Les partisans du candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Ali Benflis, ont animé, hier, à la salle Tamguda à Bab El Oued, un meeting populaire qui a ressemblé quelque 200 personnes. Cette action, d’après son initiateur, le président du Front national pour les libertés FNL Mohamed Zarouki, vise à convaincre l’ex-chef du gouvernement à se présenter à l’élection présidentielle prévue pour le mois d’avril prochain. «Nous lançons, à travers ce meeting populaire, un appel à M. Ali Benflis pour annoncer sa candidature. Nous l’avons choisi, car il dispose de toutes les aptitudes nécessaires. Il est issu de la famille révolutionnaire, il est compétent, intègre et honnête», a-t-il dit sur un ton populiste
rappelant à l’assistance l’époque du parti unique. «L’Algérie est devenue une vache laitière aux yeux des Français qui y viennent pour faire des affaires et repartir par la suite. Nous devons mettre un terme à cette situation» poursuit-il. Il accuse également le gouvernement d’avoir livré le pays aux enfants de harkis. «C’est la peur d’un lendemain incertain qui nous fait réagir aujourd’hui. Le pays est en danger. Seul Benflis pourra guider l’Algérie sur le bon chemin», a-t-il affirmé avant de répondre aux partisans d’un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika : «Nous avons notre candidat et vous avez le vôtre, laissons le peuple faire son propre choix en toute liberté et transparence», avant de terminer son intervention par cette sentence : «Le temps du changement est venu. Un changement qui portera Benflis en avril 2014.»
Prenant la parole, l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohmed Allalou, a reproduit le même discours et a consacré une grande partie de son allocution à faire des louanges à l’ex-secrétaire général du FLN.
«L’Algérie est entourée de zones de conflits, seul un homme de la taille de Benflis possède les solutions nécessaires pour sauver le pays du naufrage», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Il était procureur à l’âge de 25 ans et ministre à 35 ans. Il a une riche expérience dans la gestion des affaires de l’Etat, dont nous avons besoin.» Tentant de justifier le silence de 10 ans de son éventuel candidat, l’orateur dira : «Ali Benflis s’est consacré depuis 2004 à préparer un programme de sortie de crise.
Il n’arrête pas de rencontrer des économistes, des sociologues, des experts pour avoir leur avis sur la situation. Il était à l’écoute des spécialistes », a-t-il justifié. Quid de son silence sur les élections de 2004 ? Il affirme que Benflis a préféré se taire pour préserver la stabilité du pays. Une façon de dire qu’il pouvait faire des choses à l’époque. Pour sa part, le président de la Coordination nationale des enfants des moudjahidine
Abdelouahab El Ayachi a rappelé que l’attachement de son organisation à Benflis ne date pas d’aujourd’hui, mais remonte à 2004, sans toutefois évoquer d’autres questions.
Le meeting s’est achevé par la lecture d’un appel à Ali Benflis pour se porter candidat. Un autre appel aux présents dans la salle pour multiplier la création des comités de soutien a été aussi lancé
par Younès Saadi
le reporters dz
rappelant à l’assistance l’époque du parti unique. «L’Algérie est devenue une vache laitière aux yeux des Français qui y viennent pour faire des affaires et repartir par la suite. Nous devons mettre un terme à cette situation» poursuit-il. Il accuse également le gouvernement d’avoir livré le pays aux enfants de harkis. «C’est la peur d’un lendemain incertain qui nous fait réagir aujourd’hui. Le pays est en danger. Seul Benflis pourra guider l’Algérie sur le bon chemin», a-t-il affirmé avant de répondre aux partisans d’un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika : «Nous avons notre candidat et vous avez le vôtre, laissons le peuple faire son propre choix en toute liberté et transparence», avant de terminer son intervention par cette sentence : «Le temps du changement est venu. Un changement qui portera Benflis en avril 2014.»
Prenant la parole, l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohmed Allalou, a reproduit le même discours et a consacré une grande partie de son allocution à faire des louanges à l’ex-secrétaire général du FLN.
«L’Algérie est entourée de zones de conflits, seul un homme de la taille de Benflis possède les solutions nécessaires pour sauver le pays du naufrage», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Il était procureur à l’âge de 25 ans et ministre à 35 ans. Il a une riche expérience dans la gestion des affaires de l’Etat, dont nous avons besoin.» Tentant de justifier le silence de 10 ans de son éventuel candidat, l’orateur dira : «Ali Benflis s’est consacré depuis 2004 à préparer un programme de sortie de crise.
Il n’arrête pas de rencontrer des économistes, des sociologues, des experts pour avoir leur avis sur la situation. Il était à l’écoute des spécialistes », a-t-il justifié. Quid de son silence sur les élections de 2004 ? Il affirme que Benflis a préféré se taire pour préserver la stabilité du pays. Une façon de dire qu’il pouvait faire des choses à l’époque. Pour sa part, le président de la Coordination nationale des enfants des moudjahidine
Abdelouahab El Ayachi a rappelé que l’attachement de son organisation à Benflis ne date pas d’aujourd’hui, mais remonte à 2004, sans toutefois évoquer d’autres questions.
Le meeting s’est achevé par la lecture d’un appel à Ali Benflis pour se porter candidat. Un autre appel aux présents dans la salle pour multiplier la création des comités de soutien a été aussi lancé
par Younès Saadi
le reporters dz
Commentaire