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Le nouveau premier ministre nippon Shinzo Abe a effectué hier son premier discours de politique générale. Il veut accélérer la révision de la Constitution pacifiste du Japon et doter son pays d'une nouvelle loi fondamentale «mieux adaptée à la nouvelle génération». Il lui faudra donc définir le cadre légal nécessaire à la création de la Constitution qui permettra de faire du Japon «un pays comme les autres», notamment en créant une force militaire efficace.
Pour que cette déclaration ne soit pas considérée par la Chine comme une menace, Abe a aussi parlé de «diplomatie plus active, fondée sur une nouvelle stratégie». Les relations avec Pékin, qui s'étaient refroidies sous l'ancien premier ministre nippon Koizumi, devraient se réchauffer. Les milieux financiers nippons poussent Abe à se rapprocher de leur premier partenaire commercial. Et les États-Unis soutiennent aussi une bonne coopération sino-japonaise, gage de stabilité en Extrême-Orient.
Avant une visite en Chine, toujours pas programmée, Shinzo Abe doit se rendre à Séoul pour améliorer des relations interrompues l'an dernier. La menace nucléaire de la Corée du Nord devrait être au coeur des discussions d'Abe avec le président sud-coréen Roh Moo-hyun. Les essais de missiles nord-coréens ont été perçus par Tokyo et Séoul comme des agressions, qui justifient une surveillance accrue de la dictature communiste. Le Japon a lancé la semaine dernière plusieurs satellites espions uniquement destinés à «veiller» sur Pyongyang. De son côté, Séoul a signé hier à Washington un accord avec les États-Unis qui refonde leur alliance militaire. Le texte devrait permettre à la Corée du Sud de contrôler son armée en temps de guerre, alors cette dernière était, depuis la guerre de Corée, placée sous le commandement des États-Unis.
source: le figaro
Pour que cette déclaration ne soit pas considérée par la Chine comme une menace, Abe a aussi parlé de «diplomatie plus active, fondée sur une nouvelle stratégie». Les relations avec Pékin, qui s'étaient refroidies sous l'ancien premier ministre nippon Koizumi, devraient se réchauffer. Les milieux financiers nippons poussent Abe à se rapprocher de leur premier partenaire commercial. Et les États-Unis soutiennent aussi une bonne coopération sino-japonaise, gage de stabilité en Extrême-Orient.
Avant une visite en Chine, toujours pas programmée, Shinzo Abe doit se rendre à Séoul pour améliorer des relations interrompues l'an dernier. La menace nucléaire de la Corée du Nord devrait être au coeur des discussions d'Abe avec le président sud-coréen Roh Moo-hyun. Les essais de missiles nord-coréens ont été perçus par Tokyo et Séoul comme des agressions, qui justifient une surveillance accrue de la dictature communiste. Le Japon a lancé la semaine dernière plusieurs satellites espions uniquement destinés à «veiller» sur Pyongyang. De son côté, Séoul a signé hier à Washington un accord avec les États-Unis qui refonde leur alliance militaire. Le texte devrait permettre à la Corée du Sud de contrôler son armée en temps de guerre, alors cette dernière était, depuis la guerre de Corée, placée sous le commandement des États-Unis.
source: le figaro