Général Emballage investit dans le savoir
13 déc. 2013
18:04 Ramdane Batouche, P-DG de Général Emballage.
La relation université-entreprise s’est enrichie depuis quelques jours par l’association de Général Emballage et l’université de Bejaia. Une nouvelle licence dans l’industrie papetière sera proposée aux étudiants de cette université dés la prochaine rentrée universitaire pour peu que les pouvoirs publics facilitent la chose. Ramdane Batouche, P-DG de Général Emballage, nous en dit plus dans cet entretien.
Leconews : M. Batouche, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la licence que Général Emballage et l’Université de Béjaia ont lancée ?
Ramdane Batouche : Avec cette formation, nous sommes entrés dans le vif du sujet en matière de gestion des ressources humaines. Général Emballage n’entend pas rester sur une acquisition clef en main des équipements et des technologies, mais bien développer un savoir et une technicité propres pour une plus grande maîtrise de son destin. Nous estimons que les vrais accomplissements passent par la promotion du capital humain, les machines restent, si j’ose dire, de la simple quincaillerie plus ou moins facile à acquérir. Nous sommes au tout début d’un grand dessein qui doit nous mener, à terme, vers une structure de Recherche et développement (R&D).
La relation avec l’Université de Béjaia est donc appelée à durer ?
Effectivement. Nous sommes actuellement engagés sur trois promotions de Licence professionnelle en Emballage et Qualité, ce qui nous mènera à 2017. Entre-temps, nous aurons fait le bilan et avisé. D’ores et déjà, nous pensons à créer un Master professionnel en 2018 de façon à permettre aux lauréats de la licence qui auront exercé au moins trois ans de renforcer davantage leurs connaissances académiques. Nous avons aussi sur la table une Post-graduation spécialisée pour les cadres de Général Emballage. Ponctuellement, nous pensons faire appel aux compétences et aux moyens de l’université de Béjaia pour certaines problématiques. L’université de Béjaia, et je l’en remercie vivement, a déjà pris en charge avec pertinence un problème de génie du collage à travers un mémoire de fin de Master II.
Est-ce que vous pensez reproduire cela avec d’autres universités notamment Sétif et Oran où Général Emballage possède des unités de production ?
Sur le principe pourquoi pas ? En pratique et dans l’immédiat, la possibilité d’ouvrir la licence de Béjaia à un recrutement national me paraît la plus facile à réaliser si les autorités concernées mettent un peu de bonne volonté. Il faut savoir que le cursus que nous avons lancé est inédit en Algérie pendant qu’existent chez nos voisins Marocains et Tunisiens plusieurs offres de formations centrées sur l’industrie papetière. Ce que l’université de Béjaia et Général Emballage font va fatalement profiter à toute l’industrie nationale, à tout le pays.
Un mot sur la situation actuelle et les projets de Général Emballage ?
En Chiffre d’affaires, Général Emballage devrait confirmer sa dynamique de croissance et terminer l’exercice avec une augmentation de l’ordre de 20% par rapport à 2012. Nous aurions aussi quasiment doublé notre volume d’exportations avec un Chiffre d’affaires prévisionnel de prés de 1,6 millions d’Euros. Pour ce qui est des projets, le plus important est sans doute l’entrée en production de notre troisième train onduleur (machine à fabriquer le carton) à l’usine de Sétif en avril prochain. Cela va permettre de porter notre capacité à 200.000 tonnes/an contre 130.000 actuellement, nous aurons aussi introduit, pour la première fois en Algérie, la technique du paraffinage du carton.
Salim Aït-Sada
13 déc. 2013
18:04 Ramdane Batouche, P-DG de Général Emballage.
La relation université-entreprise s’est enrichie depuis quelques jours par l’association de Général Emballage et l’université de Bejaia. Une nouvelle licence dans l’industrie papetière sera proposée aux étudiants de cette université dés la prochaine rentrée universitaire pour peu que les pouvoirs publics facilitent la chose. Ramdane Batouche, P-DG de Général Emballage, nous en dit plus dans cet entretien.
Leconews : M. Batouche, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la licence que Général Emballage et l’Université de Béjaia ont lancée ?
Ramdane Batouche : Avec cette formation, nous sommes entrés dans le vif du sujet en matière de gestion des ressources humaines. Général Emballage n’entend pas rester sur une acquisition clef en main des équipements et des technologies, mais bien développer un savoir et une technicité propres pour une plus grande maîtrise de son destin. Nous estimons que les vrais accomplissements passent par la promotion du capital humain, les machines restent, si j’ose dire, de la simple quincaillerie plus ou moins facile à acquérir. Nous sommes au tout début d’un grand dessein qui doit nous mener, à terme, vers une structure de Recherche et développement (R&D).
La relation avec l’Université de Béjaia est donc appelée à durer ?
Effectivement. Nous sommes actuellement engagés sur trois promotions de Licence professionnelle en Emballage et Qualité, ce qui nous mènera à 2017. Entre-temps, nous aurons fait le bilan et avisé. D’ores et déjà, nous pensons à créer un Master professionnel en 2018 de façon à permettre aux lauréats de la licence qui auront exercé au moins trois ans de renforcer davantage leurs connaissances académiques. Nous avons aussi sur la table une Post-graduation spécialisée pour les cadres de Général Emballage. Ponctuellement, nous pensons faire appel aux compétences et aux moyens de l’université de Béjaia pour certaines problématiques. L’université de Béjaia, et je l’en remercie vivement, a déjà pris en charge avec pertinence un problème de génie du collage à travers un mémoire de fin de Master II.
Est-ce que vous pensez reproduire cela avec d’autres universités notamment Sétif et Oran où Général Emballage possède des unités de production ?
Sur le principe pourquoi pas ? En pratique et dans l’immédiat, la possibilité d’ouvrir la licence de Béjaia à un recrutement national me paraît la plus facile à réaliser si les autorités concernées mettent un peu de bonne volonté. Il faut savoir que le cursus que nous avons lancé est inédit en Algérie pendant qu’existent chez nos voisins Marocains et Tunisiens plusieurs offres de formations centrées sur l’industrie papetière. Ce que l’université de Béjaia et Général Emballage font va fatalement profiter à toute l’industrie nationale, à tout le pays.
Un mot sur la situation actuelle et les projets de Général Emballage ?
En Chiffre d’affaires, Général Emballage devrait confirmer sa dynamique de croissance et terminer l’exercice avec une augmentation de l’ordre de 20% par rapport à 2012. Nous aurions aussi quasiment doublé notre volume d’exportations avec un Chiffre d’affaires prévisionnel de prés de 1,6 millions d’Euros. Pour ce qui est des projets, le plus important est sans doute l’entrée en production de notre troisième train onduleur (machine à fabriquer le carton) à l’usine de Sétif en avril prochain. Cela va permettre de porter notre capacité à 200.000 tonnes/an contre 130.000 actuellement, nous aurons aussi introduit, pour la première fois en Algérie, la technique du paraffinage du carton.
Salim Aït-Sada
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