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un enterrement musulman

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  • un enterrement musulman

    qu'elle sont les différentes étapes d'un enterrement musulman ?

    la toilette rituelle à la mise en terre du défunt en passant par la cérémonie religieuse...SVP
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    La tombe : première étape de l'au-delà (vidéo) 1

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    • #3
      La tombe : première étape de l'au-delà (vidéo) 2

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      • #4
        Le lavage du mort

        Le lavage du mort - غسل الموتى
        Laver le mort -ghasl al mayyit-, l’envelopper d’un linceul -takfîn-, prier sur lui et l’ensevelir, est une obligation communautaire -fard kifâya-, de sorte que si certains musulmans en assurent l’exécution, le péché de faillir à cette obligation ne frappe pas les autres.

        La personne qui a le plus de droit à laver le mort, est celle qu’il a lui-même désignée dans son testament.

        Ensuite vient le père du défunt, car il est plus affectueux à son égard et plus connaisseur en la façon de procéder que le fils du défunt, ensuite les autres dans leur ordre de parenté avec le défunt.

        La femme est lavée par celle qu’elle a recommandée dans son testament, ensuite sa mère, puis sa fille, puis les autres dans leur ordre de parenté avec la défunte.

        Il est possible que le mari lave son épouse, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à Aïsha رضي الله عنها :

        « Qu’aurais-tu à perdre si tu mourais avant moi, puisque je te laverais... »(1)

        De même, il est possible que l’épouse lave son mari, car Abû Bakr رضي الله عنه a recommandé dans son testament que sa femme le laverait. (2)

        L’homme, comme la femme, peuvent laver l’enfant qui a moins de sept ans, qu’il soit un garçon ou une fille, car la religion est tolérante concernant la nudité de l'enfant.

        Lorsqu’un homme meurt uniquement entouré de femmes ou vice-versa, on doit remplacer le lavage par le tayammum ; il consiste à ce que l’un d’eux pose les mains sur le sol, ensuite les fait passer sur le visage puis les mains du mort.

        Il est interdit au musulman de laver un mécréant ou de l’enterrer, conformément à la parole d’Allah le Très Haut (traduciton rapprochée) :

        "Ne prie jamais sur aucun d ’eux s’il meurt." (3)

        Si la prière mortuaire sur lui, avec toute l’importance que comporte ce culte, est interdite, alors toutes les pratiques funéraires qui sont en deçà de la prière le sont aussi.

        Le laveur doit couvrir les parties du corps qu’il est interdit de montrer -`awra-, puis lui enlèvera ses habits.

        Il doit le mettre à l’abri des regards des gens, car il se peut qu’il soit dans un état déplaisant

        Puis il soulèvera sa tête jusqu’à le mettre dans une position presque assise, puis pressera légèrement sur son ventre pour le débarrasser de ce qu’i1 pourrait renfermer, puis versera de l’eau en abondance pour nettoyer les impuretés

        S’enroulant la main d’une serviette (ou un gant), il lavera les parties intimes sans les regarder et sans les toucher s’i1 s’agit d’un mort qui a plus de sept ans.

        Il dira : « Bismi-LLah » (au nom d’Allah), puis pratiquera sur lui des ablutions comme celles de la prière, conformément à ce qu’a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم aux laveuses de sa fille Zaynab رضي الله عنها :

        « Commencez par le côté droit et les parties qu’on lave lors des ablutions.» (4)

        Sauf qu’il ne devra pas rentrer l’eau dans ses narines ni dans sa bouche, mais il s’enroulera le doigt d’un tissu mouillé, le mettra entre les lèvres du défunt et frottera ses dents, nettoiera les narines aussi.

        Il est souhaitable de laver sa tête et sa barbe à l’aide d’une mousse faite de mélange d’eau et du jujubier -sidr-

        Avec le reste de cette eau, on lavera tout le corps.

        Ensuite il lavera le côté droit de face.

        Puis de dos (coté droit), il procédera de la manière pour le côté gauche, conformément au Hadith précité :

        « Commencez par le côté droit ».

        Il répétera l’opération une deuxième et une troisième fois conformément à ce qu’a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم dans le Hadith précité :

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        • #5
          suite

          « Lavez-la trois fois », en ayant soin, chaque fois, de lui presser sur le ventre.

          S’il en sort quelque chose, il le lavera.

          Au laveur de faire plus de trois lavages, voire même dépasser le nombre de sept s’il voit qu’il est nécessaire.

          Relève de la Sunna le fait de mettre du camphre dans le dernier lavage, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit dans le Hadith précité :

          « Mettez du camphre dans le dernier lavage »

          Il s’agit d’un genre de parfum connu, il est frais et son odeur chasse les insectes.

          Il est recommandé de laver le mort avec de l`eau froide, sauf si le laveur voit qu’il y a beaucoup de saletés sur le corps du défunt, dans ce cas, il peut utiliser de l`eau tiède.

          Il peut aussi se servir du savon pour lui enlever les saletés, mais il ne doit pas le frotter brutalement car la peau risque de se décoller.

          Il peut nettoyer ses dents à l`aide d’un cure—dents.

          Il est souhaitable de raccourcir la moustache et les ongles du mort s`ils sont longs.

          Quant aux poils des aisselles et du pubis, on ne les coupe pas.

          On ne lui peignera pas les cheveux car ils risqueront de tomber ou de se couper.

          Si le mort est une femme, on fera trois tresses de ses cheveux et on les laissera pendre dans le dos.

          Il est souhaitable de sécher le corps (à l’aide d’un linge) à la fin du lavage.

          Si quelque chose sort du mort (urine, selles ou sang) après sept lavages, on bouchera l’orifice naturel avec du coton, puis on nettoiera l’endroit souillé.

          S`il en sort quelque chose après l’avoir enveloppé dans du linceul, on ne le relavera pas, car c’est gênant de le faire.

          Le pèlerin (le grand pèlerinage —hajj- ou le petit pèlerinage -`umra—) qui se trouve en état de sacralisation -al-muhrim— sera lavé avec de l’eau et du jujubier —sidr—.

          On ne le parfumera pas et on ne lui couvrira pas la tête s’il s’agit d’un homme, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit propos du pèlerin qui est mort en état de sacralisation :

          « Ne le parfumez pas »

          Et il صلى الله عليه وسلم a dit :

          « Ne lui couvrez pas la tête; il sera ressuscité dans l’au-delà en faisant la talbiyya » (5).

          On ne lavera pas le martyr tombé sur le champ de bataille; le Prophète صلى الله عليه وسلم a donné l'ordre que les morts de la bataille d’Uhud soient enterrés dans leurs habits et qu’ils ne soient pas lavés. (6)

          On l’enterrera donc dans les vêtements dans lesquels il est mort, après lui avoir retiré son équipement de fer et de cuir.

          On ne fera pas sur lui la prière des morts, car le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas prié sur les martyrs de la bataille d’Uhud. (7)

          On lavera l’avorton -siqt— qui a atteint quatre mois, on fera sur prière des morts et on lui donnera un nom.

          Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit

          « Le potentiel de création -khalq- de chacun de vous est rassemblé en un peu de liquide -nutfah· dans le ventre de sa mère pendant quarante jours, puis il est une adhérence -`alaqah- pendant une période similaire, puis il est une mâchure -mudgha- pendant un période similaire.
          Allah demande ensuite à l’ange qui insuffle en lui l'ame. »(8)

          C`est à dire que l’âme pénètre dans le corps après quatre mois.

          Avant cette période. il n`est qu’un morceau de chair qu`on enterrera sans lavage ni prière.

          Quand il est impossible de procéder au lavage du mort, parce que l’on manque d’eau ou que l’on craint la décomposition du corps ou que le mort est carbonisé, on pratique le Tayammum ; il consiste à ce que l`un des gens présents pose ses mains sur le sol, puis les fait passer sur le visage et les mains du mort.

          Le laveur doit taire ce qu’il voit sur le défunt comme choses déplaisantes, tels que l'assombrissement de son visage ou la présence de traces désagréables sur son corps, ou des stigmates de ce genre.

          Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

          « Celui qui a lavé un mort et a tu ses défauts, Allah l’absout quarante fois. » (9)

          (1) Hadîth authentique rapporté par Ahmad. Voir ses sources dans l’épître intitulée « le lavage et l’inhumation -al-ghusl wa-l—kafan- » du shaykh Mustapha al `Adawi (page 46).
          (2) Rapporté par `Abd ar—Razzâq dans al-Musannaf (n° 6117).
          (3) Coran, verset 84 du chapitre « le repentir ».
          (4) Unanimement accordé
          (5) Unanimement accordé.
          (6) Rapporté par al—Bukhâri.
          (7) Unanimement accordé.
          (8) Rapporté par Muslim.
          (9) Rapporté par al—Hâkim et qualifié d`authentique par al-Albâni dans « Les règles des funérailles >> (page 51).

          source : Pratiques funéraires : 40 Fatwas de Savant, 241 innovations
          Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany

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          • #6
            La manière d'envelopper le mort dans son linceul

            Question :

            Comment ensevelit-on le mort dans son linceul qu'il soit un homme ou une femme?

            Réponse :

            La Sunna consiste à envelopper l'homme dans trois vêtements blancs, comme le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) était enveloppé.

            Si un homme est enveloppé dans un seul vêtement large qui le couvre entièrement, cela est suffisant.

            S'il est ensevelit dans un "qamîs" (vêtement qui couvre des épaules jusqu'aux jambes), un pagne (izâr) et une enveloppe (lifâfa), cela aussi est permis.

            Quant à la femme, le mieux est de la couvrir avec cinq vêtements: un pagne, un tissu (khimâr), un "qamîs" et deux enveloppes.

            C'est le meilleur selon les savants, et comme l'ont indiqué plusieurs hadiths.

            Si elle est enveloppée de moins que cela, c'est également permis.


            Question :

            Comment ensevelit-on l'homme et comment ensevelit-on la femme (dans un linceul)?

            Réponse :

            Il vaut mieux enveloppé un homme dans trois vêtements blancs sans "qamîs", ni turban (`amâma), cela est meilleur.

            Et la femme doit être ensevelit dans cinq pièces, un pagne, un "qamîs", un tissu, et deux enveloppes.

            Si le défunt qu'il soit homme ou femme est enveloppé dans un vêtement qui couvre tout son corps, cela est autorisé, il y a une souplesse dans cette affaire.

            Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 126-127
            copié de salat-janaza.com
            Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

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            • #7
              Comment faire la prière mortuaire


              Question :

              je souhaite que vous nous éclaircissiez sur la manière de procéder à "salat eddjanaza" (la prière mortuaire) tel que le faisait le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam), car beaucoup de personnes l'ignorent.

              Réponse :

              Les caracteristiques de la prière mortuaire ont certes été montrées par le prophète et ses compagnons , elle est ainsi:

              On dit "Allahou akbar" (premier takbir), puis on demande à Allah de nous proteger du chaytan le lapidé, on dit "bismiLlahi Rrahmani Rrahim", on lit la fatiha et une petite sourate ou quelques versets, apres on dit "Allahou Akbar" (deuxieme takbir) et on prie sur le prophète tel que l'on fait habituellement à la fin d'une prière, ensuite on dit de nouveau "Allahou Akbar" (troisieme takbir) puis on invoque pour le defunt, c'est mieux si l'ont dit la do'a:

              Allâhumma ghfir lahu wa rhamhu wa 'âfihi, wa 'fu 'anhu, wa akrim nuzulahu, wa wassi' mudkhalahu, wa ghsilhu bi-l-mâ'i wa th-thalji wa-l-baradi. Wa naqqihi mina-l-khatâya kamâ naqqayta th-thawba-l-abyada mina d-danasi. Wa abdilhu dâran khayran min dârihi, wa ahlan khayran min ahlihi, wa zawjan khayran min zawjihi. Wa dkhilhu-l-jannata wa a'idh-hu min 'adhâbi-l-qaqbr [wa 'adhâbi n-nâr].

              Celle ci vient du prophète mais il n'y a pas de mal si on invoque pour le defunt avec d'autres invocations

              Ensuite on dit une nouvelle fois "Allahou Akbar" (quatrieme takbir), on s'arrete un petit peu puis on salut d'un seul salut à sa droite en disant "assalam'aleykoum wa rahmatouLlah"

              Il fait parti de la sounna que l'imam se positionne au niveau de la tête du defunt homme et à la hauteur du milieu de la femme et ceci est une chose établie sur le prophète d'apres le hadith de Anas et de Samoura ibn Djoundoub.

              Quant à la parole de certains savants selon laquelle il est sounna que l'imam se positione au niveau de la poitrine de l'homme ceci est un avis faible, et ne repose pas sur une preuve (dalils) d'apres ce que nous savons.

              Le corps du defunt doit etre orienté vers la qibla en conformité avec ce qu'a dit le prophète à propos de la ka'ba : "c'est la qibla des musulmans vivants ou morts."

              Extrait du site : de Cheikh Ibn Baz
              copié de salat-janaza.com





              Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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              • #8
                Les condoléances

                Il est recommandé de présenter ses condoléances à la famille du défunt en disant :

                إِنَّ للهِ ما أَخَذ، وَلَهُ ما أَعْـطـى، وَكُـلُّ شَيءٍ عِنْـدَهُ بِأَجَلٍ مُسَـمَّى
                فَلْتَصْـبِر وَلْتَحْـتَسِب
                « Tout appartient à Allah, ce qu’Il retire et ce qu’Il offre.
                Il a assigné un terme à tout ce qu’Il a créé.
                Patiente et compte sur Allah pour te récompenser »
                voilà ce qu'on a rapporté du Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) (1)

                Il n’y a pas de mal à dire : « Qu'Allah augmente ta récompense » ou « Qu'Allah te console chaudement. »

                Il est permis de pleurer sur le mort sans s’efforcer de le faire, car le Prophète a pleuré lorsque son fils Ibrâhîm est mort (2), à condition que ces pleurs ne soient pas accompagnés de lamentations ni de cris perçants.

                Il est permis à celui qui est frappé par la mort d’un être cher de mener son deuil, en interrompant ses activités, ou en s'interdisant certains divertissements, ainsi que d’autres mesures de ce genre qui expriment le chagrin et ce, pendant une période de trois jours.

                La veuve, quant à elle, est tenue de respecter un deuil de quatre mois et dix jours si elle n'est pas enceinte.

                En effet, le deuil de la femme enceinte ne s'achèvera que lorsqu'elle aura accouché.

                Il est interdit de faire le nadb ou la niyâha sur le mort, le nadb consiste à énumérer les bonnes qualités du défunt en disant : « O celui qui me nourrit ! O celui qui m’habille ! » La niyâha consiste à pleurer et à faire le nadb avec un ton qui ressemble au roucoulement des pigeons, ceci est interdit car il manifeste une opposition à la décision d'Allah.

                Il est interdit de se déchirer les vêtements, ou de se frapper les joues, ou de s’arracher les cheveux, ou d'autres actes de ce genre, car le Prophète a dit :

                « N ’est pas des nôtres celui qui se frappe les joues, déchire ses vêtements et qui appelle sur lui-même le malheur comme à l'époque de l'obscurantisme pré-islamique ».(3)

                Allah est plus savant. Prière et paix d'A1lah Sur notre Prophète Muhammad, sa famille et tous ses Compagnons !

                (1) Unanimement accordé.
                (2) Unanimement accordé.
                (3) Unanimement accordé

                source : Pratiques funéraires : 40 Fatwas de Savant, 241 innovations émunérées par le Cheikh al-Albany

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                • #9
                  Se rassembler chez la famille du défunt

                  Question :


                  Dans certains pays, lorsqu’une personne décède, les gens se rassemblent dans la maison du défunt trois jours [au cours desquels] ils prient et invoquent [Allâh pour le mort].


                  Quel est le statut [religieux] de cet [agissement] ?

                  Réponse du noble Chaykh ‘Abd-l’Azîz bn ‘Abd-llâh bn Bâz - qu’Allâh lui fasse miséricorde - :

                  La réunion (idjtimâ’) dans la demeure du défunt pour manger, boire et lire le Coran est une innovation [en matière de Religion] (bid’ah) de même, qu’y accomplir les prières [prescrites] n’est pas autorisé.

                  Plutôt, les hommes doivent les accomplir à la mosquée avec la communauté (djamâ’ah).

                  Et contrairement [à ce qui est fait], on se rend auprès de la famille du défunt seulement pour les consolations (ta’ziyah), pour leur invoquer Allâh et implorer [la] Miséricorde sur leur mort.

                  Mais de là, à se réunir pour y célébrer des funérailles (ma- tam) [1] [innovées] par une lecture et des invocations spécifiques [2] et autres… cela [constitue] une innovation et si en cette pratique se trouve un quelconque bien (khayr) alors nos Pieux Prédécesseurs nous auraient anticipé [dans ces pratiques].

                  Le Messager d’Allâh - Prière et Salut d’Allâh sur lui - n’a pas agit [de la sorte] : ont été assassiné Dja’far bn Abî Tâlib, ‘Abd-llâh bn Rawâhah et Zayd bn Hârithah - l’Agrément d’Allâh sur eux- dans la bataille de « Muatah » et vînt [au Prophète] - Prière et Salut d’Allâh sur lui - la nouvelle par la Révélation (wahî).

                  Il annonça et informa les Compagnons de leur mort.

                  Il fut satisfait d’eux et invoqua [Allâh] en leur faveur et ne pris [aucune initiative pour réaliser] des funérailles.

                  De même, les Compagnons après lui, n’ont rien fait de cela… [Abû Bakr] le Véridique - l’Agrément d’Allâh sur lui - mourut, ‘Umar - l’Agrément d’Allâh sur lui - fut assassiné [puis enterrés] sans funérailles [3] ; les gens ne se sont pas rassemblés pour lire le Coran.

                  Plus tard, ‘Uthmân et ‘Alî - l’Agrément d’Allâh sur eux - furent [à leur tour] assassinés sans que les Compagnons leur fasse quelque chose de cela…

                  Mais la Sunnah c’est [que les gens] préparent à manger à la famille du défunt parmi ses proches et ses voisins et qui le leur envoie comme la fait le Prophète - Prière et Salut d’Allâh sur lui - lorsque l’annonce [de la mort] (na’y) de Dja’far lui vînt.

                  Il dit à sa [propre] Famille :
                  « Préparez à la famille de Dja’far de la nourriture [car] ils sont préoccupés par ce qu’il leur arrive »
                  (Rapporté par les cinq (Ahmad 1754, At-Tirmidhî 998, Abû Dâwûd 3132, Ibn Mâdjah 1610) hormis An-Nasâ î ).

                  C’est ce qui est légiféré (machrû’) et de là, se mettre à supporter [avec eux] leur affliction (balâ-) et être chargé de poser la nourriture aux gens, [alors,] c’est [un acte] contraire à la Sunnah et une innovation d’après ce que nous avons cité précédemment et la parole de Djarîr Ibn ‘Abd-llâh Al-Badjalî –l’Agrément d’Allâh sur lui- [qui a dit] :

                  « Nous considérions la réunion chez la famille du défunt et la préparation de la nourriture après sa mort comme étant des lamentations (niyâhah). »
                  (Rapporté par l’Imâm Ahmad 6866, Ibn Mâdjah 1612 avec une chaîne de transmission authentique).

                  Et « an-niyâhah » (lamentations), c’est l’élévation (raf’) de la voix accompagnée de pleurs et elle est interdite (muharramah) et le mort est châtié dans sa tombe à cause des lamentations [des gens] sur son compte [4] comme l’a affirmé la Sunnah du Prophète –Prière et Salut d’Allâh sur lui- : il faut donc faire attention à cela quant aux pleurs (bukâ-) [seulement], il n’y a pas de mal [tant qu’il s’agit] de larmes (dam’) uniquement sans gémissements d’après la parole du Prophète - Prière et Salut d’Allâh sur lui - [qui a dit] au moment de la mort de son fils Ibrâhîm :

                  « L’œil pleur, le cœur s’attriste mais nous disons que ce que notre Seigneur agrée et par ton départ, ô Ibrâhîm nous sommes affligés. »
                  (Al-Bukhârî 1303 et Muslim 2315).

                  Notes
                  [1] : Les funérailles permises sont celles décrites dans les ahâdîth authentiques comme le lavage rituel, l’embaumement, le drapage, le transport à la mosquée, la prière funérair, les invocations et l’enterrement suivant la Sunnah… c’est cela les véritables funérailles (pour plus de détails retourner au livre intitulé : « ahkâmu-ldjanâ iz – les Règles Funéraires » du Chaykh Al-Albânî - qu’Allâh lui fasse miséricorde -). D’après le « Robert », les funérailles, sont un « ensemble des cérémonies accomplies pour rendre les derniers devoirs à la dépouille de qqn. »
                  [2] : C’est le cas par exemple chez beaucoup de familles d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc…) : lorsqu’un proche décède, la famille amène ce qu’ils appellent « at-tulbah » (c’est un groupe de « lecteur ») pour lire le Coran avec des sourates précises (comme « al-mulk – la Royauté », « yâsîn » …). Ils viennent se remplissent le ventre, lise du Coran et prennent de l’argent à la fin… c’est vraiment honteux !
                  [3] : A part ce qui est permis en Islâm.
                  [4] : Ceci concerne la personne qui laissait apparaître de son vivant ce qui est faux et non pas le croyant sincère.

                  copié de mukhlisun.com
                  Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz

                  Commentaire


                  • #10
                    merci ibn ahmed pour le partage baraka a laho fik kho
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      katiaret

                      wa fika baraka!

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