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Arrestation de la consule générale adjointe de l’Inde à New York

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  • Arrestation de la consule générale adjointe de l’Inde à New York

    Delhi adopte des mesures de rétorsion contre Washington

    L'Inde a pris hier des mesures de rétorsion contre les États-Unis en réaction à l'arrestation jeudi de son consule générale adjointe à New York, Devyani Khobragade, jugée inacceptable par les autorités indiennes, ont indiqué des sources au sein du ministère des Affaires étrangères.

    "Nous avons ordonné le retrait des cartes d'identité émises par le ministère des Affaires étrangères pour les fonctionnaires des représentations américaines en Inde", a déclaré une de ces sources, citée par l'AFP.

    Ces cartes permettent à leurs détenteurs de passer plus rapidement les contrôles dans les aéroports en Inde et dans d'autres lieux publics, selon les sources. Le ministre indien des Affaires étrangères, Salman Khurshid, avait déclaré auparavant que l'Inde allait "mettre en place" des mesures en réaction à l'arrestation de la diplomate alors qu'elle déposait ses enfants à l'école à New York.

    Les conditions de cette arrestation sont "totalement inacceptables", a dit le ministre. Mme Khobragade a été arrêtée jeudi pour des soupçons de fausse déclaration concernant le visa de son employée de maison. Elle a été relâchée après quelques heures de détention. Selon la presse indienne, la diplomate a été menottée, fouillée au corps et placée en détention avec des toxicomanes.

    ELMOUDJAHID

    Dernière modification par ahras, 19 décembre 2013, 02h59.

  • #2
    L'Inde en colère après l'arrestation d'une diplomate à New York

    L’arrestation le 12 décembre d’une diplomate indienne à New York a suscité l’ire de New Delhi. L'Inde, en représailles, a annoncé toute une série de mesures de rétorsion à l’encontre des États-Unis. Washington peine à cacher son embarras.

    Rien ne va plus entre l'Inde et les États-Unis après l'arrestation, jeudi 12 décembre à New York, de Devyani Khobragade, une diplomate indienne. Elle est soupçonnée d'avoir sous-payé [à environ 3 dollars de l'heure] son employée de maison et falsifié la demande de visa de cette dernière.

    Arrêtée alors qu’elle déposait ses enfants à l’école, la consule générale adjointe à New York a raconté dans un e-mail envoyé à ses collègues qu’elle avait été menottée, fouillée intégralement au corps et placée dans une cellule en compagnie de toxicomanes. Malgré l'invocation de son immunité diplomatique, Devyani Khobragade a indiqué qu’elle n’avait eu le droit à aucun ménagement.

    "Je dois reconnaître que j'ai fondu en larmes plusieurs fois [...] J’ai eu la force de retrouver mon sang-froid, et je suis restée digne en pensant que je devais représenter tous mes collègues et mon pays avec confiance et fierté", a-t-elle écrit dans son courriel. Ladite confession, dévoilée mercredi à la presse indienne, a provoqué un tollé dans son pays.

    Plus de barrières de sécurité devant l'ambassade américaine de Delhi

    Les autorités indiennes enlèvent les barrières de sécurité devant l'ambassade américaine de New Delhi. © Reuters
    L’Inde a vu rouge. Le pays, qui n’a pas communiqué sur les faits reprochés à la diplomate, a surtout mal digéré la manière dont s’est passée l’arrestation et jugé "inacceptable" qu’une de ses émissaires ait été arrêtée devant ses enfants, fouillée nue et placée en détention au milieu de criminels de droits communs.

    La riposte a donc été particulièrement sévère. Le pays a ordonné toute une série de mesures de rétorsion : retrait des cartes d’identité diplomatiques et de badges spéciaux remis aux fonctionnaires américains en poste - qui leur permet de passer plus rapidement les contrôles dans les lieux publics - , blocage de biens importés par l’ambassade américaine – comme l’alcool –, et demande des relevés bancaires des Indiens employés par les diplomates américains en Inde. Plus grave, l’Inde a ordonné la levée des barrières de sécurité à proximité de l’ambassade américaine à New Delhi.

    Les États-Unis marchent sur des œufs

    Face à la colère de New Delhi, les États-Unis marchent sur des œufs. Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a exprimé des regrêts mercredi 18 décembre afin de ne pas trop contrarier le puissant sous-continent, partenaire incontournable de Washington. "Les États-Unis et l'Inde jouissent d'une large et profonde amitié, et cet épisode isolé n'est pas représentatif des liens étroits et respectueux que nous entretenons", a déclaré Marie Harf, la porte-parole adjointe du département d’État américain.

    Pour tenter de calmer le jeu et de désamorcer cette crise diplomatique, les États-Unis ont donc prudemment indiqué qu’ils se pencheraient sur les conditions de l’interpellation. Ils ne peuvent en vérité pas vraiment faire plus. Au regard de la loi - et sans même parler des faits qui sont reprochés à Devyani Khobragade - l’arrestation de la diplomate indienne n’a rien d’irrégulier.

    La consule générale adjointe a été interpellée par la police du département d'État, la Sûreté diplomatique, puis remise aux US Marshals Service [USMS]. La procédure habituelle, en somme. Dans un tel cas, "l’immunité consulaire" ne s’applique pas, car elle sort du cadre stricte des fonctions de la diplomate. Dans un communiqué, l’USMS - la police fédérale du ministère de la Justice - a expliqué que la consule générale adjointe avait été "sujette aux mêmes procédures de fouille que les autres personnes arrêtées par le USMS et détenues dans le district Sud de New York".

    FRANCE 24

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    • #3
      L'Inde transfère à l'ONU sa diplomate arrêtée



      L'Inde a nommé aux Nations unies, afin de lui assurer une immunité diplomatique complète, l'une de ses diplomates dont l'arrestation la semaine dernière par la police new-yorkaise a provoqué une crise bilatérale, ont annoncé aujourd'hui des médias indiens.

      L'arrestation le 12 décembre de Devyani Khobragade, consule générale adjointe, pour une affaire de fausse déclaration d'employée de maison, et sa détention de 48 heures à New York, pendant laquelle elle a subi des fouilles au corps, ont suscité l'indignation des autorités de New Delhi, qui ont pris une série de mesures de rétorsion contre les États-Unis.

      "Pour assurer l'immunité diplomatique à Devyani, l'Inde l'a transférée à la Mission permanente des Nations unies à New York", ont annoncé le quotidien Times of India et d'autres médias indiens. Il n'a pas été possible de joindre immédiatement des responsables du ministère indien des Affaires étrangères pour commenter cette information. Peu auparavant, le ministre indien des Affaires étrangères, Salman Khurshid, avait affirmé aujourd'hui sa détermination devant le Parlement indien.

      "C'est mon devoir de ramener cette femme chez elle et nous devons lui redonner sa dignité, ce que je ferai à tout prix", a déclaré Salman Khurshid. "Notre inquiétude, notre intérêt et notre détermination premiers sont de pouvoir intervenir efficacement, et en particulier de pouvoir assurer que la dignité de notre fonctionnaire est préservée", a-t-il ajouté.

      Devyani Khobragade, 39 ans, a été arrêtée le 12 décembre et menottée alors qu'elle déposait ses enfants à l'école. Elle est soupçonnée d'avoir sous-payé son employée de maison, qui est également indienne, et d'avoir menti dans la demande de visa de cette employée. La diplomate a raconté, dans un Email à ses collègues dévoilé aujourd'hui par la presse indienne, qu'elle avait invoqué en vain devant les policiers américains son immunité diplomatique pour faire cesser les fouilles au corps qu'elle subissait.

      L'Inde a pris hier des mesures de rétorsion contre les États-Unis, ordonnant notamment la restitution des cartes d'identité et badges d'aéroport facilitant la circulation des diplomates américains en Inde. D'autres mesures, comme le blocage des biens importés par l'ambassade des États-Unis, en particulier les alcools, ont été ordonnées.

      LEFIGARO
      Dernière modification par ahras, 19 décembre 2013, 03h58.

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