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Le laboratoire Novartis quitte le Maroc et délocalise en Tunisie

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  • Le laboratoire Novartis quitte le Maroc et délocalise en Tunisie

    Le laboratoire Novartis pharma Maroc a décidé de quitter la capitale économique du royaume, Casablanca pour la Tunisie et de transférer son siège Maghreb à Tunis.

    En effet, le laboratoire pharmaceutique va boucler l’année 2013 avec une baisse des ventes de l’ordre de 30%, et vit des difficultés énormes qui ont poussé le groupe à recadrer sa stratégie d’expansion, ceci est arrivé un an après ( décembre 2012 ) avoir quitter Aïn Sebaâ pour s’établir sur la colline de Sidi Maârouf dans des nouveaux locaux flambants neufs.

    En conséquence, les salariés du siège de Casablanca, une quinzaine, ont été licenciés. En revanche, les 70 salariés de Novartis Maroc garderont leurs postes pour l’heure. Rappelons que le groupe avait cédé en 2010 son unité industrielle à Sothema avec laquelle il a conclu un accord de sous-traitance.

    Novartis est au Maroc depuis plus de trente ans et a une longue histoire. Elle est issue de la fusion de deux groupes suisses (Sandoz et Ciba-Geigy) et occupe aujourd’hui la 2ème place au niveau mondial dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Au Maroc, Novartis est présente sur le marché des médicaments génériques avec Sandoz, et très actifs sur le segment des produits innovants. Le groupe Novartis dispose de l’un des « pipelines» les plus fournis en termes de recherche et développement de nouvelles molécules alors même que la courbe de libération de nouveaux produits est en phase descendante dans l’industrie pharmaceutique en général. Novartis a développé une gamme de spécialités qui couvre l’oncologie, certaines maladies orphelines graves, dont quelques-unes ne disposaient d’aucune alternative thérapeutique. Aujourd’hui, il propose des traitements pour traiter des patients atteints de cancers et pour qui l’espérance de vie était extrêmement faible. Il s’agit d’une avancée considérable, il traite également des maladies comme la dégénérescence maculaire, très invalidante, la sclérose en plaques, pathologie pour laquelle Novartis a développé le premier traitement oral, la maladie d’Alzheimer, avec un traitement sous forme de patch, une forme galénique qui facilite la prise du traitement et l’observance, la maladie de Parkinson.

    AfricanManager
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Le laboratoire Novartis quitte le Maroc et délocalise en Tunisie
    Pas tout à fait.

    Novartis restera toujours au Marc à travers sa division Ophtalmo "ALCON Maroc"

    En effet, le laboratoire pharmaceutique va boucler l’année 2013 avec une baisse des ventes de l’ordre de 30%
    Pour la Maroc je ne sais pas, mais pour Novartis Monde, les chiffres sont plutôt très bons en cette période de crise, à moins que ce "journaliste" soit mieux informé que moi................je ne pense pas tout de même

    il traite également des maladies comme la dégénérescence maculaire,
    La nouvelle molécule qui va être très prochainement mise sur le marché et un saut de 20 ans dans le futur.

    bon continuation
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      La mise au point de Novartis Maroc

      "Novartis a décidé d’adapter son organisation en créant un nouveau Cluster pour la région Moyen Orient et Afrique du Nord pour sa division Genmed dont le siège sera installé à Dubaï. Cette nouvelle organisation regroupant un nombre élargi de pays permettra de développer de nouvelles synergies et d’augmenter les capacités du groupe dans cette région ainsi certaines responsabilités telles que les activités qualité seront assurées pour toute la région à partir du Maroc. Ceci créera également des opportunités nouvelles pour ses collaborateurs dont certains travaillant au Maroc seront amenés à prendre des responsabilités plus grandes. Les divisions Novartis Alcon, Sandoz et OTC maintiennent leur siège pour le Maghreb à Casablanca tout en en élargissant même leur couverture géographique pour certaines d’entre elles. Novartis Maroc affiche à fin novembre 2013 une croissance supérieure à celle du marché mais en raison d’un environnement externe très challengeant dans l’industrie pharmaceutique au Maroc et ce malgré une croissance , Novartis a décidé d’adapter en parallèle la taille de sa structure au Maroc tout en mettant en place des mesures pour aider les collaborateurs à trouver une nouvelle opportunité professionnelle en interne ou en externe en redéployant ces efforts d’investissement sur la recherche clinique. Novartis continuera à opérer en qualité d’entité légale pharmaceutique installée au Maroc qui génère actuellement une production locale qui continuera à croitre dans les années à venir. Novartis continue à investir au Maroc avec l’ambition de permettre à un nombre croissant de patients de bénéficier de médicaments existants et innovants dans différents domaines tels que l’ophtalmologie, neuroscience, dermatologie, oncologie, gestion du risque cardiovasculaire et le diabète

      infomédiaire

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      • #4
        Novartis: «Nous ne quitterons jamais le Maroc»

        h24info.ma / Publié le 19/12/2013 | Zakaria Choukrallah


        La multinationale Novartis va-t-elle quitter le Maroc pour s'installer dans un autre pays? Pour le laboratoire pharmaceutique, il n'en est pas question. En revanche,il reconnaît que la baisse annoncée des prix des médicaments lui pose problème, dans une certaine mesure.
        «Nous ne quitterons jamais le Maroc. Ce serait bête», nous certifie Mehdi Zaghloul, directeur général de Novartis Maroc. Et pour cause: le marché connaît une croissance (de 2%) qui est certes «modeste», mais qui reste «positive» aux yeux de la multinationale qui fabrique 8 millions d’unités de médicaments au Maroc et en importe 1 million.

        Si le géant de l’industrie pharmaceutique répond ainsi, pour h24info, à une information faisant état du départ de la multinationale pour la Tunisie. En réalité, il s’agit d’une réorganisation. Novartis crée un cluster fusionnant la direction de ses filiales Afrique du Nord et Moyen-Orient.

        Treize personne ont quand même été licenciées mais ont «bénéficié d’un "replacement plan"», assure Mehdi Zaghloul qui explique que 142 personnes travaillent toujours pour le compte du laboratoire au Maroc. Même discours rassurant chez Omar Tazi, PDG de Sothema, qui fabrique sous licence les médicaments de Novartis au Maroc: «Nous sommes au contraire en train de renforcer et d’étendre notre unité de fabrication pour les besoins de Sendoz, qui réalise les génériques de Novartis.»


        La baisse du prix des médicaments dans le viseur ?

        Pour mettre fin aux rumeurs, Novartis Maroc a publié un communiqué. Outre le démenti, il y a une phrase qui attire l’attention. On y lit que la société «a décidé d’adapter en parallèle la taille de sa structure au Maroc», et ce «en raison d’un environnement externe très challengeant dans l’industrie pharmaceutique au Maroc». Qu’entendent-ils par «challengeant»?

        Une source proche du ministère de la Santé nous explique que ce qui gêne en réalité l’industrie pharmaceutique, c’est la baisse des prix des médicaments. Le ministère de la Santé s’apprête en effet à réduire le prix de 800 médicaments sur la base d’un benchmark des prix pratiqués par plusieurs pays. La baisse devrait être effective dans quelques semaines.

        «Ils cherchent à faire pression sur le ministre de la Santé qui a décidé d’y aller avec le bistouri», nous explique cette source qui pense que les laboratoires tentent de faire passer un message. «C’est un coup de semonce. Ils se font d’énormes marges et veulent continuer à entretenir leur monopole», estime encore notre source.

        Novartis plaide pour l’extension de la liste des médicaments remboursés

        Pour Mehdi Zaghloul, il n’en est rien. «Bien au contraire, nous sommes pour cette mesure qui va élargir un marché dont ne nous couvrons à l’heure actuelle que le tiers», assure-t-il. En revanche, le directeur général de Novartis Maroc explique que l’entreprise a effectivement un grief à formuler.

        «On demande un élargissement de la couverture médicale à plus de médicaments. Tous les produits lancés ses trois dernières années ne sont pas remboursés même s’ils ont passé toutes les étapes du circuit de validation. On attend encore la signature du ministre», déclare-t-il. Or, notre source proche du ministère de la Santé assure que «75% des médicaments sont d’ores et déjà remboursables». Un chiffre que Novartis rejette, à son tour...

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