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«Les premières victimes sont les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées de plus de 65 ans.»
Désormais, les accidents domestiques semblent plus mortels que les accidents de la route. Au quotidien, les unités de la Protection civile participent dans les différents secteurs d'interventions pour venir à bout des appels de détresse donnés par les citoyens, suite à ce genre d'accidents. «Près de 37.000 victimes d'accidents domestiques ont été enregistrés à travers le territoire national les dix derniers mois de l'année en cours»,a indiqué le chef de la direction des statistiques et de l'information à la direction générale de la Protection civile, le lieutenant-colonel Farouk Achour en précisant que les victimes de ce genre d'accidents ne se limitent pas seulement aux enfants et aux vieux.
Les cas les plus courants sont ceux des enfants ébouillantés ou qui ingurgitent des produits dangereux comme l'acide, ou sont victimes de chutes, brûlures, intoxications et autres. «Brûlures, intoxications et chutes sont les pires accidents domestiques qui hantent les esprits des mamans qui doivent être vigilantes, surtout que ces accidents parfois mortels touchent la tranche la plus sensible de la société (enfants)», explique une professeur en sociologie à l'Université d'Alger 3. Elle ajoute que plus de la moitié de ces accidents sont courants chez les enfants de moins de 16 ans à l'intérieur du foyer», en regrettant que les enfants en bas âge et les personnes âgées de plus de 65 ans soient la cible de ces accidents. «Les accidents domestiques sont parmi les principales causes de mortalité en Algérie, ils sont fréquents, ils provoquent souvent des désastres. Ils sont à l'origine de milliers de décès et blessés par an», indique Karim, un chirurgien au CHU Mustapha-Pacha d'Alger. Le chirurgien ajoute qu'à la veille des fêtes et notamment avec l'utilisation des pétards, les couloirs des urgences sont submergés par les blessés. «Il faut éviter les pétards qui sont à l'origine de plusieurs catastrophes», souligne le chirurgien.
Par ailleurs, les praticiens de la santé publique à l'hôpital Mustapha-Pacha, et les autres ont presque tous le même discours sur la sensibilisation des parents. «Il faut savoir que les pétards peuvent entraîner de graves blessures au niveau des yeux, des lésions auditives parfois irréversibles et même provoquer des blessures graves dont des mutilations (amputation de la main, des doigts, surdité, cécité)», ajoute un autre médecin urgentiste dans un hôpital public, il poursuit, «sans parler des risques d'incendies qui peuvent se déclarer surtout au niveau des matières inflammables». Les mêmes praticiens évoquent la gravité de ces produits pyrotechniques. «Ces produits pyrotechniques sont à plus d'un titre dangereux que font exploser les jeunes et les moins jeunes, dans les quartiers, les rues et les marchés».
A ce sujet, il est utile de dénoncer la responsabilité des parents qui cèdent aux caprices de leurs enfants par l'achat de pétards aux fins de divertissement, sans mesurer les risques auxquels ils sont exposés et les conséquences parfois tragiques qui peuvent en découler, pour eux-mêmes ou pour autrui. Par ailleurs, malgré le constat affreux de la Protection civile, aucune organisation ne dénonce ce désastre, pis encore aucune prévention n'est faite à cet égard. Un tueur encore plus dangereux que les autres nous guette dans nos propres domiciles. C'est le monoxyde de carbone qui fauche chaque jour de plus en plus de vies.
Le scénario qui se répète c'est, «en dormant, on perd connaissance puis on meurt..», explique un expert averti en regrettant que le monoxyde de carbone tue au minimum 400 personnes par un. Il est important de souligner que dans les derniers bilans publiés par la Protection civile, l'alerte est donnée dont les chiffres publiés sont effrayants.
l'Expression
Désormais, les accidents domestiques semblent plus mortels que les accidents de la route. Au quotidien, les unités de la Protection civile participent dans les différents secteurs d'interventions pour venir à bout des appels de détresse donnés par les citoyens, suite à ce genre d'accidents. «Près de 37.000 victimes d'accidents domestiques ont été enregistrés à travers le territoire national les dix derniers mois de l'année en cours»,a indiqué le chef de la direction des statistiques et de l'information à la direction générale de la Protection civile, le lieutenant-colonel Farouk Achour en précisant que les victimes de ce genre d'accidents ne se limitent pas seulement aux enfants et aux vieux.
Les cas les plus courants sont ceux des enfants ébouillantés ou qui ingurgitent des produits dangereux comme l'acide, ou sont victimes de chutes, brûlures, intoxications et autres. «Brûlures, intoxications et chutes sont les pires accidents domestiques qui hantent les esprits des mamans qui doivent être vigilantes, surtout que ces accidents parfois mortels touchent la tranche la plus sensible de la société (enfants)», explique une professeur en sociologie à l'Université d'Alger 3. Elle ajoute que plus de la moitié de ces accidents sont courants chez les enfants de moins de 16 ans à l'intérieur du foyer», en regrettant que les enfants en bas âge et les personnes âgées de plus de 65 ans soient la cible de ces accidents. «Les accidents domestiques sont parmi les principales causes de mortalité en Algérie, ils sont fréquents, ils provoquent souvent des désastres. Ils sont à l'origine de milliers de décès et blessés par an», indique Karim, un chirurgien au CHU Mustapha-Pacha d'Alger. Le chirurgien ajoute qu'à la veille des fêtes et notamment avec l'utilisation des pétards, les couloirs des urgences sont submergés par les blessés. «Il faut éviter les pétards qui sont à l'origine de plusieurs catastrophes», souligne le chirurgien.
Par ailleurs, les praticiens de la santé publique à l'hôpital Mustapha-Pacha, et les autres ont presque tous le même discours sur la sensibilisation des parents. «Il faut savoir que les pétards peuvent entraîner de graves blessures au niveau des yeux, des lésions auditives parfois irréversibles et même provoquer des blessures graves dont des mutilations (amputation de la main, des doigts, surdité, cécité)», ajoute un autre médecin urgentiste dans un hôpital public, il poursuit, «sans parler des risques d'incendies qui peuvent se déclarer surtout au niveau des matières inflammables». Les mêmes praticiens évoquent la gravité de ces produits pyrotechniques. «Ces produits pyrotechniques sont à plus d'un titre dangereux que font exploser les jeunes et les moins jeunes, dans les quartiers, les rues et les marchés».
A ce sujet, il est utile de dénoncer la responsabilité des parents qui cèdent aux caprices de leurs enfants par l'achat de pétards aux fins de divertissement, sans mesurer les risques auxquels ils sont exposés et les conséquences parfois tragiques qui peuvent en découler, pour eux-mêmes ou pour autrui. Par ailleurs, malgré le constat affreux de la Protection civile, aucune organisation ne dénonce ce désastre, pis encore aucune prévention n'est faite à cet égard. Un tueur encore plus dangereux que les autres nous guette dans nos propres domiciles. C'est le monoxyde de carbone qui fauche chaque jour de plus en plus de vies.
Le scénario qui se répète c'est, «en dormant, on perd connaissance puis on meurt..», explique un expert averti en regrettant que le monoxyde de carbone tue au minimum 400 personnes par un. Il est important de souligner que dans les derniers bilans publiés par la Protection civile, l'alerte est donnée dont les chiffres publiés sont effrayants.
l'Expression