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Les inquiétudes s’accentuent sur l’économie et la situation financière de l’Algérie

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    Les inquiétudes s’accentuent sur l’économie et la situation financière de l’Algérie
    Achira Mammeri

    TSA

    Améliorer le climat des affaires et soutenir l’investissement privé productif. Voilà les deux conditions inéluctables posées par le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, pour diversifier les ressources financières de l’Algérie.

    Mohamed Laksaci présentait ce mercredi 18 décembre à l’Assemblée populaire nationale (APN) son rapport 2012 sur l'évolution macro-économique et financière de l'Algérie. Il a rappelé, une fois encore, la dépendance de l’Algérie envers la rente pétrolière. Mais une rente qui est en chute libre puisque, selon ses chiffres, les exportations de l’Algérie ont baissé de 13,2 % sur les trois premiers trimestres de l’année en cours, passant de 53,67 milliards de dollars en septembre 2012 à 46,58 milliards durant les neuf premiers mois de l’année 2013. Quant au prix du baril, il a chuté de 7 %.

    Si les exportations de l’Algérie ont baissé, les importations, elles, sont en hausse. Cela rend l’économie nationale « moins résiliente à un choc externe lié notamment à une éventuelle chute du prix des hydrocarbures » de l’avis du Gouverneur. Ce dernier préconise dans son intervention, « une gestion prudente » des réserves de change et insiste sur l’appui à l’investissement.

    Pour M. Laksaci, le secteur privé peut devenir un des piliers du développement hors hydrocarbures en Algérie. Il propose dans ce sens, le maintien du dispositif d’appui à l’investissement aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Un enjeu, dit-il, saisi par le gouvernement qui a revu à la hausse les crédits pour le privé lequel a bénéficié de 2 297 milliards de dinars contre 1 947 milliards en 2012.Quant au crédit à moyen et long terme, ils sont en hausse de 28 %.

    Prudence également dans la gestion des réserves de change, selon Mohamed Laksaci pour qui la position financière extérieure nette de l’Algérie, c’est-à-dire les réserves officielles de change moins la dette extérieure, relativement au Produit intérieur brut (PIB) est estimée à 91,55 % en 2012, soit un ratio excédant largement le niveau de la plupart des pays émergents d’Asie.

    Cette position reste solide au premier semestre 2013, « malgré un déficit de la balance des paiements au second trimestre et l’impact négatif des très faibles taux d’intérêt mondiaux. »

    Revenant sur la politique monétaire menée actuellement par la Banque d’Algérie, M. Laksaci estime « qu’elle vise essentiellement à absorber de plus en plus les liquidités et à contribuer à l’amélioration de la gestion de l’excédent des liquidités bancaires ».

    Au chapitre des opérations de contrôle du commerce extérieur menées par la Banque d’Algérie, le gouverneur Laksaci a annoncé que 277 opérateurs économiques ont été interdits par la Banque d'Algérie de domiciliation bancaire et de transfert de fonds vers l'étranger entre 2007 et 2012, ces mesures ont été prises par la Banque centrale « dans le cadre d'un renforcement de son dispositif de contrôle des changes sur pièces relatif aux opérations avec l'extérieur entre 2007 et 2012. »
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