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Le réseau du métro d’Alger atteindra les 54 km d’ici à 2025

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  • Le réseau du métro d’Alger atteindra les 54 km d’ici à 2025

    Le réseau du métro d’Alger atteindra en 2025 un linéaire de 54 km avec la réalisation de nouvelles extensions, actuellement à l’étude, a indiqué jeudi le directeur de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Omar Hadbi.

    "Le réseau existant sera étendu à 18 km d’ici à janvier 2017 puis à 40 km en 2020 avant d’atteindre un linéaire de 54 km de lignes fonctionnelles en 2025, desservant ainsi une grande parties des communes Est d’Alger, alors que la partie Ouest de la capitale sera desservie par le tramway", a précisé M. Hadbi sur les ondes de la radio nationale.

    Selon ce responsable, les études avant projets détaillés (APD) des 54 km de métro sont budgétisés et en cours de réalisation.

    Une première ligne reliant la Grande-Poste au quartier Haï El Badr sur 9,5 km de longueur et comportant dix stations, a été inaugurée le 31 octobre 2011.

    L’extension de la ligne I du métro d’Alger, allant de Hai el Badr vers El Harrach est en phase de montage des équipements, les travaux seront terminés en décembre 2014 pour être mise en services en janvier 2015.

    Les extensions Hai el Badr-Ain Nâadja et Tafoura-place des Martyrs seront opérationnelles au premier trimestre 2017, a ajouté le même responsable.

    Les études de réalisation du métro d’Oran, d’un linéaire de 17 km pour 20 stations, sont achevées et les appels d’offres devraient être lancés au premier trimestre 2014 avant que les travaux ne démarrent début 2015.

    "La réalisation du métro dans d’autres villes dépend de la demande de transport évaluée à plus de 25 voyageurs par heure soit un volume qui ne peut à ce jour être atteint que dans deux grandes villes du pays à savoir Alger et Oran", a-t-il expliqué.

    Le réseau du tramway également étendu

    Evoquant les efforts de l’Etat pour doter les grandes villes algériennes de tramway en vue de renforcer le réseau national de transport public de voyageurs, M. Hadbi a affirmé que les travaux sont déjà lancés dans les villes de Sidi Bel Abbes, Ouargla et

    Mostaganem alors que les études de réalisation sont en cours pour les villes de Sétif, Annaba et Batna.

    "Tous ces projets sont budgétises et entrent dans le cadre d’une enveloppe de 447 milliards DA mobilisés par l’Etat pour la réalisation des projets", a-t-il souligné.

    Un linéaire de 16 km en exploitation actuellement à Alger sera étendu à 23 km jusqu’à Dergana dont la mise en service interviendra au mois de juin.

    Une extension de la station des Fusillés vers Bir Mourad Rais, sur 6 km et 4 stations et devant être reliée à la future gare routière, est prévue et le projet est en phase d’approbation du schéma d’insertion par les autorités.

    "Les l’appel d’offres devraient être lancés au premier trimestre 2014", a-t-il ajouté.

    Pour ce qui est de l’extension du tramway de Constantine vers l’aéroport, l’appel d’offres est lancé, alors qu’à Oran, une extension de Hattab vers la gare routière et prévue et les appels d’offres devraient être lancés début janvier.

    De nouveau projets de téléphériques en perspectives

    Pour ce qui est du téléphérique au niveau de la capitale, "la mise en service du téléphérique de Oued Koraich-Bouzareah se fera certainement début avril prochain" a affirmé M. Hadbi.
    A Tizi-Ouzou, il est prévu la réalisation du téléphérique reliant Kef Ennaâdj-Sidi Beloua-Rjaouna et dont le tracé est de 7 km.

    D’autres projets dont les avis d’appel d’offres ont été lancés et pour lesquels les entreprises ont d’ores et déjà été retenues sont prévus à Constantine, Beni-saf, Alger et Bejaia.

    Le coût de réalisation d’une ligne de téléphérique est compris entre 1,5 et 2 milliards DA, et ce en fonction de la longueur de la ligne et du nombre de cabine, a-t-il précisé.

    Par ailleurs, d’autres lignes sont prévues dans les villes de Souk Ahras, Médéa, Jijel, Tarf, Sidi Bel Abbes, a-t-il annoncé.

    Concernant la rentabilité financière de ces modes de transports en commun, le même responsable a souligné qu’ "ils ne sont pas rentables puisqu’ils bénéficient d’une subvention".

    Le Temps d'Algérie
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