ma langue a fourchu
dès que j'ai voulu dire
ces quelques mots
ne souhaitant
prononcer de telles choses
irradiant le moindre espoir de langage
torturant les syllabes dans ma tête
le son des lettres dansent dans mon esprit
se balade dans mes pensées
déchirant l'ouverture de ma bouche
éraillant le fond de ma gorge
le silence bouscule les maux
criant de douleur au fond de mon coeur
seule la lumière de mon regard
peut exprimer ce que j'essaie de dévoiler
que c'est difficile de subir le bruit sourd
tambourinant dans mes entrailles
écorchant mon intelligence
qui ne souffre l'expression
la médiocrité de l'autre
fermant son septième sens
la tolérance
me laissant agoniser sous l'encre
face a cette feuille blanche
que j'use au fur et à mesure
de mon indépendance d'insatisfaction
posant ma plume sur un mon écrin chagrin
je commence à comprendre
que ma vie sera à jamais
muette.
lily Taïeb
le 19 décembre 2013
dès que j'ai voulu dire
ces quelques mots
ne souhaitant
prononcer de telles choses
irradiant le moindre espoir de langage
torturant les syllabes dans ma tête
le son des lettres dansent dans mon esprit
se balade dans mes pensées
déchirant l'ouverture de ma bouche
éraillant le fond de ma gorge
le silence bouscule les maux
criant de douleur au fond de mon coeur
seule la lumière de mon regard
peut exprimer ce que j'essaie de dévoiler
que c'est difficile de subir le bruit sourd
tambourinant dans mes entrailles
écorchant mon intelligence
qui ne souffre l'expression
la médiocrité de l'autre
fermant son septième sens
la tolérance
me laissant agoniser sous l'encre
face a cette feuille blanche
que j'use au fur et à mesure
de mon indépendance d'insatisfaction
posant ma plume sur un mon écrin chagrin
je commence à comprendre
que ma vie sera à jamais
muette.
lily Taïeb
le 19 décembre 2013
Commentaire