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SOUTIENS DE BENFLIS : le lâchage d’Abdelaziz Bélaid et ses lectures

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    SOUTIENS DE BENFLIS : le lâchage d’Abdelaziz Bélaid et ses lectures


    Algérie Express Publié le lundi 23 décembre 2013 12:09
    Écrit par Malek Yacini

    L’ancien secrétaire général de l’UNJA et ex membre du comité central du FLN vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2014. Connu pour être très proche de Benflis, Belaid avait été un de ses soutiens les plus actifs et les plus crédibles dans le régime en 2004.

    Cette défection contraste avec les anonymes qui se manifestent avec ostentation dans la presse. Les personnes connues qui osent assumer leur adhésion à l’ancien chef du gouvernement sont pour l’instant d’une crédibilité assez discutable. Il en est ainsi de Benkoussa qui avait fait partie de son staff avant de fausser compagnie et de concourir sous sa propre enseigne. Pareil pour Mohamed Zerrouki, homme d’affaires oranais, qui a fait la tournée de nombreuses formations politiques avant de créer la sienne propre (front national pour la liberté). Le personnage fait montre d’un don d'ubiquité qui vient de le mener en quatre jours dans les réunions d’Alger, de Bejaïa et des Aurès où il traine derrière lui ses recrues des autres wilayas. A son échelle, la tactique prétend s’inspirer de celle du fis des années 90 qui faisait tourner les mêmes escouades dans tous les meetings des dirigeants islamistes pour marquer les esprits.

    Singulière stratégie que celle qu’a adoptée l’ancien chef du gouvernement et ancien secrétaire général du FLN. Après avoir gardé le silence pendant dix ans, il essaie de susciter dans l’opinion un appel qui ferait de sa candidature un recours. La complaisance médiatique qui accompagne cette démarche ne semble pas avoir d’écho majeur dans les couches populaires ou les jeunes, désabusés par toute forme d’élection organisée dans un cadre actuel. Si l’objectif visé est de capter par anticipation les cadres ou les relais d’opinion, on voit mal ces catégories s’alignant sur une candidature dont on ne connait ni le programme ni les éventuelles alliances auxquelles elle pourrait conduire. On ne sait d’ailleurs pas si les messages distillés par ses proches sont le fait d’initiatives personnelles ou l’expression de directives émanant du concerné. Mais le fait est que l’image de l’homme se brouille chaque jour un peu plus : candidat de l’opposition, Ali Benflis est présenté le lendemain comme un homme du système qui n’incommodera pas les dirigeants actuels ou passés. Acteur du changement, on l’annonce, dans la foulée, comme celui qui veut rassembler tout le monde…Ce soutien ressemble à celui qu’apporte la corde au pendu. Ceux qui laissent courir le bruit que Benflis a été encore adoubé par les militaires, prennent, consciemment ou non, un double risque : réveiller la « promesse » de 2004 qui en avait fait une victime expiatoire, ou, plus grave, le présenter comme un homme sans scrupules qui est prêt à postuler à la magistrature suprême avec des urnes bourrées, l’essentiel étant que la forfaiture lui profite. Supposons que cette fois la manœuvre ne se referme pas sur lui. De quelle légitimité, de quelle crédibilité, de quelle alternative féconde pourra-t-il se revendiquer si, lui aussi, se fait introniser par les fraudes, c’est-à-dire par les procédés infâmes de celui dont il affirme vouloir combattre les méthodes et les objectifs? Ce n’est pas en déclarant qu’il « est prêt à s’engager quelles que soient les conditions » qu’il se protégera de ce pécher mortel.

    Malek Yacini
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    L'auteur de l'article aurait pu aussi mentionner les soutiens de Benflis au sein des appareils du FLN que Saïdani lui a subtilisés pour les placer au BP. J'ai, d'ailleurs, lu aujourd'hui une interview de Abdelaziz Ziari (ex président de l'APN et membre au comité central du FLN), dans le quotidien Echorouk, où il ne décolère pas contre ces "responsables qui insultaient Bouteflika en 2004 dans les télés étrangères" (traduction perso) !
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

    Commentaire


    • #3
      Mais pourquoi donc , en Algérie , les chefs de partis ne se déclarent pas candidats au poste de président comme partout ailleurs dans le monde , Saidani , Ait Ahmed , Bensallah , Mokri et les autres .

      partout en Europe et ailleurs , c'est comme ca queca fonctionne , pas en Algérie !

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      • #4
        Mais dites-moi, ça change quoi dans le fond ?

        On est en train de parler des noms et on ne connaît même pas leur programme !! Un comble. Quel est la différence entre tous ces gens ?

        Cette démocratie du vote tous les 5 ans est à abolir le plus vite possible pour la remplacer par la vraie démocratie qui consiste a s'occuper tous les jours des préoccupations des citoyens et de leur demander leur avis pour qu'ils prennent des initiatives et se sentent responsables.
        La démocratie c'est tous les jours, ce n'est pas une fois tous les 5 ans.
        Dernière modification par Louny, 23 décembre 2013, 13h35.

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        • #5
          vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2014.


          a ce rythme les apc vont avoir une rupture de stock de murs...le dernier candidat collera son pancarte au sol et le peuple aura l'immense plaisir de le pietiner...
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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