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La France va emprunter 173 milliards d'euros en 2014

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  • La France va emprunter 173 milliards d'euros en 2014

    La France va emprunter 173 milliards d'euros sur les marchés à moyen et long terme en 2014, anticipant une remontée de ses taux d'emprunt après une année 2013 au cours de laquelle ses coûts de financement sont tombés à un plus bas historique.

    Ce montant, net des rachats de dette, est un peu plus faible que celui anticipé lors de la présentation du budget en septembre (174 milliards d'euros), mais plus élevé qu'en 2013 (169 milliards), selon un communiqué publié vendredi par l'Agence France Trésor (AFT).

    La France doit financer un déficit budgétaire de 70,6 milliards d'euros en 2014
    La différence par rapport à septembre tient au fait que l'AFT a racheté depuis cette date un milliard d'euros de dette qui arrivait à échéance en 2014. En tout, l'AFT a racheté pour 23 milliards d'euros de dette en 2013, dont 13 arrivant à échéance en 2014 et 10 en 2015, ce qui lui permet d'alléger d'autant ses remboursements à venir.

    Au total, les besoins de financement de la France s'élèvent à 176,4 milliards d'euros pour l'an prochain, couverts pour l'essentiel par les 173 milliards d'emprunts, complétés par des ressources annexes. La France doit financer un déficit budgétaire de 70,6 milliards d'euros et rembourser 103,8 milliards de dette arrivant à échéance en 2014.

    L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, publie son programme pour 2014 alors que 2013 a été l'année de tous les records. Le taux moyen pour l'ensemble des emprunts à moyen et long terme s'est établi à 1,54% cette année, un plus bas historique, contre 1,86% en 2012 et 4,15% en moyenne entre 1998-2007.

    Le taux d'emprunt à dix ans a atteint son plus bas historique en mai dernier
    La France s'est même offert le luxe de voir son taux d'emprunt à 10 ans atteindre son plus bas historique à 1,66% le 2 mai sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.

    "2013 est une très bonne année pour le marché de la dette française, avec des coûts de financement au plus bas à moyen et long terme. C'est le signe de la confiance dans le crédit de la France et la qualité technique de la dette française", a indiqué Ambroise Fayolle, directeur général de l'AFT lors d'une rencontre avec la presse.

    Ces coûts de financement témoignent du fait que malgré une croissance très faible dans le pays les investisseurs sont friands de dette française, facilement échangeable et plus rémunératrice que des valeurs refuges comme les titres de l'Allemagne.

    Le niveau de la charge de la dette a atteint 45 milliards d'euros en 2013
    Ils sont également le reflet de l'apaisement des tensions en zone euro et de politiques monétaires très accommodantes des banques centrales. Les abaissements de note qu'a subi la France ces derniers mois n'ont eu en outre aucune conséquence sur son taux d'emprunt.

    L'AFT a précisé que le niveau de la charge de la dette atteignait 45 milliards d'euros en 2013, soit 1,9 milliard d'euros de moins par rapport à ce qui était prévu, en raison d'une inflation et de taux d'emprunt plus bas qu'anticipé.

    Pour l'an prochain, l'AFT table sur une charge de la dette à 46,7 milliards d'euros. Pour 2014, l'AFT a confirmé qu'elle s'attendait à une remontée de ses taux d'emprunt à 3,3% en moyenne pour l'échéance à 10 ans, contre 2,23% en 2013. "Nos hypothèses sont prudentes concernant la remontée des taux", relève Ambroise Fayolle.

    "La remontée des taux devrait aussi être favorisée par une reprise économique en Europe"
    L'annonce en mai dernier par la Réserve fédérale américaine (Fed) d'un prochain changement de cap avait entraîné une hausse des taux d'emprunts des États-Unis, puis dans la zone euro. La décision de réduire en janvier 2014 les rachats d'actifs, prise mercredi, n'a en revanche pas pesé sur les taux en zone euro, qui bénéficient par ailleurs d'une politique monétaire favorable de la Banque centrale européenne (BCE).

    "La remontée des taux devrait aussi être favorisée par une reprise économique en Europe", estime Ambroise Fayolle. Une croissance plus vive pourrait pousser les investisseurs à être plus téméraires et à se détourner légèrement des placements les plus sûrs, comme la dette française

    la tribune

  • #2
    si je comprend bien le monde vit a crédit ?? ce que je comprend pas en revanche c'est les gens qui prêt leurs argent a des Etats ou autre institutions ne se disent pas qu'un jour ou l'autre ils ne pourrons pas récupéré leurs argent ??? car a un moment les Etats ne pourrons plus remboursé .... que va t'il se passé dans ces cas là ???

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    • #3
      c'est une possibilité mais très rare , on se souvient de la crise de 1929 , c"était la faillite générale ,dans ce cas l'argent en banque ou à la maison ne sert à rien

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