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Vahid Halilhodzic : «Je ne suis pas un mouton»

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  • Vahid Halilhodzic : «Je ne suis pas un mouton»

    Fidèle à son personnage, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a levé le voile sur la partie de cache-cache qu’il livre à distance avec le président de la fédération, Mohamed Raouraoua.
    Dans un entretien accordé à la chaîne française France24, diffusé hier soir, il a livré son sentiment sur beaucoup de chose et plus particulièrement sur son avenir et ses relations avec son employeur. Abordant ses relations avec ceux qui traitent avec lui, il a dit : «Je ne suis pas un mouton et je ne sais pas dire oui tout le temps et en toute circonstance.» Cette déclaration a le mérite d’être claire et précise. Elle s’adresse à l’opinion algérienne d’une manière générale et au président de la fédération en particulier. A travers cette déclaration, le Bosnien laisse entendre qu’il y a eu des tentatives d’interférence dans son travail mais qu’il ne s’est pas laissé faire.
    Il dévoile donc au grand jour ce que la presse n’a eu de cesse d’évoquer, c’est-à-dire un malaise entre lui et des responsables de la fédération.
    Cette sortie intervient à un moment charnière de ses relations avec la fédération, à savoir à quelques mois de la Coupe du monde 2014 et de son contrat qui s’achèvera avec la fin de la participation des Verts au Mondial brésilien. Avec sa verve habituelle, il a ajouté : «Moi, je ne veux pas mentir aux Algériens en leur faisant miroiter un grand parcours en Coupe du monde. Je connais assez la valeur de mon équipe et celle de nos adversaires. Celui qui veut faire croire que notre équipe est capable de franchir le premier tour, il n’a qu’à le dire publiquement et assumer l’entière responsabilité de ses propos.» Cette déclaration met un terme définitif aux non-dits entre lui et le président de la FAF qui fleurissaient quotidiennement dans les colonnes de la presse nationale.
    Est-ce innocent qu’il ait choisi un média étranger pour s’exprimer et s’adresser aux Algériens ? Pas du tout !
    Il a avoué lui-même, lors de la conférence de presse qu’il a animée à Alger 5 jours avant le match retour contre le Burkina Faso ce qui suit : «Quand j’ai pris les destinées de l’équipe nationale, on m’a dit :‘‘Ne t’attarde avec personne et ne te soucie d’aucune partie ; tu fais ce que tu veux’’.» Il est allé au bout de cette logique que lui ont inculquée ceux qui n’ont aucun respect pour les entraîneurs, les joueurs et les journalistes. Il a respecté la consigne en tirant à boulets rouges sur les trois cibles. Enivré par les fabuleux exploits réalisés lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, il a fini par mordre dans tout ce qui lui passait sous le bras. L’interview d’hier sur France24 prend des allures de testament d’un coach convaincu que l’équipe d’Algérie est devenue une cage trop étroite pour sa légitime ambition.
    Entraîner un grand club européen disposant de moyens financiers illimités (suivez mon regard) lui permettant de remporter la Ligue des champions est sa prochaine ambition. Ce message, il l’adresse de Paris, comme toujours. Il étale toute l’étendue d’une faillite au double plan relationnel avec la fédération et médiatique avec les journalistes.

    Yazid Ouahib
    c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

  • #2
    pour le moment il n'a rien montre du tout juste une equipe des plus simples qui a reussi a se qualifier pour la coupe comme l'avait fait celle de 2010..on la jugera sur son parcourt en phase finale a condition de ne pas trop se faire d'illusions..elle est tout de meme l'equipe la plus faible du groupe

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