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Poutine : l’idéologie de l’URSS était quasi-religieuse et que le code du communisme est une copie de la Bible,

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  • Poutine : l’idéologie de l’URSS était quasi-religieuse et que le code du communisme est une copie de la Bible,

    Par La Voix de la Russie | La neuvième « grande conférence de presse » de Vladimir Poutine dont le but est de dresser le bilan de l’année politique a eu lieu jeudi. Cette année le président russe a répondu aux questions des journalistes pendant 4h3 mn. Plus de 1 300 journalistes russes et étrangers étaient accrédités. Bien que le porte-parole de Poutine Dmitri Peskov ait annoncé à la veille de la conférence que le président Poutine ne ferait pas de déclarations sensationnelles, il a néanmoins annoncé que l’ex-patron de Youkos Mikhaïl Khodorkovski serait gracié.


    Lors de sa conférence, Vladimir Poutine a commenté les problèmes intérieurs et la politique extérieure de la Russie. Dans un premier temps, le président a fait savoir que le PIB russe avait augmenté cette année de 1,4-1,5 % et que l’inflation était en baisse de 0,5 %.

    La première question adressée à Poutine portait sur la décision de la Russie d’investir 15 milliards de dollars et de diminuer le prix du gaz pour l’Ukraine. Vladimir Poutine a noté que cette décision est due au fait que la Russie et l’Ukraine sont deux nations sœurs et que la Russie est tenue d’aider le peuple ukrainien frère.

    « Nous utilisons souvent le terme de « pays frère », de « peuple frère ». Nous voyons aujourd’hui que l’Ukraine se trouve dans une situation difficile, que ce soit du point de vue économique ou politique. Cette situation a plusieurs causes, mais c’est une réalité objective. Si nous disons que c’est notre peuple frère, un pays frère, nous devons agir en tant que membres de la même famille et soutenir le peuple ukrainien qui se trouve dans une situation difficile. Je vous assure que c’est la raison pour laquelle cette décision a été prise. Nous ne nous opposons pas à l’association avec l’UE, mais nous devons aussi protéger notre propre économie.

    Nous agissons dans l’intérêt du peuple ukrainien. En Ukraine, nous assistons à une lutte politique interne, et la signature de l’accord d’association avec l’UE n’est qu’un prétexte. »

    Les journalistes étaient également préoccupés par le sort d’Edward Snowden. On a demandé si Vladimir Poutine le connaissait en personne. Il se trouve que le président russe n’a jamais vu l'ex-consultant de la NSA : la Russie lui a seulement accordé l'asile. Le président à par ailleurs souligné que les autorités russes n’avaient pas tenté de connaître les détails du fonctionnement des services secrets américains à l’égard de la Russie.

    « Je vous dirai en jargon presque professionnel que sur le plan opérationnel, nous ne travaillons pas avec lui et nous ne l’avons jamais fait. Et nous ne l’importunons pas en l’interrogeant le fonctionnement des services secrets envers la Russie, nous lui demandons pas non plus où il a travaillé», a expliqué Vladimir Poutine. Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que grâce à Snowden « des millions de personnes ont eu un déclic. »

    En Occident on accuse souvent la Russie de s’en tenir aux valeurs traditionnelles propres à un pays chrétien, de suivre sa voie et de ne pas adopter les valeurs dites « progressistes ». Dans son discours Vladimir Poutine a évoqué ce sujet :

    «Ce qui compte pour moi ce n'est pas de critiquer les valeurs occidentales, mais de prémunir notre société contre les pseudo-valeurs que nos citoyens ont du mal à accepter ». C’est pourquoi les autorités russes feront tout leur possible pour protéger les gens contre le comportement de certains groupes sociaux qui « non seulement vivent à leur façon, mais imposent en outre de manière agressive leur point de vue aux citoyens d'autres pays.»

    Poutine a par ailleurs rappelé que l’idéologie de l’URSS était quasi-religieuse et que le code du constructeur du communisme est une copie de la Bible, bien qu’assez piteuse. Il a souligné qu’il jugeait important de défendre la société russe qui voit ses valeurs traditionnelles attaquées.

    En commentant les informations diffusées par certains médias et concernant le déploiement de missiles Iskander dans la région de Kaliningrad, V. Poutine a déclaré qu’aucune décision n’avait encore été prise. « Je voudrais noter que nous n'avons pas encore décidé (de déployer ces missiles), gardez votre calme », a-t-il indiqué en soulignant que les missiles Iskander n’étaient pas le seul moyen de défense et de réaction aux menaces visant la Russie.

    « Les armements nucléaires tactiques des Etats-Unis sont déployés en Europe. Les Européens n’en ont pas le contrôle. Un autre segment très important des armements stratégiques américains déployés à la périphérie de l’Europe est en train de faire son apparition. Je veux parler du bouclier antimissile. Nous avons à maintes reprises fait savoir que le bouclier antimissile constituait une menace pour nous, pour notre potentiel nucléaire. Et que nous devions y réagir d’une façon ou d’une autre. Si je me souviens bien, mon prédécesseur avait déjà dit que le déploiement de missiles dans la région de Kaliningrad était considéré comme l’une des options de réaction de la Russie. Il n’y a là rien de nouveau », a déclaré Poutine.

    Les journalistes n’ont pas manqué d’évoquer l’action scandaleuse de Greenpeace. Le président russe a fait savoir à ce propos qu’il soutenait tous ceux qui protégeaient la nature mais pas ceux qui cherchaient à en faire un moyen de publicité et d’enrichissement personnel. Poutine a insisté sur le fait qu’il n’adoucirait pas sa position sur l’infraction commise par Greenpeace.

    Selon le président, la mission du bateau Arctic Sunrise pouvait être commanditée et avoir pour objectif de torpiller les travaux de prospection russes dans l’Arctique. Le chef de l’Etat a en outre précisé que les militants de Greenpeace pourraient être amnistiés, mais que dans ce cas, l’amnistie n’aurait pas été prononcée spécialement pour eux.

    Pour ce qui est du succès de la Russie dans le règlement du conflit syrien, Vladimir Poutine a dit que la Russie pouvait être fière de sa position de principe sur ce dossier. « Nous estimons avoir largement contribué à la résolution des problèmes urgents qui s’étaient accumulés depuis de nombreuses années dans le domaine de la Syrie et du dossier nucléaire iranien, mais nous sommes loin d’être les seuls à agir. Sans notre collaboration avec les Américains, les Européens, nos amis chinois il aurait été impossible d’obtenir ces résultats.»

    En 2014 la Russie présidera le G8. Vladimir Poutine a assuré qu’elle respecterait le principe de la continuité pendant sa présidence. En évoquant les mécanismes concrets à mettre en place, V. Poutine a précisé que les sherpas cherchaient les sujets les plus importants et les plus actuels tout en élaborant des textes acceptables pour tous les Etats. Le chef de l’Etat russe a par ailleurs attiré l’attention sur le rôle clé des Nations unies dans le règlement des problèmes internationaux. T

  • #2
    Le communisme est la réalisation des nobles buts des religions divines qui sont la justice sociale, l'égalité des droits et des devoirs et l'élimination de l'exploitation de l'homme par l'homme.

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