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Quatre candidats à la présidence avec le libéralisme en partage

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  • Quatre candidats à la présidence avec le libéralisme en partage



    Ils ont le libéralisme en partage. Ali Benouari, Ahmed Kamel Benkoussa, Ahmed Benbitour et Rachid Nekkaz sont candidats à l’élection présidentielle algérienne d’avril 2014. Ils sont tous attachés aux idées d’économie de marché et d’intervention minimale de l’Etat.



    Ali Benouari

    En Suisse, Ali Benouari, 62 ans, ancien ministre délégué au trésor du gouvernement Sid Ahmed Ghozali(1992), milite au sein du Parti libéral radical (PLR). Le PLR suisse est favorable à « un Etat efficace », à « un marché du travail flexible » et contre « la bureaucratie absurde ». Ali Benouari, qui dit ne pas se lancer « par opportunisme » dans la course à la magistrature suprême algérienne, entend lancer « un débat d’idées » en Algérie sur « la liberté de conscience ». Membre fondateur de l’Association suisse des musulmans pour la laïcité, il a choisi le slogan de « Pour une Algérie laïque et libérale ». Ali Benouari, qui est directeur d’une société de conseil, Ecofinance, établie à Genève, œuvre pour la privatisation des entreprises publiques en Algérie, pour l’éradication du « marché noir » de la devise et pour une convertibilité totale du dinar.




    Benkoussa : de la City à …Alger

    Kamel Benkoussa, qui annoncera officiellement sa candidature le 18 décembre à Alger, est un partisan du libéralisme social. Spécialisé en économie financière, Kamel Benkoussa, qui connaît bien la City de Londres pour y avoir travaillé, entend s’appuyer sur les jeunes cadres et les compétences de la diaspora algérienne pour relancer l’appareil économique en Algérie. Pour lui, le pétrole est «une malédiction » pour l’Algérie en ce sens que « la rente » liée aux hydrocarbures a bloqué l’investissement productif dans le pays. Le mauvais fonctionnement des institutions de l’Etat a, d’après lui, freiné l’élan de l’initiative économique privée. Kamel Benkoussa estime qu’il possible d’atteindre un taux de 10 % de croissance du produit intérieur brut (PIB) à la condition de réformer l’administration et d’améliorer le climat des affaires. L’éducation doit, selon lui, être au cœur du développement économique. « L’Algérie doit entreprendre une refonte complète de son modèle de développement économique. Aujourd'hui, le pays n'a pas les leviers économiques nécessaires pour faire face aux crises mondiales à venir et son avenir est plus que jamais incertain (…) nous sommes systématiquement réduits à parer à l'urgence d'une situation en attendant passivement la suivante», a-t-il prévenu en appelant à « une concertation nationale » sur cette question. Kamel Benkoussa est convaincu que l’Algérie serait « un acteur majeur » en Afrique dans les prochaines années.




    Benbitour pour la « double transition »

    Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, 67 ans, estime, pour sa part, que l’Etat algérien répond à tous les critères scientifiques de défaillance. « C’est pour faire face à ces dérives, qui étaient prévisibles hier et qui sont visibles aujourd’hui, que nous n’avons cessé d’appeler à un changement pacifique de tout le système de gouvernance et non se contenter du changement des personnes. Il y va sérieusement de l’avenir de la nation ! », a relevé ce docteur en économie, le premier à avoir annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2014. Après un doctorat à l’université de Montréal, un MBA à l’école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal et un DEA en probabilités et statistiques à l’université d’Alger, Ahmed Benbitour a occupé le poste de directeur central au ministère de l’Industrie avant d’être nommé ministre des Finances au milieu des années 1990. Fort de son expérience au sein des appareils de l’Etat, il défend l’idée d’une double transition politique et économique. Il faut, selon lui, aller vers de véritables réformes économiques « à travers une redéfinition de la politique énergétique ». Il est important, d’après lui, de spécialiser les régions dans des activités industrielles ou agricoles. « L’Algérie compte actuellement une population de 1,5 million d'étudiants. Le cycle de formation étant en moyenne de cinq ans, cela signifie que nous devons absorber annuellement 300 000 nouveaux diplômés qui arrivent sur le marché de l'emploi », a-t-il soutenu. Pour y arriver, l’économie algérienne doit avoir une croissance continue à deux chiffres. Comme Kamel Benkoussa, Ahmed Benbitour appuie sa démarche de changement global sur les compétences algériennes. Il est pour une profonde réforme de la justice et pour une sérieuse remise à niveau de la politique de défense nationale.




    Nekkaz promet une « petite révolution »

    Rachid Nekkaz, 41 ans, a renoncé à sa nationalité française – c’est le cas aussi Kamel Benkoussa, mais on ne sait pas encore si Benouari a renoncé à sa citoyenneté helvète (*) - pour se lancer dans l’action politique en Algérie en tant que « candidat de la jeunesse et du changement » à la présidentielle de 2014. Actif militant associatif dans les cités françaises, Rachid Nekkaza, diplômé en philosophie à la Sorbonne à Paris, a écrit un ouvrage « Splendeurs et misères des petits actionnaires : la Bourse, Eurodisney et Eurotunnel » dans lequel il critiquait le système financier européen. Pour l’Algérie, il envisage de créer « une petite révolution ». Il veut diviser le budget du ministère des Moudjahidine par trois en cinq ans. L’argent économisé ira, selon lui, pour la modernisation des écoles algérienne en les dotant des nouvelles technologies de la communication. Il propose d’ouvrir les frontières terrestres avec le Maroc. L’ouverture de ces frontières permettra, selon lui, de créer 300.000 postes d’emplois en cinq ans. Rachid Nekkaz estime important de supprimer le service militaire pour les jeunes et le transformer en service civique. Il entend œuvrer pour la professionnalisation de l’armée algérienne et jeter les bases d’une véritable industrie militaire algérienne et maghrébine. « En la matière, il ne faut plus dépendre de l’étranger », a-t-il dit.

    (*) Les candidats « binationaux » – comme c’est le cas de Ali Benouari, Rachid Nekkaz et Kamel Benkoussa – devront renoncer à leur autre nationalité pour être en conformité avec l’article 73 de la Constitution qui dispose notamment que pour être éligible à la présidence de la République, le candidat doit « jouir uniquement de la nationalité algérienne d'origine »


    Kamel Hamzi

    Maghreb Emergent
    10 decembre 2013

  • #2
    Fiche et CV de Mr Benbitour :


    http://www.jazairalizdihar.net/pages...benbitour.html

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    • #3
      CV ma3endek mat9oul fih.
      Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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      • #4
        Je ne peux remettre le pays aux mains de Nekkaz ou de Benkoussa, la réussite en matière de gain d'argent ne prouve aucunement une bonne gestion des divers aspects du pays.
        Ali Benouari est handicapé par sa laïcité, il aura de la difficulté à se vendre à l'homme de la rue.

        Benbitour a réponse à tout, il représente un candidat très sérieux de par sa connaissance des rouages du pouvoir, de sa maitrise de tous les dossiers, de sa bonne communication et sa vision lointaine.
        L’inconvénient avec lui est son inflexibilité, il a déjà claqué la porte à l'arrivée de Bouteflika, il pourrait le refaire si un stupide parasite viendrait lui imposer une certaine façon de faire.
        C'est un économiste qui a œuvré pour la banque mondiale et a épousé l'idéologie néolibérale à tout va, il trouve qu'on a perdu beaucoup de temps en n'y adhérant pas à l'OMC.
        Au niveau politique et social je trouve ses idées excellentes, reste à savoir où va nous mener sa gestion économique.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Si je ne me trompe, ils sont tous des admirateurs et serviteurs du capitalisme qui a colonisé notre pays durant 132 ans; donc, c'est pour servir leurs maîtres capitalistes et se servir qu'ils se précipitent à inscrire leurs candidatures à l'élection présidentielle!!

          Qui représentera les aspirations du peuple à la dignité, à une Algérie réellement indépendante du colonialisme capitaliste, à une Algérie du peuple et non celle vache à lait de la bourgeoisie compradore et servile de l'OTAN, du FMI et du sionisme international???

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          • #6
            Il faut préciser, pour être le plus fidèle aux positions publiques prises par Benbitour, qu'il a démissionné de son poste de Chef du gouvernement, car il voulait une gouvernance des entreprises publiques différente de celle prônées par les conseillés économiques du président, notamment en terme de gouvernance des entreprises publiques. Il est par ce fait pour un secteur publique fort, même si les autres aspects de son programme politiques, sont d'inspiration libérale. Le plus grand handicap de cet économiste, c'est son manque de profondeur politique, et de résilience, pour résister aux coups de butoir de ses adversaires. Il s'est déjà emporté publiquement pour des questions éminemment politiques, pire, il traite ses contradicteurs de nom de oiseaux, ce qui en fait un homme politique sans capacités politiques de construire des consensus et des compromis, et ce malgré le soutien timide du RCD. Il n'a même pas pu fédérer autours de sa candidature des gens assez proches de lui, comme l'ambitieux Sofiane Djilali, ou Abderrezak Mokri.
            Dernière modification par ott, 20 décembre 2013, 08h28.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Je crois qu'il convient de dire aussi que l'algérien type n'a pas de culture libérale, à la limite il ne sais pas ce que c'est, jusque là il a vécu dans un pays à économie dirigée. Il existe une classe moyenne, pouvant entreprendre et acceptera facilement les lois du marché, mais pour quelle souffrance des classes laborieuses, pauvres et fragiles ? On a là une Algérie a deux vitesse, un peu comme le Brésil, un secteur capitaliste avec des hommes en conséquence, capables d'affronter la concurrence mondiale, et une grande partie du pays qui est et vie dans un monde communiste, où l'état généreux distribue aides et prestations sans compter, ça va des subventions à la baguette de pain jusque l'aide aux entrepreneurs individuels, en passant par les pensions d'anciens combattants (Moudjahids etc) et leurs ayants droits... se retrouver du jour au lendemain avec des boursiers de la City de Londres aux commandes, ça risque de faire très mal aux indigents !

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              • #8
                Que l'état, dont le rôle régalien est de redistribuer les richesse à travers l'impôt, et d'instaurer une justice, certains socio démocrates diront une justice sociale, puisse en Algérie avoir une politique sociale importante, soit. Je crois que personne ne le conteste, à condition que ces dépenses sociales, soient bien orientées, et qu'elles n'aient pas des effets pervers. Que cet état social soit le centre de presque tout, comme c'est en Algérie, est probablement l'un des griefs d'un état fondé sur un modèle profondément jacobin, et dont les missions attendus par les algériens, vont du sachet de lait, à son essence, à sa cigarette, et même à son F4. Il y a probablement un réflexion profonde à mener concernant le rôle de l'état en 2014.

                Benbitour, englué dans ses contradictions populistes, n'aborde en rien des sujets de fond comme ceux qu'avait commencé à aborder Hamrouche, en seulement 2 ans de gouvernance.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Franchement OTT crois tu réellement que la société algérienne est prête au libéralisme pure et dure ? Je pense que seulement certaines classes de nantis peuvent se permettre cet état de chose, ils peuvent souscrire à des franchises mac-donald, faire des autoroutes privées etc, mais je ne suis pas sûr que le commun des algériens soit capable de suivre un modèle importé des états-unis ou d'ailleurs, mais encore parfois on est pessimiste sans le savoir, ça se trouve on a complétement tort et la société algérienne résistera mieux qu'aucune autre à ce libéralisme prôné par ces candidats...

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                  • #10
                    Salut Iberius,

                    Entre le libéralisme pure et dure, et un état actuellement trop englué par diverses responsabilités, allant des responsabilités régaliennes, à la plantation des arbres, au couffin du ramadhan, à l'organisation des syndics d'immeubles... Je caricature certe, mais il y a largement de la place pour un état socio démocrate que je prône, investissant les ressources pétrolières d'une manière adéquate, tout en soutenant les franges de la population les plus fragiles, afin de garantir au mieux une justice sociale dans ce pays.

                    Le libéralisme ne pose pas la question de la justice sociale, un état social démocrate si.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      A mon avis, le libéralisme (en économie) est simplement du vol !!

                      Le système capitaliste est tout à fait obsolète, il est devenu un danger pour la vie de l'espèce humaine sur terre; il n'y a qu'à voir les catastrophes des centrales nucléaires; Le capitalisme : dans sa course aveugle au profit, implante de l'énergie nucléaire partout et anarchiquement; Dans un système socialiste, cette énergie dangereuse pour la vie humaine ne sera plus fabriquée ni utilisée.

                      Autre chose : nos religions divines sont déformées et instrumentalisées par le capitalisme pour semer les guerres civiles, les fitna, le racisme, et les divisions ainsi que les divers formes de fascisme.
                      Dernière modification par Elghifari, 20 décembre 2013, 22h43.

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                      • #12
                        le libéralisme (en économie) est simplement du vol !!
                        C'est du vol et plus encore de l'extorsion de fond, la spéculation boursière est dangereuse, il ne faut pas jouer avec le bien du peuple, il vaut mieux investir dans l'agriculture plutôt que risquer des centaines de milliards de dollars en bourse (même si ça devient presque inévitable), rien de mieux que se baser sur du réel, il faut également prendre soin d'avoir de grosses réserves d'or en cas où l'économie mondiale vire au rouge vif...

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