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La Route de la Servitude par Fredrich Hayek

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  • La Route de la Servitude par Fredrich Hayek

    En référence au topic:
    L’Algérie classée dernière dans la région Mena
    et pour répondre à quelques nostalgiques du vieux système socialiste, j'ai le plaisir de partager avec vous ces quelques références.
    Bonne lecture.

    La Route de la servitude est un ouvrage de Friedrich August von Hayek ( prix Nobel d'économie en 1974) paru en 1944. Il montre que l'interventionnisme de l' État a tendance à toujours empiéter davantage sur les libertés individuelles et qu'il peut progressivement conduire au totalitarisme, c'est-à-dire à la servitude des peuples. Cet ouvrage est un ouvrage de référence très lu et traduit dans une vingtaine de langues. Friedrich Hayek écrit ce livre au début des années 1940, alors que le monde est en pleine Seconde Guerre mondiale. Autrichien de naissance, Hayek enseigne à la London School of Economics, et analyse les origines des régimes totalitaires. Il craint que les desseins économiques pour l'après-guerre d'une partie de l'élite de sa terre d'asile, le Royaume-Uni, n'engendrent les mêmes situations que celles qui ont contribué à l'apparition des régimes fascistes, en particulier l' Allemagne nazie à l'idéologie nationale-socialiste, et de l' URSS. Une partie importante de l'électorat des pays d'Europe penche alors en faveur du communisme. Il cherche en effet à combattre les idées prônant un interventionnisme fort de l'État dans l'économie en cas de crise.

    Quelques citations de l'auteur:
    « Personne ne saurait être un grand économiste en étant seulement économiste et je suis même tenté d'ajouter qu'un économiste qui n'est qu'économiste peut devenir une gêne, si ce n'est un danger »
    « La liberté, laissée à chacun d'utiliser les informations dont il dispose ou son environnement pour poursuivre ses propres desseins, est le seul système qui permette d'assurer la mobilisation la plus optimale possible de l'ensemble des connaissances dispersées dans le corps social. »
    « L'économie de marché pourrait bien mieux développer ses potentialités si le monopole gouvernemental sur la monnaie était aboli. »
    « Il est significatif que l'argument le plus courant contre la concurrence consiste à dire qu'elle est aveugle. Il est peut-être opportun de rappeler que pour les Anciens la cécité fut un attribut de la divinité de la justice », in La Route de la servitude;
    « Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat. »
    « La justice n'a pas à considérer les conséquences des diverses transactions, mais à vérifier que les transactions elles-mêmes ont été loyales. »
    « La progressivité n'est rien de plus qu'une invitation ouverte à la discrimination. »
    « Personnellement, je préfère un dictateur libéral à une démocratie dont tout libéralisme est absent » El Mercurio, Avril 1981



    Le livre La Route de la servitude condensé

    Sources Wikipedia et autres sites

    Dernière modification par humani, 24 décembre 2013, 20h03.

  • #2
    Oui et non.
    Oui, si on prend l'exemple des Etats rentiers qui brident tout et créent ainsi une dépendance du peuple à l'égard de l'Etat tout en maquillant cela en se définissant en tant qu'Etats-providence.

    L'autre situation qui contredit Hayek c'est le classique exemple des pays scandinaves. Malgré des Welfare States très fort, malgré l'intervitionnisme étatique et une politique sociale très présente, il n'y a ni dépendance ni servitude. L'Etat dans ces pays est un bien commun au sens propre du terme. En l'Etat, le citoyen n'y voit pas une puissance dominante, mais un bien propre. Un bien qu'il partage avec les autres.
    Dernière modification par elfamilia, 26 décembre 2013, 14h37.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

    Commentaire

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