, l’UE et le Maroc ont franchi une nouvelle étape de leur coopération avec la validation d’un nouveau plan d’action visant à renforcer leurs relations bilatérales pour la période 2013 - 2017 dans le cadre du Statut Avancé signé en Espagne à Grenade en 2008. L’objectif de ce nouveau programme est « d’approfondir les relations entre les deux partenaires », comme l’a expliqué le commissaire européen à l’élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle. « L'UE désire continuer de développer avec le Maroc une relation bilatérale forte, appuyée sur les valeurs partagées, le rapport de la réciprocité et de la solidarité », note-t-on sur europa press.
Réformer dans les plus brefs délais la justice
Selon l’UE, le royaume doit se lancer dans ces différents chantiers dans les plus brefs délais. Le Maroc bénéficie déjà du soutien de l’UE dans la perspective d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour le Sahara. Mais, à ce jour, les chantiers prioritaires tournent autour de la justice, de la corruption et de la résorption du chômage des jeunes. Le premier qui est l’un des plus importants du gouvernement tarde d’ailleurs à se concrétiser.
Ainsi, l’UE encourage le royaume à adopter un plan visant la mise en œuvre d’une charte nationale pour la réforme de la justice et surtout un calendrier d’exécution.
En outre, il a été question d’adopter de manière prioritaire les lois organiques concernant le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le statut des magistrats. Le royaume est également appelé lutter efficacement contre la corruption et à trouver des solutions à même d’améliorer la protection sociale, le système des retraites et des subventions généralisées. Sur la liberté syndicale, le Maroc devra ratifier rapidement la Convention fondamentale n°87 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le chômage des jeunes inquiète
Côté politique, l’UE ne semble pas satisfaite du nombre de lois organiques validées cette année où seule celle relative au Conseil économique, social et environnemental a été adoptée. Le royaume doit donc appuyer sur l’accélérateur pour adopter les lois et règlements pris en compte dans la nouvelle constitution, notamment ceux visant à garantir la liberté d’expression et d’association. Dans ce sens, la finalisation du nouveau code la presse est plus que jamais nécessaire.
Au-delà des questions politiques, celles relatives à l’économie ont aussi toute leur importance. En primauté l’emploi des jeunes. Ce chantier doit être l’une des principales préoccupations du Maroc qui est confronté à un fort taux de chômage des jeunes, des diplômés et des femmes. Ainsi, l’UE se réjouit de la mise sur pied de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme et pousse le Maroc à mettre en place une stratégie pour lutter contre la pauvreté, l’exclusion sociale, et pour améliorer l’éducation et la formation de base afin de faire baisser le taux d’abandon scolaire.
Réussir l’intégration du Maghreb
Le Conseil de l'Association a par ailleurs reconnu que le royaume est un « partenaire important » pour l'UE qui joue un « rôle clef » dans l'espace euro-méditerranéen. Dans ce sens, l’UE souligne qu’il est essentiel de poursuivre le renforcement de la coopération économique, politique et sécuritaire entre les pays du Maghreb. Elle a réaffirmé sa conviction que le Maroc et l’Algérie pouvaient œuvrer pour renforcer la coopération au niveau du Maghreb et travailler pour arriver à la réouverture de leur frontière terrestre.
S’agissant du Sahara, l’UE encourage aussi les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel pour mettre les parties au même diapason en parvenant à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable ». Elle salue en autres le travail de l’ONU en vue de parvenir à une solution au conflit et demande une coopération des pays maghrébins pour résoudre la crise sahélo-saharienne. Enfin, l'union s'est réjouie de la tenue au Maroc, le 14 novembre dernier, de la 2ème réunion ministérielle sur la sécurité des frontières et soutient les recommandations de la « Déclaration de Rabat ».
Les progrès du royaume en matière de développement économique, social et de justice sont certes à saluer, mais beaucoup de choses restent à faire. C’est en tout cas la conviction du conseil d’association Maroc-UE réuni hier en marge de sa 11ème session à Bruxelles. Durant cette session tenue en présence de Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, le conseil a demandé au royaume de mettre un coup d’accélérateur à ses réformes pour évoluer au rythme de l’Union européenne. Le diagnostic est clair : le Maroc doit s’atteler à réformer sa justice, finaliser le code de la presse et renforcer les mesures prises pour lutter contre la corruption, comme le souligne L’Economiste.
Au cours de leur réunion, l’UE et le Maroc ont franchi une nouvelle étape de leur coopération avec la validation d’un nouveau plan d’action visant à renforcer leurs relations bilatérales pour la période 2013 - 2017 dans le cadre du Statut Avancé signé en Espagne à Grenade en 2008. L’objectif de ce nouveau programme est « d’approfondir les relations entre les deux partenaires », comme l’a expliqué le commissaire européen à l’élargissement et à la politique de voisinage, Stefan Füle. « L'UE désire continuer de développer avec le Maroc une relation bilatérale forte, appuyée sur les valeurs partagées, le rapport de la réciprocité et de la solidarité », note-t-on sur europa press.
Réformer dans les plus brefs délais la justice
Selon l’UE, le royaume doit se lancer dans ces différents chantiers dans les plus brefs délais. Le Maroc bénéficie déjà du soutien de l’UE dans la perspective d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour le Sahara. Mais, à ce jour, les chantiers prioritaires tournent autour de la justice, de la corruption et de la résorption du chômage des jeunes. Le premier qui est l’un des plus importants du gouvernement tarde d’ailleurs à se concrétiser.
Ainsi, l’UE encourage le royaume à adopter un plan visant la mise en œuvre d’une charte nationale pour la réforme de la justice et surtout un calendrier d’exécution.
En outre, il a été question d’adopter de manière prioritaire les lois organiques concernant le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le statut des magistrats. Le royaume est également appelé lutter efficacement contre la corruption et à trouver des solutions à même d’améliorer la protection sociale, le système des retraites et des subventions généralisées. Sur la liberté syndicale, le Maroc devra ratifier rapidement la Convention fondamentale n°87 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le chômage des jeunes inquiète
Côté politique, l’UE ne semble pas satisfaite du nombre de lois organiques validées cette année où seule celle relative au Conseil économique, social et environnemental a été adoptée. Le royaume doit donc appuyer sur l’accélérateur pour adopter les lois et règlements pris en compte dans la nouvelle constitution, notamment ceux visant à garantir la liberté d’expression et d’association. Dans ce sens, la finalisation du nouveau code la presse est plus que jamais nécessaire.
Au-delà des questions politiques, celles relatives à l’économie ont aussi toute leur importance. En primauté l’emploi des jeunes. Ce chantier doit être l’une des principales préoccupations du Maroc qui est confronté à un fort taux de chômage des jeunes, des diplômés et des femmes. Ainsi, l’UE se réjouit de la mise sur pied de l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme et pousse le Maroc à mettre en place une stratégie pour lutter contre la pauvreté, l’exclusion sociale, et pour améliorer l’éducation et la formation de base afin de faire baisser le taux d’abandon scolaire.
Réussir l’intégration du Maghreb
Le Conseil de l'Association a par ailleurs reconnu que le royaume est un « partenaire important » pour l'UE qui joue un « rôle clef » dans l'espace euro-méditerranéen. Dans ce sens, l’UE souligne qu’il est essentiel de poursuivre le renforcement de la coopération économique, politique et sécuritaire entre les pays du Maghreb. Elle a réaffirmé sa conviction que le Maroc et l’Algérie pouvaient œuvrer pour renforcer la coopération au niveau du Maghreb et travailler pour arriver à la réouverture de leur frontière terrestre.
S’agissant du Sahara, l’UE encourage aussi les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel pour mettre les parties au même diapason en parvenant à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable ». Elle salue en autres le travail de l’ONU en vue de parvenir à une solution au conflit et demande une coopération des pays maghrébins pour résoudre la crise sahélo-saharienne. Enfin, l'union s'est réjouie de la tenue au Maroc, le 14 novembre dernier, de la 2ème réunion ministérielle sur la sécurité des frontières et soutient les recommandations de la « Déclaration de Rabat ».
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