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Sensibilisation contre les fléaux sociaux à Tizi OUzou

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  • Sensibilisation contre les fléaux sociaux à Tizi OUzou

    L’association sociale « Femme active » de la wilaya de Tizi-Ouzou a organisé, hier au niveau de la maison de culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, une « Journée de sensibilisation et Action de lutte contre les fléaux sociaux », sous le thème « la lutte contre la violence, l’affaire de tous ».

    La présidente de l’association, Mme Djouhar Hachemi, lors de son allocution d’ouverture, a fait le lien entre la violence existant actuellement dans la société algérienne et la colonisation. Selon elle, « la violence est un phénomène dangereux enfanté par le colonialisme. Elle est l’un des fléaux sociaux qui empêchent la promotion efficace de l’être humain. La lutte contre toutes les formes de violence nécessite une réelle prise de conscience de nos concitoyens, spécialistes et pouvoirs publique, dans le but de sauvegarder l’avenir des générations censées bâtir l’Algérie de demain…»

    Mme Hachemi dira également que les objectifs de cette journée d’étude sont de « sensibiliser le citoyen, par l’écoute, l’orientation, l’accompagnement et un suivi réel sur le terrain, interpeller et responsabiliser les pouvoirs publics, instaurer une culture de la communication éducative, travailler pour instaurer un climat sain et serein au sein de la famille et de la société, diminuer le phénomène de la violence et placer les mécanismes de gestion de l’information diffusée sur Internet».

    Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Ait Arab, a indique, lors de son intervention que « la violence est un fléau qui touche toute les catégories sociales. Elle fait partie de la vie humaine et touche les 15-44 ans. Elle fait plus d’un million de morts par an dans la monde et la prévention est indispensable pour venir à bout de ce phénomène».M. Abdelmalek Serrai, expert international, lors de sa communication, soulignera « le retard qu’enregistre l’Algérie en matière de développement humain auquel incombent les fléaux sociaux, notamment les violences ».

    Le conférencier reviendra sur les pressions mondiales exercées sur le pays : « Nous somme violentés, chaque jour, en tant que pays. L’Algérie, qui utilise à 15% de ses richesse, attire les convoitises et est la cible d’un certain nombre de médias internationaux et de certains écrits fallacieux et déclarations de politiques occidentaux». Et de soutenir : « Nous sommes sur la bonne voie, mais nous devons corriger certaines méthodes de travail et de communication pour faire face à la violence de la politique économique. La diplomatie algérienne est forte dans son langage, mais le pays a besoin de développement économique pour renforcer ses positions ».

    L’intervenant ajoutera que « le citoyen algérien va se retrouver dans de meilleurs conditions de vie et, automatiquement, les velléités de toute forme de violence vont s’amenuiser graduellement, par un effort plus conséquent de promotion de notre culture, car nous avons des bases fortes que sont l’amazighité, l’arabité, l’islam et les langues étrangères. Il faut faire plus d’activités culturelles pour réduire la spirale de la violence. Un programme présidentiel a été tracé pour venir à bout de tous ces fléaux sociaux (Programme de développement humain).

    L’Algérie enregistre une croissance économique de l’ordre de 4,6%, et si nous arrivons à maintenir ce cap, nous allons pouvoir améliorer tous les secteurs de développement, notamment l’éducation». Il ajoutera qu’« il faut donner plus de moyens à la femme algérienne pour qu’elle puisse s’épanouir et apporter le meilleur d’elle-même à la société, car c’est un régulateur positif ».La représentante de la sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou, la commissaire Djamila Temar, a indiqué que « la sûreté nationale lutte activement contre toutes les formes de violence, et pour ce faire, nous avons des services spécialisés dans ce genre de délits, la brigade des mineurs dont le rôle principal est la protection des mineurs, mais pas seulement, elle traite également des violences faites aux femmes.

    La brigade des mineurs a enregistré pas moins de 174 affaires, ce chiffre représente le nombre d’affaires enregistrées cette année en matière de violences faites aux femmes (…). Mais le problème réside dans le désistement dans les plaintes déposées par les victimes, qui refusent généralement d’en donner suite», soulignera le commissaire.

    Karima Talis- La Dépêche de kabylie
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