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Afin de faire face à la menace de la désertification qui touche l’Algérie, une étude pour relancer le barrage vert et l’étendre à de nouvelles zones est en cours. Elle devra déterminer les options à adopter dans le cadre du prochain plan quinquennal.
Abdelkader Khelifa, conseiller du ministre de l’Agriculture chargé du dossier du barrage vert a informé que le Bureau national des études rurales est « en train d’effectuer un diagnostic sur le barrage vert existant actuellement et ses conclusions détermineront les espaces sur lesquels une deuxième phase du barrage est nécessaire ».
Selon le même responsable, « plus de 80 % du territoire national est constitué de zones arides et désertiques », une situation qui a poussé l’Algérie à s’engager, depuis l’indépendance, à mettre en œuvre des programmes successifs visant à réduire l’acuité du phénomène de la désertification dû, en partie, aux activités humaines.
Depuis 1999 «nous avons mis en place l’ensemble des instruments pour connaître l’ampleur de ce phénomène », a-t-il indiqué avant d’ajouter que «400.000 hectares de plantations ont été réalisés grâce au barrage vert qui a déjà 40 ans». Dans ce sens, M. Khelifa a indiqué que le Bureau national des études rurales détient « une carte de sensibilité à la désertification qui prend en charge 32 millions d’hectares et qui indique là où il faut intervenir et maîtriser ce phénomène ».
Le barrage vert « nécessite une restauration suite à l’échec important qu’il a connu notamment dans la région de l’ouest. Quant a la seconde étape de l’étude, celle-ci déterminera les zones à entretenir selon le degré de sensibilité des territoires à la dégradation et les zones seront ciblées», a encore indiqué M. Khelifa.
Les terres agricoles subissent une forte dégradation, rappelle le même responsable qui précise que 60 millions de dinars sont consacrés annuellement à la lutte contre ce phénomène.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri affirmait il y a quelques jours que l’Algérie doit lancer un second plan de barrage vert afin de contrer l’avancée du désert. «Aujourd’hui nous devons, à la veille du lancement du programme quinquennal 2015/2019, faire un second plan de barrage vert pour essayer de contrer l’avancée du désert », avait-t-il déclaré en marge d’un forum algéro-portugais sur l’agriculture. Le Barrage vert, considéré comme un rempart contre l’avancée du désert s’étend sur une distance de 1.500 km.
Khelifa Litamine
Léco-news
Abdelkader Khelifa, conseiller du ministre de l’Agriculture chargé du dossier du barrage vert a informé que le Bureau national des études rurales est « en train d’effectuer un diagnostic sur le barrage vert existant actuellement et ses conclusions détermineront les espaces sur lesquels une deuxième phase du barrage est nécessaire ».
Selon le même responsable, « plus de 80 % du territoire national est constitué de zones arides et désertiques », une situation qui a poussé l’Algérie à s’engager, depuis l’indépendance, à mettre en œuvre des programmes successifs visant à réduire l’acuité du phénomène de la désertification dû, en partie, aux activités humaines.
Depuis 1999 «nous avons mis en place l’ensemble des instruments pour connaître l’ampleur de ce phénomène », a-t-il indiqué avant d’ajouter que «400.000 hectares de plantations ont été réalisés grâce au barrage vert qui a déjà 40 ans». Dans ce sens, M. Khelifa a indiqué que le Bureau national des études rurales détient « une carte de sensibilité à la désertification qui prend en charge 32 millions d’hectares et qui indique là où il faut intervenir et maîtriser ce phénomène ».
Le barrage vert « nécessite une restauration suite à l’échec important qu’il a connu notamment dans la région de l’ouest. Quant a la seconde étape de l’étude, celle-ci déterminera les zones à entretenir selon le degré de sensibilité des territoires à la dégradation et les zones seront ciblées», a encore indiqué M. Khelifa.
Les terres agricoles subissent une forte dégradation, rappelle le même responsable qui précise que 60 millions de dinars sont consacrés annuellement à la lutte contre ce phénomène.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri affirmait il y a quelques jours que l’Algérie doit lancer un second plan de barrage vert afin de contrer l’avancée du désert. «Aujourd’hui nous devons, à la veille du lancement du programme quinquennal 2015/2019, faire un second plan de barrage vert pour essayer de contrer l’avancée du désert », avait-t-il déclaré en marge d’un forum algéro-portugais sur l’agriculture. Le Barrage vert, considéré comme un rempart contre l’avancée du désert s’étend sur une distance de 1.500 km.
Khelifa Litamine
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