Tweet
Voici ce qu’a écrit SWSINFO….
====
L'homme, à l'origine de la crise des caricatures de Mahomet "ne regrette rien" un an après leur publication. Il recommencerait si c'était à refaire "pour dire non à l'intimidation".
La voix douce, le regard presque juvénile, il "ne regrette rien" et défend sa décision "juste" d'imprimer "les douze visages de Mahomet", jugés offensants par les musulmans. "Ce qui vient de se passer à Berlin où on retire de l'affiche un opéra par crainte de représailles de musulmans est encore un nouvel exemple de cette auto-censure préoccupante. Il s'agit de la même qui a incité en septembre dernier Tate Gallery à Londres à enlever l' oeuvre de John Latam "God is great" par peur de la réaction" d'intégristes, dit-il.
Le plus dangereux, selon lui, est de "trahir les musulmans modérés qui veulent vivre dans une société séculaire occidentale, où la religion est une affaire privée". Cette crise a été "bénéfique", estime-t-il car "les dessins ont mis en lumière une réalité cachée: certains musulmans désirent que tout le monde soit contraint de suivre leurs dogmes dans l'espace public".
"Il y a tellement de religions qui ont des tabous. S'ils devaient tous être respectés, le Danemark serait une dictature", ajoute-t-il. Le journaliste bénéficie toujours d'une protection policière comme les caricaturistes.
- SWINFO
====
L'homme, à l'origine de la crise des caricatures de Mahomet "ne regrette rien" un an après leur publication. Il recommencerait si c'était à refaire "pour dire non à l'intimidation".
La voix douce, le regard presque juvénile, il "ne regrette rien" et défend sa décision "juste" d'imprimer "les douze visages de Mahomet", jugés offensants par les musulmans. "Ce qui vient de se passer à Berlin où on retire de l'affiche un opéra par crainte de représailles de musulmans est encore un nouvel exemple de cette auto-censure préoccupante. Il s'agit de la même qui a incité en septembre dernier Tate Gallery à Londres à enlever l' oeuvre de John Latam "God is great" par peur de la réaction" d'intégristes, dit-il.
Le plus dangereux, selon lui, est de "trahir les musulmans modérés qui veulent vivre dans une société séculaire occidentale, où la religion est une affaire privée". Cette crise a été "bénéfique", estime-t-il car "les dessins ont mis en lumière une réalité cachée: certains musulmans désirent que tout le monde soit contraint de suivre leurs dogmes dans l'espace public".
"Il y a tellement de religions qui ont des tabous. S'ils devaient tous être respectés, le Danemark serait une dictature", ajoute-t-il. Le journaliste bénéficie toujours d'une protection policière comme les caricaturistes.
- SWINFO