C'est malheureux et triste. Ces jeunes ne sont a plaindre ni a encourager. Est ce que nos dirigeants au plus haut niveau de l'Etat s'inquiètent devant ce phénomene ? L'Algérie n'est pas un pays pauvre. Certes certains de nos jeunes se sont jamais contents, ils veulent tous êtres riches au risque de leur vie et les souffrances qu'ils causent leurs familles.
L'Etat Algérien doit trouver une solution a cet etat de fait . Et son devoir.
Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, a publié, en 2009, un rapport accablant relatif à cette tragédie : 36 000 jeunes harraga et environ 4 000 Algériens croupiraient dans les prisons espagnoles. Sans parler des 600 corps dans les morgues d'Almeria (Espagne). « De part et d'autre de la mer, les autorités ont pris des décisions drastiques et répressives qui font que, à ma connaissance, Lampedusa est en voie de fermeture faute de nouvelles arrivées », relève Kamel Daoud, président de la section de Annaba de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme. « Les Européens ont mis beaucoup d'argent dans le programme Frontex (agence dotée de moyens de détection, de surveillance de toute migration par terre, par mer et même par air) et ont financé les régimes autoritaires du Sud (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) pour bloquer ce type d'émigration clandestine. Je crois que si les jeunes ont furieusement envie d'émigrer, ils n'ont pas envie de mourir en mer, ils n'ont pas envie de traîner misérablement dans les centres de détention s'ils arrivent en vie, ils n'ont pas envie d'être ensuite expulsés vers leur pays. »
Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles de harraga disparus, est du même avis : « Les jeunes s'informent, lisent la presse et ont accès à Internet. Ils savent, pour la plupart, qu'il y a maintenant une 'coopération' avec l'Union européenne pour l'interception des barques de nos harraga. Nous savons que le programme MEDA décidé, semble-t-il, pour 'un partenariat euromediterranéen afin de garantir la paix, la stabilité et la prospérité' du bassin, cachait mal une finalité qui ne disait pas son nom : l'externalisation des frontières de l'Europe ! Le programme MEDA a porté le montant de l'aide à l'Algérie à 10 millions d'euros. Le principal bénéficiaire de cette aide a été la police algérienne des frontières...
L'Etat Algérien doit trouver une solution a cet etat de fait . Et son devoir.
Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, a publié, en 2009, un rapport accablant relatif à cette tragédie : 36 000 jeunes harraga et environ 4 000 Algériens croupiraient dans les prisons espagnoles. Sans parler des 600 corps dans les morgues d'Almeria (Espagne). « De part et d'autre de la mer, les autorités ont pris des décisions drastiques et répressives qui font que, à ma connaissance, Lampedusa est en voie de fermeture faute de nouvelles arrivées », relève Kamel Daoud, président de la section de Annaba de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme. « Les Européens ont mis beaucoup d'argent dans le programme Frontex (agence dotée de moyens de détection, de surveillance de toute migration par terre, par mer et même par air) et ont financé les régimes autoritaires du Sud (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc) pour bloquer ce type d'émigration clandestine. Je crois que si les jeunes ont furieusement envie d'émigrer, ils n'ont pas envie de mourir en mer, ils n'ont pas envie de traîner misérablement dans les centres de détention s'ils arrivent en vie, ils n'ont pas envie d'être ensuite expulsés vers leur pays. »
Kamel Belabed, porte-parole du collectif des familles de harraga disparus, est du même avis : « Les jeunes s'informent, lisent la presse et ont accès à Internet. Ils savent, pour la plupart, qu'il y a maintenant une 'coopération' avec l'Union européenne pour l'interception des barques de nos harraga. Nous savons que le programme MEDA décidé, semble-t-il, pour 'un partenariat euromediterranéen afin de garantir la paix, la stabilité et la prospérité' du bassin, cachait mal une finalité qui ne disait pas son nom : l'externalisation des frontières de l'Europe ! Le programme MEDA a porté le montant de l'aide à l'Algérie à 10 millions d'euros. Le principal bénéficiaire de cette aide a été la police algérienne des frontières...
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